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L'Évangile du jour et son commentaire

 

Dimanche 11 mars 2007

Troisième dimanche de Carême

Saint(s) du jour : St Euloge de Cordoue, martyr (+ 859), Ste Rosine

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,1-9

A ce moment, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ?'
Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.' »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Cyprien (v.200-258), évêque de Carthage et martyr
Du bienfait de la patience, 3-5 ; PL 4, 624-625 (trad. Orval)

Imiter la patience de Dieu

Quelle grande patience que celle de Dieu !... Il fait naître le jour et se lever la lumière du soleil à la fois sur les bons et sur les méchants (Mt 5,45) ; il arrose la terre de ses pluies, et personne n'est exclu de ses bienfaits, si bien que l'eau est accordée indistinctement aux justes et aux injustes. Nous le voyons agir avec une égale patience envers les coupables et les innocents, les fidèles et les impies, ceux qui rendent grâce et les ingrats. Pour eux tous, les temps obéissent aux ordres de Dieu, les éléments se mettent à leur service, les vents soufflent, les sources jaillissent, les moissons croissent en abondance, le raisin mûrit, les arbres regorgent de fruits, les forêts verdissent et les prés se couvrent de fleurs... Bien qu'il ait le pouvoir de la vengeance, il préfère patienter longtemps et il attend et diffère avec bonté pour que, s'il était possible, la malice s'atténue avec le temps et que l'homme...se tourne enfin vers Dieu, selon ce qu'il nous dit lui-même en ces termes : « Je ne veux pas la mort de celui qui meurt, mais plutôt qu'il revienne à moi et vive » (Éz 33,11). Et encore : « Revenez à moi, revenez au Seigneur votre Dieu, car il est miséricordieux, bon, patient et très compatissant » (Jl 2,13)...

Or Jésus nous dit : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5,48). Par ces paroles il nous montre que, fils de Dieu et régénérés par une naissance céleste, nous atteignons le sommet de la perfection lorsque la patience de Dieu le Père demeure en nous et que la ressemblance divine, perdue par le péché d'Adam, se manifeste et brille dans nos actes. Quelle gloire de ressembler à Dieu, quel grand bonheur que d'avoir cette vertu digne des louanges divines !

source: http://www.levangileauquotidien.org

Lundi 12 mars 2007

Le lundi de la 3è semaine de Carême

Saint(s) du jour :   Bx Louis Orione, prêtre (+ 1940), Bse Justine Bezzoli, o.s.b. (+ 1319)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,24-30

Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays.
En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Des veuves ; PL 16, 247-276 (trad. coll. Icthus, vol. 13, p. 286 rev.)

La foi de la veuve de Sarepta, qui accueille celui que Dieu lui envoie

Au temps où la famine désolait la terre entière, pourquoi Elie a-t-il été envoyé chez une veuve ? Une grâce singulière s'attache à deux femmes : auprès d'une vierge, un ange ; auprès d'une veuve, un prophète. Là Gabriel, ici Elie. Ce sont les plus éminents d'entre les anges et les prophètes qui sont choisis ! Mais le veuvage ne mérite pas louange en lui-même, s'il ne s'y ajoute pas des vertus. L'histoire ne manque pas de veuves ; pourtant, une se distingue entre toutes, qui les encourage par son grand exemple… Dieu est particulièrement sensible à l'hospitalité : dans l'Evangile il promet, pour un verre d'eau fraîche, des récompenses d'éternelles (Mt 10,42), ici pour un peu de farine ou une mesure d'huile, la profusion infinie de ses richesses…

Pourquoi nous croire maîtres des fruits de la terre quand la terre est offrande perpétuelle ?... Nous détournons à notre profit le sens du commandement universel : « Tous les arbres qui ont des fruits portant semence vous serviront de nourriture ainsi qu'à toutes les bêtes, à tous les oiseaux et à tout ce qui rampe sur la terre » (Gn 1,29-30) ; en amassant, nous ne trouvons que le vide et le besoin. Comment espérerions-nous en la promesse, si nous n'observons pas la volonté de Dieu ? C'est agir sainement que d'obéir au précepte d'hospitalité et faire honneur à nos hôtes : ne sommes-nous pas nous-mêmes des hôtes ici-bas ?

Qu'elle est parfaite, cette veuve ! Accablée par une grande famine, elle continuait pourtant à vénérer Dieu. Elle ne gardait pas ses provisions pour elle seule : elle partageait avec son fils. Bel exemple de tendresse, mais plus bel exemple encore de foi ! Elle ne devait préférer personne à son fils : voilà qu’elle met le prophète de Dieu au-dessus de sa propre vie. Croyez bien qu'elle n'a pas seulement donné un peu de nourriture, mais toute sa subsistance ; elle n'a rien gardé pour elle ; comme son hospitalité l'a amenée à un don total, sa foi l'a conduite à une confiance totale.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mardi 13 mars 2007

Le mardi de la 3è semaine de Carême

Saint(s) du jour :   Sts Roderick et Salomon. martyrs (+ 857)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,21-35

Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent).
Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.'
Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant : 'Rembourse ta dette !'
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai.'
Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais ! je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ?'
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé.
C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son coeur. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque
Sermon Morin 35 ; PLS IV, 303s (trad. En Calcat)

Pardonner à son frère de tout son coeur

Vous savez ce que nous dirons à Dieu dans la prière avant d'en arriver à la communion : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Préparez-vous intérieurement à pardonner, car ces paroles, vous allez les rencontrer dans la prière. Comment allez-vous les dire ? Peut-être ne les direz-vous pas ? Finalement, telle est bien la question : direz-vous ces paroles, oui ou non ? Tu détestes ton frère, et tu prononces « Pardonne-nous comme nous pardonnons » ? -- J'évite ces mots, diras-tu. Mais alors, est-ce que tu pries ? Faites bien attention, mes frères. Dans un instant, vous allez prier ; pardonnez de tout votre coeur !

Regarde le Christ pendu sur la croix ; écoute-le prier : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc 23,34). Tu diras sans doute : lui pouvait le faire, pas moi. Je suis un homme, et lui, il est Dieu. Tu ne peux pas imiter le Christ ? Pourquoi alors l'apôtre Pierre a-t-il écrit : « Le Christ a souffert pour vous, il vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1P 2,21) ? Pourquoi l'apôtre Paul nous écrit-il : « Soyez les imitateurs de Dieu comme des fils bien-aimés » (Ep 5,1) ? Pourquoi le Seigneur lui-même a-t-il dit : « Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de coeur » (Mt 11,29) ? Nous biaisons, nous cherchons des excuses, quand nous prétendons impossible ce que nous ne voulons pas faire... Mes frères, n'accusons pas le Christ de nous avoir donné des commandements trop difficiles, impossibles à réaliser. En toute humilité, disons-lui plutôt avec le psalmiste : « Tu es juste, Seigneur, et ton commandement est juste » (Ps 118,137).

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mercredi 14 mars 2007

Le mercredi de la 3è semaine de Carême

Saint(s) du jour : Ste Mathilde, veuve (+ 968)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,17-19

« Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies IV,13,3 (trad. SC 100, p. 525s rev)

La Loi enracinée dans nos coeurs

Il y a des préceptes naturels de la Loi qui donnent déjà la justice ; même avant le don de la Loi à Moïse des hommes observaient ces préceptes, et ils étaient justifiés par leur foi et plaisaient à Dieu. Ces préceptes-là, le Seigneur ne les a pas abolis, mais étendus et accomplis. C'est ce que prouvent ces paroles : « Il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas d'adultère. Mais moi, je vous dis : Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis l'adultère avec elle dans son coeur. » Et encore : « Il a été dit : Tu ne tueras pas. Mais moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère sans motif en répondra au tribunal » (Mt 5,21s)… Et ainsi de suite. Tous ces préceptes n'impliquent ni la contradiction ni l'abolition des précédents, mais leur accomplissement et leur extension. Comme le Seigneur le dit lui-même : « Si votre justice ne dépasse celle des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux » (Mt 5,20).

En quoi consistait-il, ce dépassement ? D'abord, à croire non plus seulement au Père, mais aussi à son Fils dorénavant manifesté, car c'est lui qui mène l'homme à la communion et à l'union avec Dieu. Ensuite, à ne pas dire seulement, mais à faire -- car « ils disaient et ne faisaient pas » (Mt 23,3)-- et à se garder non seulement des actes mauvais, mais même de leur désir. En enseignant cela, il ne contredisait pas la Loi, mais il accomplissait la Loi et enracinait en nous les prescriptions de la Loi… Prescrire de s’abstenir non seulement des actes défendus par la Loi, mais même de leur désir, n'est pas le fait de quelqu'un qui contredit et abolit la Loi ; c’est le fait de celui qui l'accomplit et l'étend.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Jeudi 15 mars 2007

Le jeudi de la 3è semaine de Carême

Saint(s) du jour : Ste Louise de Marillac (+ 1660)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,14-23

Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et la foule fut dans l'admiration.
Mais certains se mirent à dire : « C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons. »
D'autres, pour le mettre à l'épreuve, lui réclamaient un signe venant du ciel.
Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit : « Tout royaume divisé devient un désert, ses maisons s'écroulent les unes sur les autres.
Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites que c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons.
Et si c'est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.
Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous.
Quand l'homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.
Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui, il lui enlève l'équipement de combat qui lui donnait confiance, et il distribue tout ce qu'il lui a pris.
Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Origène (vers 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur Josué, n° 15 (trad. SC 71, p. 345s rev.)

« Celui qui ne rassemble pas avec moi, disperse »

Dans la guerre contre les Moabites et les Ammonites, Josué [qui porte le même nom que Jésus] « tua tous leurs rois par le glaive » (Jos 11,12). Nous étions tous « sous le règne du péché » (Rm 6,12) ; tous, nous étions sous le règne des passions mauvaises… En chacun pourtant, se tenait un roi particulier qui régnait en lui et dominait en lui. Par exemple, dans l'un c'était l'avarice qui occupait le royaume, dans un autre c'était l'orgueil, dans un autre encore le mensonge ; l'un était dominé par les désirs charnels, l'autre subissait le règne de la colère… Il y avait donc en chacun de nous un royaume de péché avant que nous ayons la foi.

Mais lorsque Jésus est venu, il a tué tous les rois qui détenaient en nous des royaumes de péché, il nous a appris à les tuer tous et à n'en laisser échapper aucun. Si l'on en conserve un seul en vie, on ne pourra pas appartenir à l'armée de Jésus… Car le Seigneur Jésus nous a purifiés de toutes les sortes de péchés ; il les a tous détruits. En effet, tous « nous étions insensés, rebelles, égarés, esclaves d’une foule de convoitises, vivant dans la malice et l'envie, odieux et nous haïssant les uns les autres » (Tt 3,3), avec tous les genres de péchés qui se trouvent chez les hommes avant qu'ils croient. On a raison de dire que Jésus a tué tous ceux qui sortirent pour faire la guerre ; car il n'est pas de péché si grand que Jésus ne puisse avoir le dessus, lui qui est le Verbe et la « Sagesse de Dieu » (1Co 1,24). Il triomphe de tout, il est vainqueur de tout.

Ne croyons-nous pas que les péchés de toutes sortes nous sont ôtés quand nous venons au baptême ? C'est ce que dit l'apôtre Paul qui, après avoir énuméré tous les genres de péchés, ajoute finalement : « Voilà ce que vous étiez, mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous avez été justifiés, au nom de notre Seigneur Jésus Christ » (1Co 6,11).

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Vendredi 16 mars 2007

Le vendredi de la 3è semaine de Carême

Saint(s) du jour : Ste Bénédicte, clarisse (+1260)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,28-34

Un scribe qui avait entendu la discussion, et remarqué que Jésus avait bien répondu, s'avança pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui.
L'aimer de tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu'il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n'osait plus l'interroger.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Basile (vers 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Grandes Règles monastiques, Q 1-2 (trad. Eds Maredsous 1969, p. 48s)

Les deux commandements de l’amour

Question : Nous vous prions d'abord de nous dire si les commandements de Dieu se suivent dans un certain ordre. Y a-t-il un premier, un deuxième, un troisième et ainsi de suite ?…

Réponse : Le Seigneur en personne a déterminé l'ordre à garder dans ses commandements. Le premier et le plus grand est celui qui regarde la charité envers Dieu, et le second, qui lui est semblable, ou plutôt en est l'accomplissement et la conséquence, concerne l'amour du prochain...

Question : Parlez-nous d'abord de l'amour de Dieu. Il est entendu qu'il faut aimer Dieu, mais comment faut-il l'aimer ?...

Réponse : L'amour envers Dieu ne s'enseigne pas. Personne ne nous a appris à jouir de la lumière ni à tenir à la vie par-dessus tout ; personne non plus ne nous a enseigné à aimer ceux qui nous ont mis au monde ou nous ont élevés. De la même façon, ou plutôt à plus forte raison, ce n'est pas un enseignement extérieur qui nous apprend à aimer Dieu. Dans la nature même de l'être vivant -- je veux dire de l'homme -- est déposé une sorte de germe qui contient en lui le principe de cette aptitude à aimer. C'est à l'école des commandements de Dieu qu'il appartient de recueillir ce germe, de le cultiver diligemment, de le nourrir avec soin, et de le porter à son épanouissement moyennant la grâce divine. J'approuve votre zèle, il est indispensable au but…

Il faut savoir que cette vertu de charité est une, mais qu'en puissance elle embrasse tous les commandements : « Car celui qui m'aime, dit le Seigneur, accomplit mes commandements » (Jn 14,23), et encore : « Dans ces deux commandements sont contenus toute la loi et les prophètes » (Mt 22,40).

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Samedi 17 mars 2007

Le samedi de la 3è semaine de Carême

Saint(s) du jour :  St Joseph d'Arimathie (1er s.), St Patrick d'Irlande, évêque (+ 461)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14

Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.'
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !'
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique C, 36r°-v° (OC, Cerf DDB 1996, p. 285)

Par la confiance et l’amour

Voici ma prière : je demande à Jésus de m'attirer dans les flammes de son amour, de m'unir si étroitement à lui, qu'il vive et agisse en moi. Je sens que plus le feu de l'amour embrasera mon coeur, plus je dirai: « Attirez-moi », plus aussi les âmes qui s'approcheront de moi (pauvre petit débris de fer inutile, si je m'éloignais du brasier divin), plus ces âmes courront avec vitesse à l'odeur des parfums de leur Bien-Aimé…

Ma Mère chérie, maintenant je voudrais vous dire ce que j'entends par l'odeur des parfums du Bien-Aimé. Puisque Jésus est remonté au ciel, je ne puis le suivre qu'aux traces qu'il a laissées, mais que ces traces sont lumineuses, qu'elles sont embaumées ! Je n'ai qu'à jeter les yeux dans le saint Évangile, aussitôt je respire les parfums de la vie de Jésus et je sais de quel côté courir. Ce n'est pas à la première place, mais à la dernière que je m'élance ; au lieu de m'avancer avec le pharisien, je répète, remplie de confiance, l'humble prière du publicain. Mais surtout j'imite la conduite de Marie Madeleine ; son étonnante ou plutôt son amoureuse audace, qui charme le Coeur de Jésus, séduit le mien.

Oui je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j'irais le coeur brisé de repentir me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien il chérit l'enfant prodigue qui revient à lui. Ce n'est pas parce que le bon Dieu, dans sa prévenante miséricorde, a préservé mon âme du péché mortel que je m'élève à lui par la confiance et l'amour.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Dimanche 18 mars 2007

Quatrième dimanche de Carême

Saint(s) du jour :  St Cyrille de Jérusalem, évêque et docteur de l'Eglise (+ 386)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient.' Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre.
Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère.
Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi.
Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers.'
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils...'
Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons.
Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.' Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait.
Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé.'
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !'
Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Homélies sur les psaumes, Ps 138, 5-6; CCL 40, 1992-1993 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 347)

« Comme il était encore loin, son père l’aperçut »

« De loin tu as compris mes pensées, tu as découvert mon sentier, tu as prévu tous mes chemins » (Ps 138,2-3). Pendant que je suis encore voyageur, avant mon arrivée dans la patrie, tu as compris ma pensée. Songez au fils cadet, parti au loin... L'aîné n'était pas parti au loin, il travaillait aux champs et il symbolisait les saints qui, sous la Loi, observaient les pratiques et les préceptes de la Loi.

Mais le genre humain, qui s'était égaré dans le culte des idoles, était « parti au loin ». Rien, en effet, n'est aussi loin de celui qui t'a créé que cette image modelée par toi-même, pour toi. Le fils cadet partit donc dans une région lointaine, emportant avec lui sa part d'héritage et, comme nous l'apprend l'Evangile, il la gaspilla... Après tant de malheurs et d'accablement, d'épreuves et de dénuement, il se rappela son père et voulut revenir vers lui. Il se dit : « Je me lèverai, et j'irai vers mon père… » Mais celui que j’avais abandonné, n'est-il pas partout ? C’est pourquoi dans l'Evangile, le Seigneur nous dit que son père « vint au-devant de lui ». C'est vrai, parce qu'il avait « compris de loin ses pensées. Tu as prévu tous mes chemins ». Lesquels ? sinon les mauvais chemins qu'il avait suivis pour abandonner son père, comme s'il pouvait se cacher à ses regards qui le réclament, ou comme si la misère écrasante qui le réduisait à garder les porcs n'était pas le châtiment que le père lui infligeait dans son éloignement en vue de le recevoir à son retour ?…

Dieu sévit contre nos passions, où que nous allions, si loin que nous puissions nous éloigner. Donc, comme un fuyard qu'on arrête, le fils dit : « Tu as découvert mon sentier, et tu as prévu tous mes chemins ». Mon chemin, si long soit-il, n’a pas pu m’éloigner de ton regard. J’avais beaucoup marché, mais tu étais là où je suis arrivé. Avant même que j'y sois entré, avant même que j'y aie marché, tu l’as vu d'avance. Et tu as permis que je suive mes chemins dans la peine, pour que, si je ne voulais plus peiner, je revienne dans tes chemins… Je confesse ma faute devant toi: j'ai suivi mon propre sentier, je me suis éloigné de toi ; je t'ai quitté, toi auprès de qui j'étais bien; et pour mon bien, il a été mauvais pour moi d'avoir été sans toi. Car, si je m'étais trouvé bien sans toi, je n'aurais peut-être pas voulu revenir à toi.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Eucharistie sacrement de la miséricorde / Christus.fr

 

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