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19 Avril 2005
 

Benoît XVI :  Avortement et divorce sont les plaies de notre société

 

Cité du Vatican, le 07 avril 2008  - (E.S.M.) - Le divorce et l'avortement représentent déjà en soi de très graves « plaies » pour la société moderne, mais le fait que personne, par une sorte de « conjuration du silence » déterminée par des raisons idéologiques. C'est ce qu'a dénoncé fermement le pape Benoît XVI qui a reçu au Vatican, les participants à une rencontre promue par l'Institut Jean-Paul II pour des études sur le mariage et la famille de l'Université du Latran.

Les participants à l'audience

Benoît XVI : Avortement et divorce sont les plaies de notre société

La défense de la Vie et de la Famille au centre du Magistère de Benoît XVI - le pape Benoît XVI cherche à ébranler les consciences : « Avortement et le divorce sont les plaies de notre société »

Le divorce et l'avortement représentent déjà en soi de très graves « plaies » pour la société moderne, mais le fait que personne, par une sorte de « conjuration du silence » déterminée par des raisons idéologiques, ne parle des traumatismes et des souffrances que la rupture des mariages et des interruptions de grossesse provoquent, rend cette situation encore plus dramatique. C'est ce qu'a dénoncé fermement le pape Benoît XVI qui a reçu au Vatican, 300 participants au congrès international intitulé "L'onguent sur les blessures", en réponse aux plaies de l'avortement et du divorce, promu par l'Institut pontifical Jean-Paul II d'études sur le mariage et la famille, et en collaboration avec les Chevaliers de Colomb. Le divorce et l'avortement, a dit le pape, représentent des « choix de par leur nature certes différents, parfois mûris dans des circonstances difficiles et dramatiques » mais qui ont en commun, la conséquence de provoquer « en ceux qui les vivent » de véritables « traumatismes » et des « profondes souffrances » dans les personnes et dans les familles impliquées.

Avec le résultat que « les hommes et les femmes de nos jours se trouvent parfois dépouillés et blessés, en marge des voies que nous parcourons, souvent sans que personne n'écoute leur appel à l'aide et ne s'approche de leur peine, pour la soulager et l'apaiser ». Tout cela, pendant que « dans le débat, souvent purement idéologique, on crée à leur égard, une espèce de conjuration du silence ». Le climat culturel actuel est du reste, vraiment à l'origine du phénomène du divorce et de l'avortement : nous vivons, a rappelé le Saint-Père, « dans un contexte culturel marqué par un individualisme croissant, par l'hédonisme et, trop souvent, même par le manque de solidarité et d'un  soutien social adéquat ». C'est même à cause de cela si « la liberté humaine, face aux difficultés de  la vie, est fragilisée par des décisions contraires à l'indissolubilité du lien conjugal ou au respect dû à la vie humaine à peine conçue et encore gardée dans le sein maternel ».

Et, donc, en réaffirmant aussi que le divorce et l'avortement restent des « fautes graves », le Pape a recommandé que, l'Eglise, selon l'exemple de son divin Maître, est confrontée à des personnes réelles, surtout les plus faibles et innocentes mais aussi les autres hommes et femmes, qui en ayant accompli de tels actes, sont tachés par leur faute et portent des blessures intérieures, tout en cherchant la paix et la possibilité de se redresser". Puis il rappelé que "l'Eglise a comme premier devoir de s'approcher de ces personnes avec amour et délicatesse, avec soin et attention maternelle, pour annoncer la proximité miséricordieuse de Dieu en Jésus-Christ. Oui, l'Evangile de l'amour et de la vie est aussi toujours l'Evangile de la miséricorde. A partir de cette miséricorde, l'Eglise cultive une indomptable confiance en l'homme et dans sa capacité à se redresser. Elle sait qu'avec l'aide de la grâce, la liberté humaine est capable du don de soi définitif et fidèle, qui rend possible le mariage d'un homme et d'une femme comme pacte indissoluble et, dans des circonstances difficiles, de gestes extraordinaires de sacrifice et de solidarité pour accueillir la vie d'un nouvel être humain".

"Ainsi, - a poursuivi le Saint-Père - les non prononcés par l'Eglise dans ses indications morales et sur lesquels s'arrête parfois uniquement l'attention de l'opinion publique, sont en réalité de grands oui à la dignité de la personne humaine, à sa vie et à sa capacité d'aimer". Benoît XVI a ensuite parlé des conséquences du divorce et a recommandé que l'attention pastorale soit portée sur les enfants de façon à ce qu'"ils ne soient pas des victimes innocentes des conflits entre parents qui divorcent, et que soit assurée autant que possible la continuité du lien avec leurs parents ainsi qu' avec leurs origines familiales et sociales, indispensable pour une croissance psychologique et humaine équilibrée. Combien de complicités égoïstes sont souvent à la source d'une décision difficile que tant de femmes ont du affronter seules et qui laissent dans leur âme une blessure qui ne cicatrise pas!", s'est exclamé le Pape, en parlant de l'avortement et en faisant sienne l'exhortation de Jean-Paul II dans Evangelium Vitae aux femmes qui ont recouru à l'avortement: "Ne vous laissez pas atteindre par le découragement et n'abandonnez pas l'espérance ! Le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de la réconciliation".

Benoît XVI a conclu en manifestant son intérêt pour "toutes les initiatives pastorales et sociales dédiées à la réconciliation et au soin des personnes blessées par le drame de l'avortement et du divorce" et a assuré qu'il s'agit "d'éléments essentiels pour la construction de cette civilisation de l'amour dont l'humanité n'a jamais eu autant besoin qu'aujourd'hui".

Le congrès du Latran avait le but de sensibiliser la communauté chrétienne à l'accueil des « victimes » qui pour les chrétiens se sont trompées et le thème était formulé significativement comme une invitation à suivre l'exemple du bon samaritain de l'Évangile : « L'huile sur les blessures. Une réponse aux plaies de l'avortement et du divorce ».

Texte intégral du discours du Saint Père Benoît XVI rappelle la très haute vocation de l'être humain, celle d'aimer

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Sources : www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 07.04.2008 - T/Famille

 

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