La perte du sens du péché est un résultat de la
négation de Dieu |
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Le 09 novembre 2007 -
(E.S.M.) - Dans son Message au monde, depuis
le balcon de la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 25 décembre 2006,
Benoît XVI affirmait : « L’homme du 21e siècle se présente comme
l’artisan de son destin, sûr de lui et autosuffisant ». la rupture
avec Dieu conduit dramatiquement à la division, à l’éclatement de la
famille humaine.
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La
délivrance -
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C'est ici
La perte du sens du péché est un résultat de la négation de Dieu
Lorsque Pie XII dit: «Le péché du siècle est la
perte du sens du péché», il ne pouvait probablement pas en
imaginer la conséquence ultime, exprimée par les mots de Benoît XVI pendant
son pèlerinage en Autriche: «Le relativisme
relativise tout et à la fin, on n’arrive plus à distinguer le bien du mal».
C’est pour cela aussi qu’il y a une manière non catholique de répéter la
phrase de Bernanos “tout est grâce”, qui ne reconnaît pas la distance
infinie entre la grâce et le péché mortel. Jésus dit: «Quiconque
commet le péché est esclave du péché»
(Jn 8, 34). Du péché ne peut
naître le bien. Le péché conduit au vice.
La manière catholique de répéter “tout est grâce” entend simplement
suggérer que le Seigneur peut aussi tirer un bien du mal, comme en
témoignent les larmes de Pierre après la trahison. Des larmes qui ne
jaillissent pas de la trahison, mais du fait que le Seigneur, même après la
trahison, regarde Pierre.
Le Seigneur lui-même a donné à son Église le remède contre le relativisme
qui ne distingue pas le bien du mal: le sacrement de la confession. Mais à
condition qu’on se confesse bien, comme le catéchisme nous l’enseigne. «Parce
que Dieu résiste aux orgueilleux, mais c’est aux humbles qu’il donne sa
grâce» (1P 5, 5).
Quels torts fait à l’âme le péché mortel
?
Le péché mortel: 1. prive l’âme de la grâce et l’amitié de Dieu; 2. lui fait
perdre le paradis; 3. la prive des mérites acquis et la rend incapable d’en
acquérir de nouveaux; 4. la rend esclave du démon; 5. lui fait mériter
l’enfer et aussi les châtiments de cette vie.
Quelles qualités doit avoir l’accusation des péchés
ou confession ?
Les principales qualités que doit avoir l’accusation des péchés sont au
nombre de cinq: elle doit être humble, entière, sincère, prudente et brève.
Quelle faute commet celui qui, par honte ou par
quelque autre motif coupable, cache volontairement un péché mortel en
confession ?
Celui qui, par honte ou pour quelque autre motif coupable, cache
volontairement un péché mortel en confession, profane le sacrement et se
rend par suite coupable d’un très grave sacrilège.
Les dogmes du Concile de Carthage
«Le Christ est mort pour nos péchés selon les
Écritures» (1Cor 15, 3)
Canon 7. Il a été décidé de même [par
les évêques]: quiconque dit que, dans la prière du Seigneur, les saints
disent: “Remets-nous nos dettes” [Mt 6,
12] non pour eux-mêmes, puisqu'ils n'ont déjà plus besoin de
faire cette demande, mais pour les autres du peuple qui sont pécheurs, et
que c'est la raison pour laquelle chacun des saints ne dit pas: “Remets-moi
mes dettes”, mais “Remets-nous nos dettes” ce qui fait comprendre
que le juste demande plus pour autrui que pour lui-même, qu'il soit
anathème. Ce saint et ce juste était l'apôtre saint Jacques, quand il disait
: “Tous, nous péchons en bien des choses”
[Jc 3, 2]. Pourquoi ajouter “tous”
sinon pour que le mot soit d’accord avec le Psaume où se lit: “N’entre
pas en jugement avec ton serviteur, car nul vivant n'est justifié devant toi”
[Ps 143, 2] ?; et avec la
prière du très sage Salomon: “Il n’y a aucun homme qui n'ait péché”
[1R 8, 46] et avec le livre du
saint homme Job: “Il suspend l'activité des hommes, pour que tout homme
reconnaisse sa faiblesse” [Jb 37, 7];
également avec le saint et juste Daniel, lorsqu'il disait au pluriel: “Nous
avons péché et nous avons commis l'iniquité”
[Dn 9, 5.15], et d'autres paroles
qu'il confesse dans la vérité et l'humilité; pour qu’on ne pense pas, comme
certains le croient, qu’il parle alors non pas de ses péchés, mais plutôt de
ceux de son peuple, il ajoute: “Quand... je priais et que je confessais
mes péchés et les péchés de mon peuple”
[Dn 9, 20] au Seigneur, mon Dieu, il n’a pas voulu dire “nos
péchés” mais il a dit les “péchés de son peuple” et les “siens”
car, prophète, il voyait par avance qu’il se trouverait des hommes qui le
comprendraient bien mal.
Canon 8. Il a été décidé de même [par
les évêques]: ces paroles de la prière du Seigneur où nous disons: “Remets-nous
nos dettes” [Mt 6, 12],
tous ceux qui veulent que les saints les disent par humilité et non en
vérité, qu’ils soient anathèmes. Qui donc admettrait que quelqu’un qui prie
mente, non seulement aux hommes, mais au Seigneur lui-même, en déclarant de
ses lèvres qu’il veut qu’il lui soit pardonné, et qui dit en son cœur qu’il
n'a pas de dettes à se faire remettre ?
La Miséricorde divine
«... Le plus grand pécheur qui en appelle simplement à ma pitié désarme
mon courroux ; Je le justifie par ma Miséricorde insondable et infinie...
Avant de venir comme Juge équitable, j'ouvre toutes grandes les portes de ma
Miséricorde : qui ne veut les franchir doit passer par ma Justice. »
(Sainte Faustine, notes du 6, VI, 1937.)
La dévotion au Christ Miséricordieux :
Le Christ Miséricordieux
Sources: Lecture spirituelle/11
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 09.11.2007 - BENOÎT XVI
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