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Déclaration de Mgr le duc d'Anjou : appel à défendre la Famille et
les droits de l’enfant
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Le 09 janvier 2013 -
(E.S.M.)
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J’appelle aujourd’hui, hors de toute position politique
partisane, tous les Français à défendre les valeurs si chèrement
défendues pendant des siècles par nos aînés et à faire connaître
leur soutien aux défenseurs de la Famille et des droits de l’enfant.
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Le pape Benoît XVI et
Mgr Louis de Bourbon,Duc d'Anjou -
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Déclaration de Mgr le duc d'Anjou : appel à défendre la Famille et
les droits de l’enfant
Le 09 janvier 2013 - E.
S. M. -
Un appel de Mgr le duc d'Anjou à défendre la Famille et les droits de
l’enfant contre le projet de loi pour le mariage pour tous .
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
mes chers compatriotes.
Le monde politique s’est saisi d’un sujet remettant en cause l’institution
universelle et intemporelle qu’est la Famille, ce qui constitue une menace
aux fondements mêmes de notre société. L’humanité tout entière et, en
particulier, notre histoire commune, celle de la France, s’est bâtie sur le
seul socle familial. Mille ans de notre histoire reposent sur une famille
dont je suis l’héritier, le fils aîné, et que j’ai l’immense charge de
représenter auprès de vous.
Or, certains souhaitent que l’institution du mariage, sur laquelle repose
toute la structure familiale, soit banalisée au point de l’étendre aux
personnes du même sexe et, par voie de conséquence, de permettre l’adoption
et donc la filiation d’enfants résultants de cette union.
De tout temps, l’homme et la femme se sont unis, naturellement, pour
concevoir et élever des enfants. Que serions-nous si nos parents, nos aïeux
n’avaient pas suivi ce processus naturel, institutionnalisé et sacralisé
ensuite par le mariage chrétien ? Comment accepter d’établir un droit à
l’enfant au risque d’aller à l’encontre des droits de l’enfant ?
Nos hommes politiques ne peuvent prendre la responsabilité de redéfinir les
lois immémoriales de la nature humaine. Certes, nous devons nous adapter
continuellement aux évolutions de notre société mais certains principes
immuables tels que l’union d’un homme et d’une femme pour fonder une famille
et éduquer des enfants ne peuvent être remis en cause.
Nous avons le devoir de nous manifester auprès des responsables politiques
qui souhaitent traiter ces questions d’une extrême gravité pour leur faire
part de nos réflexions et de nos craintes. Il n’est nullement question de
stigmatiser la communauté homosexuelle, dont je sais qu’elle est loin d’être
unanime sur la question du mariage pour des personnes de même sexe, de
l’adoption des enfants par ces derniers et de leur filiation. Il faut, au
contraire, l’écouter tout en s’assurant que la cellule familiale n’est pas
menacée. Je refuse que cette discussion soit traitée sous un angle
politicien ou idéologique. La défense de l’institution du mariage entre un
homme et une femme est un sujet de civilisation que la France doit aborder
sans passion.
La vision de mes aïeux, et notamment celle d’Hugues Capet, de Saint Louis,
d’Henri IV ou encore de Louis XIV, était de construire, dans l’intérêt de
tous, une Nation française qui rayonnerait pendant des siècles. Elle ne
s’arrêtait pas aux intérêts particuliers susceptibles de compromettre ses
valeurs fondatrices. Mon regretté père, le prince Alphonse, dans la lignée
duquel je m’inscris, disait qu’il « ne saurait y avoir dans quelque société
que ce soit de permanence et de continuité sans le respect des droits
fondamentaux de la Famille qui est la cellule de base de toute société
constituée selon l’ordre naturel et chrétien. Il appartient à chacun d’y
réfléchir. Puisse la miséricorde divine pourvoir à cette utile méditation
pour que chacun se reprenne à espérer. »
J’appelle donc aujourd’hui, hors de toute position politique partisane, tous
les Français à défendre les valeurs si chèrement défendues pendant des
siècles par nos aînés et à faire connaître leur soutien aux défenseurs de la
Famille et des droits de l’enfant. Il en va de notre avenir. Les Français
doivent montrer l’exemple aux autres nations.
Louis de Bourbon, 8 janvier 2012
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Mgr Marc Aillet dénonce l'hystérie anticléricale de l'Etat - 08.01.2013
Sources : Institut duc
d'Anjou -
E.S.M.
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 09.01.2013 - T/Famille
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