Benoît XVI demande de prier pour la
famille chrétienne, fidèle au sacrement du mariage
Cité du Vatican, le 03 septembre 2008 -
(E.S.M.)- Le mariage est sans aucun doute une des réalités les plus
attaquées dans notre société.
Dans le consortium sur la famille, le pape Jean Paul II pointaient les
signes d’une décadence préoccupante des valeurs fondamentales de la
famille: commentaire de l’intention missionnaire donné par Benoît
XVI pour le mois
de septembre 2008.
La famille, fidèle au
sacrement du mariage
Benoît XVI demande de prier pour la famille chrétienne, fidèle au sacrement
du mariage
Intention missionnaire
Le 03 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- « Pour que chaque famille chrétienne, fidèle
au sacrement du mariage, cultive les valeurs de l’amour et de la communion,
afin qu’elle puisse être une petite communauté évangélisante, ouverte et
sensible aux besoins matériels et spirituels de ses frères ».
Voici le commentaire de l’intention missionnaire donné par le Saint Père
Benoît XVI pour le mois
de septembre 2008.
Le mariage est sans aucun doute une des réalités les plus attaquées dans
notre société. Dans une culture relativiste et vidée de l’idée du Créateur,
l’homme tend à devenir le centre et la mesure de toute chose. Il ne se
reconnaît plus comme créature, il pense que sa vie et son corps lui
appartiennent comme un don absolu. Il ne cherche pas une finalité ultime à
son existence, un but qui transcende ce qui est immédiat, tangible et
agréable.
Dans le
Consortium sur la famille, le pape Jean Paul II pointaient les
signes d’une décadence préoccupante des valeurs fondamentales de la famille
: « une conception erronée de l’indépendance des époux dans la théorie et
dans la pratique ; de graves ambigüités sur le lien d’autorité entre parents
et enfants ; souvent des difficultés concrètes dans la transmissions des
valeurs ; un nombre croissant de divorces ; le fléau de l’avortement ; le
recours toujours plus fréquent à la stérilisation et l’instauration d’une
véritable mentalité contraceptive » (FC, 6)
Une fausse idée de la liberté s’est répandue, elle présente les engagements
pris pour toute la vie comme quelque chose qui, loin de réaliser pleinement
la liberté dans le don de soi, se transforme en une charge non désirée.
Chaque homme a une vocation à l’amour par le fait même d’être homme, créé à
l’image et à la ressemblance de Dieu. Pour la majorité des hommes et des
femmes, cette vocation à l’amour trouve sa plénitude dans le mariage. Les
autres sont appelés à la plénitude de l’amour dans le célibat ou la
virginité.
Les époux doivent vivre leur don réciproque en donnant leur vie pour
l’autre, à l’image du Christ qui aime son Église et se livre pour elle
(Cf Eph 5, 25) La charité conjugale est la façon
dont les époux vivent la charité du Christ lui-même qui se donne sur la
croix.
La vie véritable ne peut germer que là où il y a l’amour.
De l’amour mutuel
des époux, naissent des enfants. Ils ne désirent pas que leur père et que
leur mère les aiment séparément mais ils veulent appartenir à cet amour
unique qui fait des époux « une seule chair », une seule réalité. «
L’expérience d’être accueilli et aimé par Dieu et par nos parents est le
fondement solide qui favorise toujours la croissance et le développement
authentique de l’homme, qui nous aide à mûrir au long du chemin vers la
vérité et vers l’amour et qui nous fait sortir de nous-mêmes pour entrer en
communion avec les autres et avec Dieu ». (Benoît XVI,
Homélie du 9 juillet 2006, Valence).
Seul le véritable amour peut être exclusif, unique et pour toute la vie.
C’est seulement sous cette forme que l’amour est digne de la personne
humaine, c’est ainsi qu’il réalise cette relation spécifique inscrite dans
le dessein du Créateur : « homme et femme, Il les créa ».
(Gen 1, 27).
A travers le sacrement de mariage, Dieu bénit et élève l’amour humain en
renforçant et en assainissant la volonté des époux afin qu’ils puissent
s’aimer, vaincre la menace de l’égoïsme, de l’usure et du manque de pardon.
Cet amour vrai, élevé par la grâce du sacrement, se transforme en source de
communion pour tous les membres de la famille et les rend sensibles à la
nécessité de chacun d’entre eux.
Une véritable communion reste toujours ouverte, elle sait créer des liens et
élargir toujours ses dimensions. Chaque famille doit être accueillante,
attentive aux besoins de ceux que Dieu met sur notre route. L’amour est
toujours dynamique, il ne reste jamais à part. Chaque famille doit devenir
une communauté missionnaire où on vit et transmet l’amour du Christ qui est
à la base de la relation réciproque. Déjà animée de l’esprit missionnaire
en son sein propre, l’Église domestique est appelée à devenir un signe
lumineux de la présence du Christ et de son amour pour les personnes qui se
sont éloignées de la foi, pour les familles qui ne croient pas encore et
même pour les familles chrétiennes qui ne vivent plus en cohérence avec la
foi reçue : « par son exemple et par son témoignage » elle est appelée à
illuminer « ceux qui cherchent la vérité ». »
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Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité) - 03.09.2008 -
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