Benoît XVI accueillera les soifs d'espérance de la Sardaigne


Cité du Vatican, le 31 août 2008 - (E.S.M.) - Toute la Sardaigne attend avec enthousiasme la visite de Benoît XVI à Cagliari, le 7 septembre prochain. Ce dimanche, avec les fidèles des différents diocèses de Sardaigne, tous les évêques de l'île seront présents.

L'affiche officielle de la visite de Benoît XVI à Cagliari- Pour agrandir l'image º Cliquer
Mgr Meloni : Benoît XVI accueillera les soifs d'espérance de la Sardaigne
Le 31 août 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Toute la Sardaigne attend avec enthousiasme la visite de Benoît XVI à Cagliari, le 7 septembre prochain. Ce dimanche, avec les fidèles des différents diocèses de Sardaigne, tous les évêques de l'île seront présents : et le programme prévoit également en effet, une rencontre avec le pape. Ce sont des jours d'attente dont l'évêque de Nuoro, Pierre Meloni, se fait l'interprète, et - en réfléchissant sur l'arrivée imminente du Saint-Père dans le chef-lieu sarde en cette année 2008 qui voit le centenaire de la proclamation de la Madonna di Bonaria « la plus grande patronne de la Sardaigne » - se rappelle des visites des prédécesseurs de Joseph Ratzinger.

« Le pape Paul VI - rappelle Mgr Meloni - en célébrant la Messe sur le Colline de Bonaria le 24 avril 1970, reconnut que la Sardaigne est une île mariale et rappela aux fidèles que « si nous voulons être chrétien, nous devons être marial » ». Les Prélats revivront ainsi la visite de Jean-Paul II « qui fit un pèlerinage au Sanctuaire de la Madonna di Bonaria et pendant trois jours (du 18 au 20 octobre 1985) voulut embrasser par son affection paternelle, le territoire tout entier de notre île ». Aujourd'hui « le monde a changé - observe l'évêque de Nuoro - et la Sardaigne n'est plus la même qu'au temps de la visite de Jean-Paul II, mais les jeunes et les hommes de l'époque actuelle ont encore soif d'espérance ».

« Benoît XVI - conclut Mgr Meloni - renouvellera son appel à la vie, à l'Amour, à l'espérance » et « il rallumera en Sardaigne la flamme de la concorde, du progrès et de la paix ».

Le sanctuaire de Bonaria, le but du Pape en Sardaigne

Cette subtile trame mariale qui pénètre le magistère de Benoît XVI - a souligné entre autres l'archevêque Fernando Filoni, substitut du Secrétariat d'État, dans une interview à l'Osservatore Romano au lendemain de la visite du Pape à Santa Maria di Leuca et Brindisi - s'enrichit d'un autre maillon précieux.

Le 7 septembre, premier dimanche du mois, le Saint-Père se rendra donc à Cagliari pour vénérer la statue de Madonna di Bonaria. Cette visite conclura ainsi les célébrations de l'année centenaire de la proclamation de la Madonna comme « la plus grande Patronne » de la Sardaigne.
Elle fut inaugurée le 13 septembre 2007, le même jour où, cent ans auparavant, le Pape Pie X avait attribué le titre de « Notre Dame des sardes ».

L'histoire de cette statue mariale, à laquelle depuis plus de sept siècles les marins de Sardaigne confient leurs anxiétés, préoccupations et espérances, ne semble pas différente de tant d'autres que l'on peut découvrir dans chaque coin de la terre, là où dans le coeur de la tradition religieuse une place particulière est réservée à la Mère de Dieu.

Cela vaut la peine de rappeler un épisode, loin dans le temps, mais extrêmement significatif à ce propos. Dans les annales de l'île, on peut lire, en effet, que le 7 mars 1632 dans la cathédrale de Cagliari se réunirent les trois ordres du parlement sarde institué en 1421. Les membres jurèrent à cette occasion, au nom des habitants de l'île, de rester fidèles à la vérité de l'Immaculée Conception de Marie. Et ceci arrivait exactement 222 ans avant la proclamation du dogme.

Encore aujourd'hui, cette vénération mariale caractérise profondément la foi millénaire des populations sardes. Il n'y a pas de bateau qui appareille au port de Cagliari sans avoir à bord au moins une image de cette Madonna.

On n'accomplit peut-être plus l'ancien rite de se rendre au sanctuaire, avant de prendre le large, pour demander la protection de la Vierge ou pour connaître la direction du vent, mais ce rite est dans le coeur de chaque matelot.

Il y a plus de sept cents ans, ce très bel échantillon de sculpture en bois - d'un mètre cinquante six de hauteur - qui représente la Vierge avec dans les bras, l'enfant Jésus, arriva de la mer dans une lourde caisse. Cette caisse avait été jetée par dessus bord par un navire espagnol pour alléger le navire et éviter un naufrage. Les frères Mercédaires ouvrirent la caisse et trouvèrent une très belle statue de la Vierge Marie, grandeur nature, soignée dans les moindres détails. On a ensuite édifié autour de cette statue ce qui aujourd'hui est le sanctuaire de Bonaria.

Il est un fait que les marins entretiennent avec la Madonna di Bonaria un rapport tout particulier. Ils lui sont devenus encore plus proche lorsque sur le grand autel de l'ancienne basilique, apparut un petit bateau en ivoire accroché à une petite corde, précisément devant la statue de la Madonna. Cela semblait être un ex-voto apporté par un pèlerin anonyme, en remerciement pour un naufrage évité.

Le petit bateau est encore aujourd'hui posé sur le coin du grand autel du sanctuaire. Indique-il encore la direction du vent ? Peut-être. Ce qui est sûr, c'est qu'il est le témoignage d'une dévotion sincère. Celle des marins de Sardaigne.

º Benoît XVI en visite en Sardaigne le 7 septembre prochain - 28.08.08
º Le site du sanctuaire de Bonaria

Sources : www.vatican.va - E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité) - 31.08.2008 - T/Benoît XVI


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