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Benoît XVI, une méthode fascinante et constructive
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Le 06 mars 2013 -
(E.S.M.)
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Les chercheurs qui aiment poser des questions et qui désirent
élargir la raison ont toujours reconnu dans le témoignage de Benoît
XVI, professeur et pasteur, une méthode fascinante et constructive
essentielle dans le domaine de la recherche scientifique.
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Le pape Benoît XVI
Benoît XVI, une méthode fascinante et constructive
Pèlerin de la foi et de la raison
Le 06 mars 2013 - E.
S. M. -
Au moment où Benoît XVI est devenu, comme il s’est défini lui-même, « un
simple pèlerin qui entame la dernière étape de son pèlerinage sur cette
terre » il a été impossible de ne pas se rappeler de son homélie du 16 avril
2012 (jour de son 85e anniversaire) : « Je me trouve face à la dernière
partie de ma vie et je ne sais pas ce qui m’attend. Je sais cependant qu’Il
est ressuscité, que sa lumière est plus forte que toute obscurité ; que la
bonté de Dieu est plus forte que tout mal de ce monde. Cela m’aide à avancer
avec assurance ».
Ce qui frappe toujours chez lui est le sens du caractère dramatique de la
vie, vécu entre émerveillement et réalisme. Ce regard, si profondément
humain et réaliste face au mystère de la vie, toujours accompagné par une
forme d’optimisme radical, car fondé sur l’expérience d’un bien présent.
Les chercheurs qui aiment poser des questions et qui désirent élargir la
raison ont toujours reconnu dans le témoignage de Benoît XVI, professeur et
pasteur, une méthode fascinante et constructive essentielle dans le domaine
de la recherche scientifique. Depuis l’époque de ses leçons en Carinthie, il
corrigeait les positions nihilistes et sans espérance par un puissant
témoignage de positivité : « Le monde n’est pas un produit de l’obscur et de
l’absurde. Il vient de la compréhension, il vient de la liberté et il vient
d’une beauté qui est amour. Et voir cela nous donne le courage qui nous fait
vivre ».
Dans son discours à l’occasion du cinquantième anniversaire de la fondation
de la faculté de médecine de l’Université catholique du Sacré-Cœur, en mai
2012, se référant à son intervention au Collège des Bernardins de 2008, il
soulignait que « la recherche scientifique et la question du sens
jaillissent d'une unique source, le Logos qui préside à l'œuvre de la
création et qui guide l'intelligence de l'histoire […] Vécue dans son
intégralité, la recherche est illuminée par la science et la foi et tire de
ces deux ‘ailes’ une impulsion et un élan ». Dans tout son enseignement,
jusqu’à ses encycliques, il a regardé et demandé aux chercheurs de regarder
toujours la réalité de l’homme dans sa totalité. D’une manière non «
spiritualiste », mais également attentive à ses aspects biologiques. « La
vie biologique en soi est un don, et pourtant elle est entourée par une
profonde question. Elle ne devient un vrai don que si, avec celle-ci, on
peut donner une promesse qui est plus forte que toute mésaventure ».
Bien qu’il n’ait pas pu parler à l’université « La Sapienza » de Rome, dans
le texte diffusé par la suite (où il cite la réciprocité entre scientia et
tristitia chez saint Augustin) nous avons pu lire que « le simple savoir
rend tristes, car le savoir doit chercher la vérité dont la connaissance a
pour but la connaissance du bien […] tel est l’optimisme de la foi
chrétienne, car à celle-ci a été accordée la vision du Logos qui dans
l’incarnation de Dieu s’est révélée comme le Bien, comme la Bonté même ».
Telle est la racine de l’optimisme et du choix que Benoît XVI a voulu faire
pour ce Bien dont il fait l’expérience et il nous demande à tous d’apprendre
à aimer : le Christ ressuscité et son Eglise. Comme l’a écrit Isaac le
Syrien : « Il n’existe qu’un seul péché, ne pas croire au Christ ressuscité.
Tous les autres péchés ne sont rien, car Dieu nous a donné le repentir pour
les expier ».
Augusto Pessina
Sources : L’Osservatore
Romano
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 06.03.2013 - T/Benoît XVI
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