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19 Avril 2005
 

RAPPORT DU CARREFOUR B DE LANGUE FRANÇAISE: Mgr Robert LE GALL

 

 Assemblée Synodale

RAPPORT DU CARREFOUR B DE LANGUE FRANÇAISE 15.10.2005:

 S. Exc. Mgr Robert LE GALL, O.S.B., Évêque de Mende (FRANCE)

- RAPPORT DU CARREFOUR B DE LANGUE FRANÇAISE

- NDLR:  REACTION

RAPPORT DU CARREFOUR B DE LANGUE FRANÇAISE 15.10.2005: S. Exc. Mgr Robert LE GALL, O.S.B., Évêque de Mende

Lors de la première rencontre de notre Groupe linguistique français (B), le mercredi 5 octobre 2005, nous avons retenu trois questions :
- Le dimanche et la famille : Le dimanche est un tout qu’il faut inviter à vivre en famille, dans la joie de ce jour festif au centre duquel se trouve la messe.
- Nous avons abordé l’importance de la messe quotidienne dans la vie du prêtre , évoqué les questions des intentions de messe et la nécessité de parler du diacre dans notre Synode.
- Nous avons aussi commencé de parler de la situation des divorcés remariés .

Hier toute la journée et ce matin, nous nous sommes retrouvés dans notre Groupe linguistique. Chacun a pu exprimer ce qu’il avait particulièrement retenu dans les journées où nous nous sommes écoutés les uns les autres en Congrégation générale. Nous avons mis nos matières dans un ordre logique et avons préparé 19 propositions traitant des questions suivantes:

- Le premier point porte sur le Mysterium fidei qu’est l’Eucharistie, avec la nécessité d’une catéchèse de fond portant sur la foi dans ce mystère.
- Nous avons souhaité que le Synode redise avec force l a sanctification du dimanche que nos sociétés doivent respecter .
- L’assemblée dominicale doit garder un caractère familial au sens large. La famille proprement dite doit trouver son identité d’église domestique, lieu d’initiation à la prière.
- L’ars celebrandi, ce nous semble, doit s’étendre aux divers acteurs liturgiques, des ministres ordonnés aux ministres institués, jusqu'à tous les participants à l’Eucharistie, pour que la liturgie soit plus belle et plus capable de nourrir les uns et les autres .
- Plus concrètement, la table de la Parole suppose la qualité de la lecture, la préparation et même l’institution des lecteurs (Proposition 8). Pour la table de la liturgie proprement eucharistique, on souhaite que la richesse des diverses Prières eucharistiques soit mise en évidence par une catéchèse mystagogique appropriée.
- Il nous paraît important de souligner que le sacrifice du Christ est bien le cœur de la messe, don du Seigneur jusqu’au bout pour l’amour de son Père et des siens. Cela induit une « culture eucharistique », capable d’aider et d’inspirer notre monde bouleversé par la violence et la guerre (Proposition 11).
- L’épiclèse exprime l’action de l’Esprit saint sur les dons et sur l’assemblée.
- La question des célébrations dominicales en l’attente de prêtre se pose alors.
- L’adoration eucharistique trouve de nos jours, surtout près des jeunes, un intérêt renouvelé.
- Les conséquences sociales de nos célébrations eucharistiques : la communion et l’Ite missa est, nous invitent à un engagement de solidarité sociale ou économique
- Pour l’inculturation, tenir ensemble et l’unité de la foi et l’adaptation de nos liturgies.
- En ce qui concerne les situations matrimoniales irrégulières, comment les pasteurs peuvent-ils tenir compte des cas personnels?
- Pour la communion sacramentelle entre nos Églises, il est nécessaire d’observer les directives de l’Église tout en étant attentif à des situations particulières.
- Une attention particulière aux handicapés physiques ou mentaux doit leur laisser la possibilité, dans leur foi, assistés par leurs familles ou leurs communautés, d’avoir accès à la communion eucharistique.

_______________________________

NDLR : Pour mieux comprendre le rapport du carrefour B de langue française (il y a deux groupes), remis ce jour par le groupe de Mgr Le Gall, il nous a paru opportun de faire un bref retour en arrière:

Le Cardinal Jan P. Schotte, C.I.C.M. (décédé) Secrétaire Général, aidé par les Membres du Conseil Ordinaire, la Secrétairerie Générale du Synode des Évêques a entrepris la préparation de la XI ème Assemblée Générale Ordinaire avec la rédaction des Lineamenta . Ce document, publié au début de l’année 2004 , visait à susciter une vaste réflexion ecclésiale sur le Mystère de l’Eucharistie, célébré et adoré dans les diocèses et dans les communautés de l’Église catholique et annoncé au monde entier .

Ce document est précédé de l' Avant-Propos que voici:

Vers la fin des travaux de la X ème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques en octobre 2001, il fut demandé aux Pères de proposer un thème pour l'Assemblée successive. Et l'argument de l'Eucharistie se trouva parmi les différentes suggestions avancées. À son tour, la consultation habituelle des Conférences épiscopales, des Églises orientales sui iuris, des Dicastères de la Curie Romaine et de l’Union des Supérieurs Généraux indiqua ce même thème de l'Eucharistie comme prioritaire et ce, suivant une convergence d'opinions tout à fait particulière. Les membres du Conseil Ordinaire de la Secrétairerie Générale eux-mêmes se sont prononcés dans ce sens. Et c'est ce thème que le Saint-Père a choisi et décidé d'offrir à la méditation collégiale des évêques réunis au cours de la XI ème Assemblée Générale Ordinaire. Réévocant la doctrine et le langage conciliaires de Vatican II, le thème est formulé comme suit : Eucharistia fons et culmen vitæ et missionis Ecclesiæ.  ( EUCHARISTIE : source et sommet de la vie et de la mission de l'Église)

Il revint ensuite au Conseil de la Secrétairerie Générale de consacrer à ce titre plusieurs sessions de travail qui, avec l'aide d'experts , ont abouti au présent document des Lineamenta .

Comme on le sait, il s'agit là de la première étape de la consultation universelle qui permettra à toutes les Églises particulières de par le monde d'entrer dans le processus synodal à travers la réflexion, la prière et les suggestions les plus opportunes afin de permettre la préparation de l'Instrumentum laboris ( Instrumentum laboris ) qui constituera ensuite l'ordre du jour de l'Assemblée synodale.

La consultation en vue de l'Assemblée synodale future enregistre une nouveauté dans l'histoire du Synode des Évêques : le thème. En effet, ce thème correspond à celui d'une Encyclique pontificale récente sur l'Eucharistie dans son rapport vital avec l'Église, ECCLESIA DE EUCHARISTIA – Lettre Encyclique – Jean-Paul II – 17 avril 2003 .   Une telle circonstance mérite d'être prise en considération, du fait de son influence directe sur la consultation et sur les travaux synodaux à proprement parler .

Il n'y a rien d'étonnant à ce qu'un Synode soit appelé à traiter une matière faisant partie du Magistère pontifical ordinaire. Ce qui suscite l'intérêt, c'est la proximité dans le temps et l'identité de l'autorité promulgatrice : c'est le même Pape qui, dans une période temporelle restreinte, écrit à propos de l'Eucharistie et confie ce même argument à un Synode. Une prégnance évidente pour le Souverain Pontife, pour les évêques et pour l'Église.

Il est clair que l'Encyclique manifeste la volonté du Pasteur d'encourager les destinataires, l'Église universelle, à se consacrer au Mystère Eucharistique avec des énergies spirituelles et un amour renouvelés, mystère qui est vital pour l'Église elle-même. Dans cet acte du Magistère ordinaire, se trouve ainsi exprimé le souci de redire au peuple de Dieu, avec des accents adaptés aux conditions contemporaines, une vérité éternelle et nécessaire à la survie de l'Église dans l'histoire.

Les objectifs d’une Assemblée synodale sont consultatifs et, cette fois, les évêques ne sont pas convoqués par le Saint-Père pour offrir des suggestions en vue d'interventions doctrinales. Il existe cependant de nombreuses raisons pour réunir les pasteurs afin que, sur un argument aussi décisif pour la vie et la mission de l'Église, ils puissent manifester les exigences et les implications pastorales de l'Eucharistie dans la célébration, dans le culte, dans la prédication, dans la charité et dans les différentes œuvres en général.

Toutefois, le point le plus élevé de l'attention est autre. Si l'on s'en tient à l'analogie évidente des titres, on ne peut pas ne pas se demander pourquoi le Pape a choisi un thème déjà traité. La réponse à ce malaise dialectique réside dans l'observation de la vie de l'Église, jour après jour. Dans l'Église, il existe incontestablement aujourd'hui une « urgence eucharistique » qui aboutit non plus à une incertitude dans les formules, comme ce fut le cas à la période de Vatican II, mais à la pratique eucharistique qui a besoin aujourd'hui d'une attitude aimante nouvelle, faite de gestes de fidélité à Celui qui est Présent pour tous ceux qui continuent encore de le chercher : « Maître, où habites-tu ? ».

Nous formulons donc le vœu que ces Lineamenta encouragent les Conférences épiscopales, les Églises orientales sui iuris, les Dicastères de la Curie Romaine et l’Union des Supérieurs Généraux à réfléchir et à effectuer une vérification pastorale, en invitant aussi tous les membres de l'Église à offrir leur contribution, afin que les réponses au questionnaire des Lineamenta  soient complètes et significatives pour permettre un travail synodal fructueux.

Pour que le processus synodal puisse se dérouler de façon appropriée, il est nécessaire que la Secrétairerie Générale du Synode puisse recevoir les réponses avant le 31 décembre 2004 .

Par ces réponses, c’est le cheminement synodal qui se poursuit dans toutes les Églises particulières, où les évêques en tant que Pasteurs s’apprêtent à réfléchir, en collégialité entre eux et avec le Pape, sur ce grand Sacrement dont vit l’Église.

Voici le QUESTIONNAIRE qui accompagnait les Lineamenta :

1. L'Eucharistie dans la vie de l'Église. Dans la vie de vos communautés et dans celle des fidèles, quelle importance est donnée à la célébration de l'Eucharistie ? Quelle est la fréquence de participation à la Sainte Messe du dimanche ? Et les jours de semaine ? À l'occasion des grandes fêtes de l'année liturgique ? Existent-ils des statistiques – même approximatives – dans ce domaine ?

2. La doctrine eucharistique et la formation. Quels efforts sont accomplis pour transmettre la doctrine intégrale et totale sur l'Eucharistie à vos communautés et à chacun de vos fidèles ? En particulier, comment sont mis en pratique les numéros 1322-1419 du Catéchisme de l'Église Catholique et l'Encyclique ECCLESIA DE EUCHARISTIA , plus spécialement par les prêtres, les diacres, les personnes consacrées, les laïcs engagés dans la pastorale ? Comment est assurée la formation de la foi dans l'Eucharistie : dans la catéchèse d'initiation ? Dans les homélies ? Dans les programmes de formation permanente des prêtres, des diacres permanents, des séminaristes, des personnes consacrées, des laïcs?

3. Perception du Mystère Eucharistique. Parmi les prêtres et les fidèles de vos communautés, quelle est l'idée prédominante à propos de l'Eucharistie : un sacrifice ? La mémoire du mystère pascal ? Un précepte du dimanche ? Un banquet fraternel ? Un acte d'adoration ? Autre chose ? Une de ces dimensions prévaut-elle dans la pratique ? Et quelles raisons pense-t-on être à l'origine de cette préférence ?

4. Les ombres dans la célébration de l'Eucharistie. Au numéro 10 de l'Encyclique ECCLESIA DE EUCHARISTIA , le Saint-Père mentionne les « ombres » existant dans la Célébration Eucharistique. Quels aspects négatifs (abus, équivoques) peut-on constater dans le culte de l'Eucharistie ? Quels éléments ou gestes de la pratique peuvent obscurcir le sens le plus profond du Mystère Eucharistique ? Quelles sont les raisons susceptibles d'engendrer une telle situation qui désoriente les fidèles ?

5. La Célébration Eucharistique et les normes liturgiques . Dans la façon de célébrer des prêtres, on constate certaines attitudes qui, explicitement ou implicitement, sont en contradiction avec les normes liturgiques fixées par l'Église catholique (cf. Institution Générale du Missel Romain, chap. IV ; Instruction pour l'application des Prescriptions liturgiques du Code des Canons des Églises orientales), par recherche de personnalisme ou désir d'occuper la première place ? Quelles peuvent être les motivations à l’origine de tels comportements ? Quels sont les éléments ou les gestes accomplis pendant la célébration de la Sainte Messe et également lors du Culte Eucharistique en dehors de la Messe qui, selon les normes et dispositions en vigueur, devraient faire plus particulièrement l'objet d'attentions afin de souligner le sens plus profond du grand Mystère de la foi celé dans le don de l'Eucharistie ?

6. Les sacrements de l'Eucharistie et de la Réconciliation. La conversion est la première condition pour participer pleinement à la Communion Eucharistique. Comment les fidèles perçoivent-ils le rapport entre le sacrement de la réconciliation et l'Eucharistie ? La célébration de la Sainte Messe entend aussi fêter le salut du péché et de la mort. Quelle réponse est donnée à ce retour des pécheurs, en particulier le Jour du Seigneur, pour que les fidèles puissent recevoir à temps le sacrement de réconciliation pour participer à l'Eucharistie ? Dans la vie des communautés chrétiennes, constate-t-on un afflux sans discernement des fidèles à la Communion, ou bien une abstention injustifiée de ce sacrement ? Que peut-on faire pour aider les fidèles à se rendre compte s'ils se trouvent dans les dispositions appropriées pour s'approcher de ce grand Sacrement ?

7. Le sens du sacré dans l'Eucharistie. L'Eucharistie est le mystère de la présence réelle de Dieu parmi nous mais elle est en même temps un Mystère ineffable. Comment devrait s'exprimer le sens du sacré pour ce qui est de l'Eucharistie ? Comment les prêtres et les fidèles le manifestent-ils au cours de la célébration de la Sainte Messe chaque jour, lors des grandes fêtes et des temps liturgiques tout au long de l'année ? Existe-t-il des attitudes ou des pratiques culturelles qui obscurcissent ce sens du sacré ?

8. La Sainte Messe et la célébration de la Parole. Pour ce qui est des célébrations de la Liturgie de la Parole qui sont souvent conduites par un laïc ou un ministre extraordinaire dans les paroisses en attente d'un prêtre et qui comportent aussi la distribution de l'Eucharistie: quelle est l'ampleur de ce phénomène dans vos paroisses ? Quelle formation spécifique les responsables reçoivent-ils ? Les fidèles parviennent-ils à comprendre la différence existant entre la Sainte Messe et ces célébrations ? Connaissent-ils de façon adéquate la distinction entre le ministère ordonné et le ministère non ordonné ?

9. L'Eucharistie et les autres sacrements: Dans quelle mesure et selon quels critères les autres sacrements sont-ils célébrés pendant la Sainte Messe ? À l'occasion de la célébration de sacrements et de sacramentaux au cours de la Sainte Messe (mariages, obsèques, baptêmes, etc.) auxquels participent des non-pratiquants, des non-catholiques ou des non-croyants, quelles mesures sont prises pour éviter toute superficialité ou négligence envers l'Eucharistie ?

10. La présence réelle du Christ dans l'Eucharistie. Les fidèles de vos paroisses ont-ils gardé la foi dans la présence réelle du Seigneur dans le sacrement de l'Eucharistie ? Perçoivent-ils clairement le don de la Présence réelle du Seigneur ? Pendant la liturgie de la Sainte Messe ou au cours du Culte Eucharistique se y-a-t-il des facteurs qui risquent de diminuer la considération pour la présence réelle ? Si de tels éléments se vérifient, quelles pourraient en être les raisons ?

11. La dévotion eucharistique. Le culte du Très Saint Sacrement occupe-t-il la place qui lui est due dans la paroisse et dans les communautés ? Quelle importance les pasteurs accordent-ils à l'Adoration du Très Saint Sacrement ? À l'Adoration perpétuelle ? À la bénédiction du Très Saint Sacrement ? À la prière personnelle au pied du Tabernacle ? À la procession de la Fête-Dieu ? À la dévotion Eucharistique dans les missions populaires ?

12. La Sainte Messe et la vie liturgique et dévotionnelle. Les fidèles parviennent-ils à saisir la différence entre la Sainte Messe et d'autres pratiques dévotionnelles comme la Liturgie des Heures, la célébration des sacrements et des sacramentaux en dehors de la Messe, la Liturgie de la Parole, les processions, etc. ? Comment se manifeste la différence substantielle entre la Célébration Eucharistique et les autres célébrations liturgiques et paraliturgiques?

13. Le dignité dans la célébration de l'Eucharistie. Dans vos églises, existe-t-il une attention particulière pour la dignité des Célébrations Eucharistiques ? Dans quel contexte artistique et architectural se déroulent les Liturgies Eucharistiques tant lors des solennités que lors des jours ordinaires ? De cette mise en place de la célébration résulte-t-il clairement que le Banquet Eucharistique est véritablement un Banquet « sacré » ( ECCLESIA DE EUCHARISTIA , 48) ? Avec quelle fréquence et pour quelles raisons pastorales l'Eucharistie est-elle célébrée en dehors des lieux de culte ?

14. L'Eucharistie et l'inculturation. Dans quelle mesure faut-il faire place à l'inculturation lors de la célébration du sacrement de l'Eucharistie, de sorte qu'elle puisse échapper à une créativité mal comprise à la recherche de modes fantaisistes et étranges ? Dans la pratique quels critères sont suivis lors d'une telle inculturation ? Dans l'Église occidentale, les normes proposées par l'Instruction De Liturgia Romana et Inculturatione sont-elles tenues dûment en considération ? Comment le thème de l'inculturation de l'Eucharistie est-il vécu dans les Églises orientales ?

15. La dimension eschatologique de l'Eucharistie. Dans la catéchèse, dans la formation permanente, dans l'homilétique et dans la célébration liturgique, est-il donné suffisamment d'importance à la dimension eschatologique de l'Eucharistie ? De quelle façon s'exprime la tension eschatologique suscitée par l'Eucharistie dans la vie pastorale ? Comment, dans la célébration de la Sainte Messe, se manifeste « la communion des saints » qui est une anticipation de la réalité eschatologique ?

16. Eucharistie, œcuménisme, dialogue inter-religieux et sectes. Face aux concepts qu'ont de l'Eucharistie nos frères séparés d'Occident, aux défis des autres religions et des sectes, comment le Mystère du Très Saint Sacrement est-il préservé et présenté dans son intégrité, afin que les fidèles ne soient pas induits à des confusions et des équivoques, en particulier à l'occasion des rencontres œcuméniques et inter-religieuses ?

17. Eucharistie et « inter-communion » ecclésiale. « La célébration de l'Eucharistie ne peut pas être le point de départ de la communion » ( ECCLESIA DE EUCHARISTIA , 35). Comment sont appliquées les normes de ce qui est appelé « l'inter-communion » (cf. CJC 844) ? Les fidèles connaissent-ils la norme régissant l’accès d’un catholique à l’Eucharistie auprès de communautés qui n’ont pas le sacrement de l’Ordre (cf. ECCLESIA DE EUCHARISTIA , 46) ?

18. Eucharistie et vie morale. L'Eucharistie fait grandir la vie morale du chrétien. Que pensent les fidèles laïcs à propos de la nécessité de la grâce sacramentelle pour vivre selon l'Esprit et devenir saints ? Que pensent les fidèles du rapport existant entre la réception du sacrement de l'Eucharistie et les autres aspects de la vie chrétienne : sanctification personnelle, engagement moral, charité fraternelle, édification de la société terrestre, etc.

19. Eucharistie et mission. L'Eucharistie est aussi un don pour la mission. Les fidèles ont-ils conscience que le Sacrement de l'Eucharistie conduit à la mission qu'ils doivent eux aussi accomplir dans le monde selon leur propre état de vie ?

20. Et toujours à propos de l'Eucharistie. De quels autres aspects qui n'ont pas été pris en considération dans les questions précédentes faudrait-il tenir compte à propos du Sacrement de l'Eucharistie, en vue de la préparation de l’Instrumentum laboris pour le débat synodal ?

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Ce document fut suivi de :

REDEMPTIONIS SACRAMENTUM   -   Instruction sur certaines choses à observer et à éviter concernant la très sainte Eucharistie   -   19 mars 2004   -   Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements en collaboration avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, selon mandat et approuvée par le Souverain Pontife Jean-Paul II  -  REDEMPTIONIS SACRAMENTUM

MANE NOBISCUM DOMINE   -   Lettre Apostolique pour l’Année Eucharistique . Année de synthèse, sommet de tout le chemin parcouru ( MN.10 )  - Jean-Paul II  - 7 octobre 2004   –     Mane nobiscum Domine

ANNEE DE L’EUCHARISTIE  -   Eléments de spiritualité eucharistique - suggestions et propositions pour l’Année Eucharistique ( oct.2004 oct.2005 )   -   Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements.   -   15 octobre 2004   -   ANNÉE DE L’EUCHARISTIE - Suggestions et propositions - Vatican - 15 octobre 2004

INSTUMENTUM LABORIS   -  EUCHARISTIE : source et sommet de la vie et de la mission de l'Église - Juillet 2005

Ces textes font partie de l'héritage de Jean-Paul II et apportent les réponses à beaucoup de questions.

Tout ceci représente un patrimoine richissime qui n’est pas encore suffisamment assimilé dans l’Eglise. Je pense que j’ai pour mission essentielle et personnelle de ne pas promulguer de nombreux nouveaux documents mais de faire en sorte que ces documents soient assimilés, car ils constituent un trésor très riche , ils sont l’authentique interprétation de Vatican II . Entretien de Benoît XVI à la télévision polonaise, 16.10.2005  )

 

 

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