Instruction Memoriale Domini |
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Le 05 février 2009 -
(E.S.M.)
- L'instruction Memoriale Domini, qui revêt une grande importance
pour le sujet de cet ouvrage est présentée ici dans sa version française
officielle publiée par La Documentation catholique, n° 1544, 20 juillet
1969, pp. 669 sq. Le texte officiel a été publié aux AAS, 61 (11969) pp.
541-547.
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Fra Angelico,
L’Institution de l’Eucharistie
Instruction Memoriale Domini
L'instruction Memoriale Domini, qui revêt une grande importance
pour le sujet de cet ouvrage est présentée ici dans sa version française
officielle publiée par La Documentation catholique, n° 1544, 20 juillet
1969, pp. 669 sq. Le texte officiel a été publié aux AAS, 61 (11969) pp.
541-547.
Elle est présentée dans
le texte avec des titres afin de faciliter sa lecture et son étude. La
subdivision en paragraphes numérotés - les chiffres entre crochets de
[1] à [19] — est aussi propre à l'auteur et elle sert de référence à ses
commentaires. Les chiffres en gras
(1273 à 1291)
correspondent à la version de l'Enchiridion Vaticanum (tome III).
Sacrée Congrégation pour le Culte Divin
A. Explication liminaire
L'instruction ci-après, qui a été transmise aux Conférences épiscopales
afin qu'elles en fassent un examen approfondi et attentif, est publiée
afin que tous soient très clairement informés du fondement et des
circonstances sur lesquels s'est appuyée la procédure suivie par le
Siège Apostolique.
Instruction sur la façon de distribuer la
communion
B. Exposé du problème
L'Eucharistie et les rites de l'Église
1273 [1] En célébrant le mémorial du Seigneur, l'Église témoigne par le
rite lui-même, de la foi et de l'adoration adressées au Christ, présent
dans le sacrifice et offert en nourriture à ceux qui participent à la
table eucharistique.
[2] C'est pourquoi elle tient beaucoup à ce que l'Eucharistie soit
célébrée de la façon la plus digne possible et qu'on y participe de la
manière la plus fructueuse, en gardant de façon intacte la tradition qui
arrive jusqu'à nous à travers un certain développement dont les
richesses sont passées dans les usages et la vie de l'Église. Les
documents historiques nous montrent en effet que la façon de célébrer et
de consommer la Sainte Eucharistie a été multiforme.
La réforme liturgique
[3] A notre époque également des changements importants et nombreux ont
été introduits dans le rite de la célébration de l'Eucharistie, afin
qu'il réponde mieux aux besoins spirituels et psychologiques des hommes
d'aujourd'hui. De plus, dans la discipline relative au mode de
participation des fidèles au divin sacrement a été rétabli, dans
certaines circonstances, l'usage de la communion sous les deux espèces
du pain et du vin, qui était autrefois commun, également dans le rite
latin, et qui ensuite est progressivement tombé en désuétude. L'état de
choses ainsi instauré s'était déjà généralisé au moment du Concile de
Trente, lequel le sanctionna et le défendit par une doctrine dogmatique,
parce qu'il convenait à la situation de cette époque.
(Voir Concile de Trente, Sess. XXI,
Doctrina de communione sub utraque specie et parvulorum : Denz.
1726-1727 (9)0); Sess. XXII, Decretum super petitionem concessionis
calicis : Denz. 1760)
Introduction de la communion dans la main sans
autorisation
1274 [4] Avec les réformes indiquées, le signe du banquet eucharistique
et l'accomplissement fidèle du mandat du Christ sont devenus plus
manifestes et vivants. Mais en même temps, ces dernières années, la
participation plus complète à la célébration eucharistique, exprimée par
la communion sacramentelle, a suscité ça et là le désir de revenir à
l'ancien usage de déposer le pain eucharistique dans la main du fidèle,
lequel se communie lui-même en le portant à sa bouche.
Plus encore, dans quelques communautés et en certains lieux ce rite a
été pratiqué, sans que la demande n'en ait été faite auparavant auprès
du Siège Apostolique et parfois cette pratique a été introduite sans que
les fidèles y aient été préparés convenablement.
C. Le rite de la communion dans la
bouche
La pratique primitive
1275 [5] II est vrai que, selon l'usage ancien, les fidèles ont pu
autrefois recevoir cet aliment divin dans la main et le porter eux-mêmes
à la bouche. Il est également vrai que, dans des temps très anciens, ils
ont pu emporter le Saint Sacrement avec eux, depuis l'endroit où était
célébré le Saint Sacrifice, avant tout pour s'en servir comme viatique
dans le cas où ils auraient à affronter la mort pour confesser leur foi.
Cependant, les prescriptions de l'Église et les textes des Pères
attestent abondamment le très profond respect et les très grandes
précautions qui entouraient la sainte Eucharistie. Ainsi : «
Que
personne... ne mange cette chair s'il ne l'a auparavant adorée » ;
(SAINT AUGUSTIN : Enarrationes in
Psalmos, 98, PL, XXXVII, 1264) et à
quiconque la mange est adressé cet avertissement : «
Reçois ceci, en
veillant à n'en rien perdre » ;
(SAINT CYRILLE DE JÉRUSALEM,
Catecheses Mystagogicae, 5,21 ; PG, XXXIII, 1126)
: « c'est en effet le Corps du Christ
».
(SAINT HYPPOLYTE, Traditio
Apostolica, n. 37 : Dom Botte, 1963, p. 84)
1276 [6] De plus, le soin et le ministère du Corps et du Sang du Christ
étaient confiés d'une façon toute spéciale aux ministres sacrés ou aux
hommes désignés à cet effet : « Après que celui qui préside a récité les
prières et que le peuple tout entier a acclamé, ceux que nous appelons
les diacres distribuent à tous ceux qui sont présents, et portent aux
absents, le pain, le vin et l'eau sur lesquels ont été données les
grâces ».
(SAINT JUSTIN, Apologie, 1,65; PG, VI,
427)
Aussi, la fonction de porter la Sainte Eucharistie aux absents ne
tarda-t-elle pas à être confiée uniquement aux ministres sacrés, afin de
mieux assurer la révérence due au Corps du Christ, et en même temps de
mieux répondre aux besoins des fidèles.
Changement de l'usage primitif
[7] Le temps passant, lorsque la vérité et l'efficacité du mystère
eucharistique, ainsi que la présence du Christ en lui, ont été scrutés
plus en profondeur, le sens de la révérence due à ce Très Saint
Sacrement et de l'humilité avec laquelle il doit être reçu ont exigé que
soit introduite la coutume que ce soit le ministre lui-même qui dépose
sur la langue du communiant une parcelle de pain consacré.
I
Raisons de conserver la pratique de la
communion dans la bouche
1277 [8] Compte tenu de la situation actuelle de l'Église dans le monde
entier, cette façon de distribuer la sainte communion doit être
conservée, non seulement parce qu'elle a derrière elle une tradition
multiséculaire, mais surtout parce qu'elle exprime la révérence des
fidèles envers l'Eucharistie.
Par ailleurs, cet usage ne blesse en rien la dignité de la personne de
ceux qui s'approchent de ce sacrement si élevé, et il est propre à la
préparation requise pour recevoir le Corps du Seigneur de la façon la
plus fructueuse possible.
(SAINT AUGUSTIN, Enarrationes in Psalmos, 98, 9
; PL, XXXVII, 1264-1265)
[9] Cette révérence exprime bien la communion, non pas « d'un pain et
d'une boisson ordinaires »,
(SAINT JUSTIN, Apologie, 1, 66; PG, VI, 427; Voir
également SAINT IRÉNÉE, Adversus Haereses, 1, 4, c. 18, n. 5; PG,
VII, 1028-1029) mais du Corps et du Sang du
Seigneur, en vertu de laquelle « le peuple de Dieu participe aux biens
du sacrifice pascal, réactualise l'alliance nouvelle scellée une fois
pour toutes par Dieu avec les hommes dans le Sang du Christ, et dans la
foi et l'espérance préfigure et anticipe le banquet eschatologique dans
le Royaume du Père ».
(Sacrée Congrégation des Rites, Instruction
Eucharisticum Mysterium, n. 3 a, AASLIX(1967),p. 541)
1278 [10] Pour le reste, à travers cette façon d'agir qui doit déjà être
considérée traditionnelle, on s'assure plus efficacement que la sainte
communion sera administrée avec la révérence, le décorum et la dignité
qui lui sont dûs de sorte que soit écarté tout danger de profanation des
espèces eucharistiques, dans lesquelles, « d'une façon unique, le Christ
total et tout entier, Dieu et homme, se trouve présent substantiellement
et sous un mode permanent » ; (Sainte
Congrégation des Rites, Instruction Eucharisticum Mysterium, n.
9, p. 457) et pour que l'on conserve avec
diligence tout le soin constamment recommandé par l'Église en ce qui
concerne les fragments du pain consacré : « Ce que tu as laissé tomber,
considère que c'est comme une partie de tes membres qui a été amputée
».
(SAINT CYRILLE DE JÉRUSAI.EM,
Catecheses Mystagogicae, 5,21 ; PG, XXXIII, 1126)
I
D. Le pape décide de ne pas autoriser
la communion dans la main
I
La consultation de l'épiscopat latin
1279 [11] Aussi, pour toutes les raisons énoncées ci-après, comme un
petit nombre de Conférences épiscopales et certains évêques à titre
individuel avaient sollicité que sur leur territoire soit admis l'usage
de déposer le pain consacré dans les mains des fidèles, le Souverain
Pontife a-t-il décidé de demander à tous les évêques de l'Église latine
ce qu'ils pensent de l'opportunité d'introduire ce rite.
Avertissement sur les dangers qu'impliquerait
ce changement
[12] En effet, un changement apporté, dans une matière si importante, à
un usage qui s'appuie sur une tradition très ancienne et vénérable, non
seulement touche à la discipline, mais peut aussi comporter des dangers
qui, comme on le craint, naîtraient éventuellement de cette nouvelle
manière de distribuer la sainte communion, c'est-à-dire : une moindre
révérence envers l'auguste sacrement de l'autel; une profanation de ce
sacrement ; ou une altération de la vraie doctrine. [ndlr :
se référer aux cérémonies, telles que mariages,
enterrements etc... où toute l'assemblée,
(dont une grande partie n'est pas pratiquante) se lève d'un seul
homme et va communier ... ]
Résultats de l'enquête
1280 [13] C'est pourquoi trois questions ont été posées aux évêques,
dont les réponses s'établissent ainsi à la date du 12 mars 1969 :
1. Pensez-vous qu'il faille exaucer le vœu que, outre la manière
traditionnelle, soit également autorisé le rite de la réception de la
communion dans la main ?
- Placet
(oui)
: 567 ;
- Non placet
(non)
: 1233
- Placet juxta modum (oui, avec réserves)
: 315
- Réponses non valides : 20.
2. Aimeriez-vous que ce nouveau rite soit expérimenté d'abord dans de
petites communautés, avec l'autorisation de l'Ordinaire du lieu ?
- Placet :751
- Non placet : 1125
- Réponses non valides : 70.
3. Pensez-vous qu'après une bonne préparation catéchétique, les fidèles
accepteraient volontiers ce nouveau rite ?
- Placet : 835 ;
- Non placet : 1185
- Réponses non valides : 128.
[14] En conséquence, à partir des réponses obtenues, il est évident
qu'une forte majorité d'évêques estiment que rien ne doit être changé à
la discipline actuelle ; et que si on la changeait cela offenserait le
sentiment et la sensibilité spirituelle de ces évêques et de nombreux
fidèles.
(ndlr : c'est
ce que le pape Benoît XVI a clairement précisé dans sa
Lettre aux évêques accompagnant la publication du Motu proprio)
Décision définitive du pape
1281 [15] C'est pourquoi, compte tenu des remarques et des conseils de
ceux que « l'Esprit saint a constitués épiscopes pour gouverner » les
Églises,
(Ac 20, 28) eu égard à la
gravité du sujet et à la valeur des arguments invoqués, il n'a pas paru
opportun au Souverain Pontife de changer la façon selon laquelle depuis
longtemps est administrée la Sainte Communion aux fidèles.
Dispositif
[16] Aussi, le Siège apostolique exhorte-t-il de façon véhémente les
évêques, les prêtres et les fidèles à se soumettre diligemment à la loi
en vigueur une fois encore confirmée, en prenant en considération tant
le jugement émis par la majorité de l'épiscopat catholique que la forme
utilisée actuellement dans la sainte liturgie, et enfin le bien commun
de l'Église.
Attitude à adopter face aux situations
irrégulières
1282 [17] Mais au cas où se serait déjà enraciné, dans un endroit
particulier, l'usage contraire, c'est-à-dire celui de déposer la sainte
communion dans la main, le Saint-Siège, afin d'aider les Conférences
épiscopales à accomplir leur tâche pastorale, devenue souvent plus
difficile que jamais dans les circonstances actuelles, confie à ces
mêmes Conférences la charge et le devoir de peser avec soin les
circonstances particulières qui pourraient exister,
à condition
cependant de prévenir tout danger de manque de révérence ou d'opinions
fausses qui pourraient s'insinuer dans les esprits au sujet de la Très
Sainte Eucharistie, et d'éviter soigneusement tous autres inconvénients.
Procédure à suivre pour demander l'induit 1283 [18] Dorénavant, dans ces
cas précis, et afin que cet usage soit correctement ordonné, les
Conférences épiscopales, après prudent examen, procéderont aux
consultations opportunes, par vote secret et à la majorité des deux
tiers. Ces consultations seront ensuite soumises au Saint-Siège, pour en
recevoir la nécessaire confirmation,
(Con. Œcum. Vat. II, Décr.
Christus Dominus, n. 38, 4; AAS, 58 (1966), p. 693)
accompagnées d'un exposé précis des causes qui les ont motivées.
Le
Saint-Siège examinera chaque cas attentivement, en tenant compte des
liens existant entre les différentes églises locales, ainsi qu'entre
chacune d'elles et l'Église universelle, afin de promouvoir le bien
commun et l'édification commune, et afin que l'exemple mutuel accroisse
la foi et la piété.
E. Conclusion
[19] Cette instruction, rédigée par mandat spécial du Souverain Pontife
Paul VI, a été approuvée par lui-même, en vertu de son autorité
apostolique, le 28 mai 1969, et il a décidé qu'elle soit portée à la
connaissance des évêques par l'intermédiaire des présidents des
Conférences épiscopales. Nonobstant toutes dispositions contraires.
À Rome, le 29 mai 1969
Benno, card. Gut, Préfet.
A. Bugnini, secrétaire.
3) Lettre pastorale accompagnant l'instruction
Memoriale Domini
La Sacrée Congrégation pour le Culte Divin a envoyé
cette lettre, traduite dans leur langue, à ceux qui ont demandé
l'indult. Texte français orignal, publié dans La Documentation
catholique n° 1544 du 20 juillet 1969, pp. 671-672.
En matière pastorale, cette instruction
[Memoriale Domini]
est complétée par une lettre par laquelle est concédée aux
Conférences épiscopales l’indult pour distribuer la sainte communion
dans la main des fidèles, lorsque toutes les conditions requises sont
réunies.
Révérendissime (La Sacrée
Congrégation pour le Culte Divin a envoyé cette lettre, traduite dans
leur langue, à ceux qui ont demandé l'induit)
1284 – En réponse à la
demande présentée par Votre Conférence Épiscopale sur la permission de
distribuer la Communion en déposant l'hostie dans la main des fidèles,
je suis en mesure de vous transmettre la communication suivante:
Tout en rappelant ce qui fait l'objet de l'Instruction
ci-jointe, en date du 29 mai 1969, sur le maintien en vigueur de l'usage
traditionnel, le Saint-père a pris en considération les motifs invoqués
à l'appui de Votre demande et les résultats du vote qui est intervenu à
ce sujet. Il accorde que, sur le territoire de Votre Conférence
Épiscopale, chaque Évêque, selon sa prudence et sa conscience, puisse
autoriser dans son diocèse l'introduction du nouveau rite pour
distribuer la Communion, à condition que soient évités toute occasion de
surprise de la part des fidèles et tout danger d'irrévérence envers
l'Eucharistie.
1285 – Pour cela, on tiendra compte des normes
suivantes:
1. La nouvelle manière de communier ne devra pas être
imposée d'une manière qui exclurait l'usage traditionnel. Il importe
notamment que chaque fidèle ait la possibilité de recevoir la Communion
sur la langue, là où sera concédé légitimement le nouvel usage et
lorsque viendront communier en même temps d'autres personnes qui
recevront l'hostie dans la main. En effet, les deux manières de
communier peuvent coexister sans difficulté dans la même action
liturgique. Cela, pour que personne ne trouve dans le nouveau rite une
cause de trouble à sa propre sensibilité spirituelle envers
l'Eucharistie et pour que ce Sacrement, de sa nature source et cause
d'unité, ne devienne pas une occasion de désaccord entre les fidèles.
1286 – 2. Le rite de la
Communion donnée dans la main du fidèle ne doit pas être appliqué sans
discrétion. En effet, puisqu'il s'agit d'une attitude humaine, elle est
liée à la sensibilité et à la préparation de celui qui la prend. Il
convient donc de t'introduire graduellement, en commençant par des
groupes et des milieux qualifiés et plus préparés. Il est nécessaire
surtout de faire précéder cette introduction par une catéchèse adéquate,
afin que les fidèles comprennent exactement la signification du geste et
accomplissent celui-ci avec le respect dû au Sacrement. Le résultat de
cette catéchèse doit être d'exclure quelque apparence que ce soit de
fléchissement dans la conscience de l’Église sur la foi en la présence
eucharistique, et aussi quelque danger que ce soit ou simplement
apparence de danger de profanation.
1287 – 3. La possibilité
offerte au fidèle de recevoir dans la main et de porter à la bouche le
pain eucharistique ne doit pas lui offrir l'occasion de le considérer
comme un pain ordinaire ou une chose sacrée quelconque; elle doit, au
contraire, augmenter en lui le sens de sa dignité de membre du Corps
Mystique du Christ, dans lequel il est inséré par le Baptême et par la
grâce de l'Eucharistie, et aussi accroître sa foi en la grande réalité
du Corps et du Sang du Seigneur qu'il touche de ses mains. Son attitude
de respect sera proportionnée à ce qu'il accomplit.
1288 – 4. Quant à la
manière de faire, on pourra suivre les indications de la tradition
ancienne, qui mettait en relief la fonction ministérielle du prêtre et
du diacre, en faisant déposer l'hostie par ceux-ci dans la main du
communiant. On pourra cependant adopter aussi une manière plus simple,
en laissant le fidèle prendre directement l'hostie dans le vase sacré.
En tout cas, le fidèle devra consommer l'hostie avant de retourner à sa
place, et l'assistance du ministre sera soulignée par la formule
habituelle « Le Corps du Christ », à laquelle le fidèle répondra: « Amen
».
1289 – 5. Quelle que soit
la forme adoptée, qu'on fasse attention à ne pas laisser tomber ni se
disperser des fragments du pain eucharistique, comme aussi à la
propreté convenable des mains et à la bonne tenue des gestes selon les
usages des divers peuples.
1290 – 6. Dans le cas de
la Communion sous les deux espèces distribuée par intinction, il n'est
jamais permis de déposer dans la main du fidèle l'hostie trempée dans le
Sang du Seigneur.
1291 – 7. Les Évêques qui
auront permis l'introduction du nouveau mode de communion sont priés
d'envoyer à cette Sacrée Congrégation, d'ici six mois, un rapport sur le
résultat de cette concession.
Je profite de l'occasion pour Vous exprimer,
Révérendissime, mes sentiments de profonde estime.
Benno Card. Gut,
Préfet
A. Bugnini, Secrétaire
Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 05.02.2009 -
T/Benoît XVI |