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19 Avril 2005
 


Sainte Faustine - Héléna Kolwaska
Le Petit Journal


édition numérique
 

301. O Amour éternel, je désire que toutes les âmes, que Vous avez créées, vous connaissent. Je désirerais devenir prêtre, je parlerais sans cesse de Votre Miséricorde aux âmes pécheresses plongées dans le désespoir. Je désirerais être missionnaire et porter la lumière de la foi dans les pays sauvages, pour Vous faire connaître des âmes et m’immoler entièrement pour elles, mourir martyre comme Vous êtes mort pour moi et pour elles. O Jésus, je sais parfaitement que, en m’anéantissant totalement et en me renonçant complètement à moi-même, pour l’amour de Vous, Jésus, et pour celui des âmes immortelles, je peux être prêtre, missionnaire, prédicateur, et mourir martyre.

302. Un grand amour peut transformer les petites choses en grandes. Ce n’est que l’amour qui donne de la valeur à nos actions. Plus notre amour deviendra pur, plus le feu de la souffrance se consumera en nous, et plus la souffrance cessera d’être pour nous une souffrance : elle deviendra un délice ! Par la grâce de Dieu, j’ai maintenant reçu cette disposition du cœur qui fait que jamais je ne suis aussi heureuse que lorsque je souffre pour Jésus, que j’aime par chaque battement de mon cœur.

Un jour, éprouvant une grande souffrance, j’ai abandonné mon emploi pour aller chez Jésus et Le prier de me donner Sa force. Après une très courte prière, je suis revenue à mon travail, pleine d’ardeur et de joie.

Une des Sœurs me dit : " Vous devez avoir aujourd’hui beaucoup de consolations, ma Sœur, car vous êtes si radieuse. Dieu ne vous envoie sûrement aucune souffrance, mais seulement des consolations. " - " Vous vous trompez bien, ma Sœur, répondis-je, car c’est justement quand je souffre beaucoup, que ma joie est la plus grande, et quand je souffre moins, ma joie est moindre aussi. " Cependant cette âme me laissa entendre qu’elle ne me comprenait pas.

J’ai taché de lui expliquer que, quand nous souffrons beaucoup nous avons une merveilleuse occasion de témoigner notre amour à Dieu. Tandis que quand nous souffrons peu, nous n’avons qu’une petite occasion de Lui témoigner notre amour. Et quand nous ne souffrons pas du tout, alors . . . c’est que notre amour n’est ni grand, ni pur. Nous pouvons, par la grâce de Dieu parvenir à ce que la souffrance se change en nous en délice, car l’amour est capable d’accomplir de telles choses dans les âmes pures.

303. O mon Jésus, mon seul espoir, je Vous remercie pour ce livre que Vous avez ouvert aux yeux de mon âme. Ce livre, c’est Votre Passion que Vous avez endurée par amour pour moi. C’est là que j’ai appris comment aimer Dieu et les âmes. Ce récit renferme, pour nous des trésors inépuisables. O Jésus, peu d’âmes Vous comprennent dans Votre martyre d’amour. Oh ! qu’il est grand le feu du plus pur amour qui brûle dans Votre Sacré Cœur ! Heureuse l’âme qui a compris l’amour du Cœur de Jésus !

304. C’est mon plus grand désir que les âmes sachent que Vous êtes leur bonheur éternel, qu’elles croient en Votre bonté et glorifient Votre infinie miséricorde.

305. J’ai prié Dieu de m’accorder la grâce d’être résistante et forte contre les influences qui veulent parfois me détourner de l’esprit de la règle et des menues observances, car ce sont des petits vers rongeurs, qui peuvent détruire la vie intérieure. Et ils la détruiront si l’âme est consciente de ces fautes légères et les méprise parce que ce sont de petites choses. Pour moi, je ne vois rien de petit dans la vie religieuse. Peu importe si parfois je m’expose à des ennuis, et à des allusions malicieuses, pourvu que mon esprit soit en harmonie avec l’esprit des règles, de vœux et des statuts religieux.

O Jésus, délice de mon cœur, Vous connaissez mes désirs, je voudrais me cacher aux regards humains pour que vivante, je sois comme si je ne vivais pas. Je veux vivre pure, comme une fleur des champs. Je veux que mon amour soit toujours une fleur des champs. Je veux que mon amour soit toujours tourné vers Vous, comme une fleur qui se tourne toujours vers le soleil. Je désire que le parfum et la fraîcheur de la fleur de mon cœur Vous soient toujours exclusivement réservés. Je veux vivre sous Votre divin regard, car Vous seul me suffisez. Je n’ai peur de rien, quand je suis avec Vous, Ô Jésus, car rien ne peux me nuire.

306. 1934. Une fois, pendant le carême, je vis au dessus de notre chapelle une grande clarté et une profonde obscurité. J’ai vu le combat de ces deux puissances. . .

307. 1934. Jeudi Saint, Jésus me dit : " Je désire que tu fasses une offrande de toi-même pour les pécheurs et en particulier pour les âmes qui ont perdu confiance en la Miséricorde divine. "

308. Dieu et l’âme – Acte d’offrande

En présence du ciel et de la terre, en présence de tous les chœurs angéliques, en présence de la Très Sainte Vierge Marie, en présence de toutes les Puissances célestes, je déclare au Dieu Unique en la Sainte Trinité, qu’aujourd’hui, en union avec Jésus Christ, Sauveur des âmes, je m’offre volontairement pour la conversion des pécheurs et en particulier, pour ceux qui ont perdu espoir en la Miséricorde divine.

Cette offrande consiste à accepter avec une entière soumission à la volonté divine toutes les souffrances, les peurs, les frayeurs dont les pécheurs sont remplis. En revanche, je leur donne toutes mes consolations, qui découlent de mon intimité avec Dieu. En un mot, j’offre tout pour eux : les Saintes Messes, les Saintes communions, les pénitences, les mortifications, les prières. Je n’ai pas peur des coups – des coups de la justice divine, car je suis unie à Jésus.

O mon Dieu, je désire de cette manière, faire réparation pour les âmes qui ne croient pas à Votre bonté. J’ai confiance contre tout espoir en l’immensité de votre Miséricorde. Mon Seigneur et mon Dieu, ma part – ma part pour l’éternité, je fais cet acte d’offrande en comptant non pas sur mes forces, mais sur la puissance qui découle des mérites de Jésus-Christ.

Je vais répéter chaque jour cet acte d’offrande, en récitant la prière suivante que Vous-Même , Jésus, m’avez apprise : " O Sang et Eau, qui avez jailli du Cœur de Jésus comme Source de Miséricorde pour nous, j’ai confiance en vous ! "

Sœur Marie Faustine du Très Saint Sacrement

Jeudi Saint pendant la Sainte Messe, 29.3.1934.

309. " Je te donne part à la Rédemption du genre humain. Tu es Mon soulagement au moment de Mon agonie. "

310. Quand j’ai reçu de mon confesseur la permission de faire cet acte d’offrande, j’ai vite compris qu’il était agréable à Dieu, car j’ai commencé tout de suite à en expérimenter les effets. En un instant mon âme devint comme un rocher : sèche, pleine de tourments et d’inquiétudes. Toutes sortes de blasphèmes et de malédictions se pressèrent à mes oreilles. La méfiance et le désespoir s’installèrent dans mon cœur. Voilà l’état des pauvres que j’ai pris sur moi .. Au premier moment j’ai eu peur de ces horreurs. Mais à la première confession j’ai été tranquillisée.

311. Un jour que j’étais sortie pour me confesser, mon confesseur était justement en train de célébrer la Sainte Messe. J’aperçu l’ Enfant Jésus sur l’autel. Il tendait tendrement et joyeusement Ses petites mains vers lui. Alors, ce prêtre prit ce bel Enfant, Le cassa et Le mangea tout vivant. Au premier instant, je pris ce prêtre en aversion pour avoir agi de la sorte envers Jésus. Mais je fus aussitôt éclairée et je compris que ce prêtre était très agréable à Dieu.

312. Une fois j’étais chez le peintre, chargé de peindre cette image. Comme j’ai été peinée en voyant qu’elle n’est pas aussi belle que l’est Jésus. Mais j’ai caché ma déception profondément dans mon cœur. En sortant de chez le peintre, la Mère Supérieure resta en ville, pour diverses affaires, et moi je suis revenue seule à la maison. Je suis allée aussitôt à la chapelle où j’ai beaucoup pleuré. J’ai dit au Seigneur " Qui Vous peindra aussi beau que Vous l’êtes ? " Soudain j’ai entendu ces paroles : " Ce n’est ni dans la beauté des couleurs, ni dans celle du coup de pinceau, que réside la grandeur de cette image, mais dans ma grâce. "

313. Un après midi, je me rendis au jardin, mon Ange gardien me dit : " Prie pour les agonisants. " Alors j’ai tout de suite commencé à réciter le rosaire avec les jardinières. Après le rosaire nous avons récité diverses petites prières pour les agonisants. Les prières terminées, les élèves commencèrent à causer gaiement.

Malgré le bruit qu’elles faisaient, j’entendis en mon âme ces mots " Prie pour moi ! " Mais je ne pouvais pas bien comprendre ces mots. Je me suis éloignée de quelques pas de mes élèves, en me demandant qui pouvait bien me demander des prières. Soudain j’entendis ces mots : " Je suis Sœur . . . " Cette Sœur était à Varsovie, et moi à Wilno maintenant. " Prie pour moi jusqu’à ce que je te dise de cesser. Je suis en agonie ! " Sur le champs, je recommençai à prier ardemment pour elle et sans relâche, je priai ainsi de trois heures à cinq heures.

A cinq heures j’entendis le mot : " Merci " - J’ai compris qu’elle avait expiré. Cependant le lendemain à la Sainte Messe j’ai prié pour son âme avec ferveur. Dans l’après midi est arrivée une carte postale annonçant que Sœur . . . était morte à telle heure. C’était l’heure où elle me disait " Prie pour moi. "

314. " Mère de Dieu, votre âme était plongée dans une mer d’amertume, regardez votre enfant et enseignez-lui à souffrir et à aimer en souffrant. Fortifiez mon âme pour que la douleur ne la brise pas. Mère de grâce, apprenez-moi à vivre de Dieu. "

Un jour, Notre-Dame m’a rendu visite. Elle était triste et tenait les yeux baissés. Elle me fit comprendre qu’ Elle avait quelque chose à me dire et, d’un autre côté, il me semblait qu’elle ne voulait pas me le dire. Lorsque je l’ai compris, j’ai commencé à la prier de me parler et de me regarder.

315. Un moment après, Marie me regarda avec un affectueux sourire et me dit : " Tu vas éprouver certaines souffrances du fait de la maladie et des médecins. Beaucoup de souffrances te viendront aussi à cause de cette image, mais ne crains rien. "

Le lendemain, je tombai malade, et je souffris beaucoup, ainsi que me l’avais dit la Mère de Dieu. Mais mon âme était prête à endurer des souffrances. La souffrance est la fidèle compagne de ma vie.

316. O mon Dieu, mon unique espoir, j’ai mis toute ma confiance en Vous et je sais que je ne serai pas déçue.

317. Je sens maintenant, après la Sainte Communion, d’une manière singulière et sensible, la présence de Dieu. Je sais que Dieu est dans mon cœur. Et cela ne me dérange pas dans l’accomplissement de mes devoirs.

Paragraphes N°310-318
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