Message de Mgr Marc Aillet, sur le
projet de loi concernant le nouveau statut de « beau-parent » |
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Le 06 mars 2009 -
(E.S.M.)
- La dignité de la personne humaine exige que soit respectée la
nature profonde de la famille basée sur un père et une mère dans la
perspective d’une union stable.
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Mgr Marc Aillet
Message de Mgr Marc Aillet, sur le projet de loi concernant le nouveau
statut de « beau-parent »
Brèves
Le 06 mars 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- La dignité de la personne humaine exige que soit respectée la nature
profonde de la famille basée sur un père et une mère dans la perspective
d’une union stable.
Le Président de la République souhaite que le Parlement étudie un projet de
loi sur un “statut du beau-parent”, afin de “reconnaitre des droits et
devoirs aux adultes qui élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs”.
La plupart des associations familiales, UNAF en tête, avec l’appui remarqué
des AFC, ont fait connaître leur opposition à cette initiative.
Outre le fait qu’il n’existe pas de droit à l’enfant mais bien d’un droit de
l’enfant, les conséquences d’une telle disposition seraient contraires au
bien de la société.
En effet, l’enfant subirait le préjudice de se voir imposée la « paternité »
du premier compagnon venu et de ceux qui pourraient lui succéder, sans
parler d’éventuels droits de visite en cas de nouvelle rupture.
Mais encore, et là est le plus grave, est ouverte la possibilité pour des
couples de même sexe d’adopter des enfants.
L’éducation d’un jeune, passant par le rapport à l’altérité, ne peut se
faire que s’il évolue dans un contexte familial marqué par la différence
sexuelle.
Le modèle éducatif du « rapport au même » pourrait porter gravement atteinte
à la santé psychique et à la capacité d’une personne à s’insérer dans la
société.
A la suite de nombreux politiques et responsables du monde associatif, je
dénonce cette manœuvre organisée par certains lobbys, qui, sous couvert
d’altruisme, cache une volonté sournoise de briser les repères fondamentaux
inscrits dans le cœur de tout être humain.
Aussi, j’invite toutes les personnes de bonne volonté à se mobiliser contre
ce nouvel outrage fait à la famille, actuellement si fragilisée.
Face à une telle situation, on est en droit d’attendre une politique plus
protectrice de cette cellule de base de la société.
+ Mgr Aillet
Evêque de Bayonne Lescar et Oloron.
Sources : diocese-bayonne
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 06.03.2009 -
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