|
Le pontificat de François sous la lorgnette de l’analyste
|
Le 30 octobre 2020 -
(E.S.M.)
-
“Le désordre” de ce pontificat et
« le consensus difforme, contre-nature » qui l’entoure, sont
l’un et l’autre tels qu’ils sont susceptibles de “crier devant
la face de Dieu”.
|
|
Le pontificat de
François sous la lorgnette de l’analyste
Le 30 octobre 2020 - E.
S. M. -
Voici ce qu’écrit le professeur De Marco – philosophe et historien
de formation, ancien professeur de sociologie de la religion à
l’Université de Florence et à la Faculté d’Italie centrale – sur ce
qu’il appelle à la fois “le désordre” de ce pontificat et
« le consensus difforme, contre-nature » qui l’entoure, sont
l’un et l’autre tels qu’ils sont susceptibles de “crier devant
la face de Dieu”.
Un article de
Sandro Magister, vaticaniste à
L’Espresso.
Tendresse pour les “derniers hommes”
de Pietro De Marco
Les tendresses d’une Eglise qui obscurcit la divine révélation
sont-elles réellement profitables à l’homme qui les reçoit ?
Après que le pape Jorge Mario Bergoglio a réclamé la “couverture
légale” des couples de même sexe, l’un de mes amis m’a mis sous
les yeux un texte qui allait être beaucoup cité par la suite : “À
ceux qui […] veulent procéder à la légitimation de droits
spécifiques pour les personnes homosexuelles qui cohabitent, il faut
rappeler que la tolérance du mal est bien autre chose que son
approbation ou sa légalisation. Lorsqu’on est confronté à la
reconnaissance juridique des unions homosexuelles, ou au fait
d’assimiler juridiquement les unions homosexuelles au mariage, leur
donnant accès aux droits qui sont propres à ce dernier, on doit s’y
opposer de manière claire et incisive”.
Il s’agit d’un passage des “Considérations à propos des projets
de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles”
publié par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi le 3 juin
2003, jour de la mémoire des saints Ougandais Charles Lwanga et ses
compagnons, martyrs – m’a appris mon docte ami – parce qu’ils
avaient résisté aux avances sodomites de leur roi. Mais aujourd’hui,
à qui et à quoi devrions nous nous opposer si – comme l’écrit un
théologien avec lequel je suis toujours amicalement en désaccord – “avec
le Pape, il n’y a plus de division en deux parties opposées, vérité
et liberté, devoir et droit”. L’intelligentsia catholique, à
l’inverse saint Augustin et à saint Paul, croit-elle réellement, que
l’homme soit en train de flotter dans des eaux curatives tièdes où
il n’y a plus ni drame ni risque pour la conscience et pour la
décision ?
Vérité et liberté, devoir et droit seraient
seulement pacifiés dans un homme aliéné de lui-même, dans une
vertueuse fourmilière, sans rapport avec ce que le Dieu créateur a
voulu que l’humanité soit. Ce rêve-là n’a plus rien à voir
avec le christianisme, pas plus celui de l’Église catholique que
celui des églises orthodoxes. Liberté et vérité seront toujours en
conflit dans notre finitude et, devant cet état de fait, la
tentative de détruire la métaphysique est inutile. Au contraire,
seule une Église “katéchon” pourra empêcher cette chute de
l’humain dans l’a-pathie.
Ce “katéchon”, n’en déplaise au P. Antonio Spadaro
(dans “La Civiltà Cattolica” du 4 janvier 2020),
ne pourrait être constituée par une Église conforme à la vision du
pape François si – comme déclarait le Jésuite – cette vision fait
coïncider la “conversion” spirituelle et pastorale avec la
conversion “structurelle”. La lutte contre la “fin de
l’histoire” est moins une affaire de structures économiques et
sociales que de mondes idéologiques et moraux qui pénètrent et
aliènent les existences.
Dans cette perspective, apparaît d’autant plus erroné, après des
décennies, le travail théologique visant à démontrer que la foi et
l’Église doivent, pour se “rénover” (une thèse qui
s’autodétruit puisqu’il ne peut il y avoir de nouveauté au sens
propre dans la temporalité d’une Tradition), accueillir ce non-sens
de la faiblesse du “par-delà la foi”, comme l’écrit un
certain auteur. Une ligne qui accélère la fin sans qu’il y ait de
régénérations.
En discutant à bâtons rompus avec une amie post-moderne qui n’a à la
bouche que les mots “féminisme”, “liberté et droits individuels”,
“ici et maintenant”, “fin de vie et euthanasie pour tous”, je
l’ai subitement entendue faire l’éloge du Pape Bergoglio, “ce
Pape que je trouve absolument aimable”. Nous savons que l’image
publique et ce besoin incessant de discourir qu’a le Pape – dont la
dernière sortie déconnectée sur les homosexuels et les unions
civiles est un parfait exemple – ont pour effet d’anesthésier le
nihilisme ambiant contemporain, de lui donner comme une sorte de
justification ; une preuve que la fausse conscience de s’être
émancipé de la vérité ne suffit pas au “vivre pour la mort”
de l’homme postchrétien. Je rappelle souvent, face aux opinions
subjectives pétries de certitudes et perdues dans l’autosuffisance
postmoderne cette prévision du “dernier homme” reformulée
dans l’après-guerre par Alexandre Kojève : nous sommes en train de
devenir –disait en substance le philosophe – des hommes protégés et
en bonne santé qui se laissent vivre ainsi, pure animalité heureuse
sans histoire et sans âme. Certes, il sera alors difficile de
protéger notre vie si nous commençons à devenir un poids pour notre
cercle social, mais à ce stade, nous disent-ils, nous aurons
suffisamment vécu ; les chiens et les chats, si “humains”,
vivront plus que nous. Le Pape Bergoglio semble se rendre compte de
cette dérive du monde occidental que Fukuyama avait à nouveau
diagnostiquée il y a plus de trente ans, mais il la résout par la
critique maniérée de l’individualisme libéral qu’il attribue ensuite
à l’égoïsme des intérêts économiques. La réalité est tout autre et
cette erreur de diagnostic anthropologique porte un coup fatal à la
stratégie pastorale et politique du Pape.
Les défenseurs et apologètes de François, même les plus lucides, ne
parviennent pas à recourir à un autre argument que la “méthode de
la douceur” et l’“éloge de la fraternité” comme forme
nouvelle de la vérité catholique et de la fonction pétrinienne. “Le
pape ramène l’amour à la dimension évangélique”, lis-je à propos
de sa sortie sur le drame homosexuel. Celui qui croit cela n’a
jamais lu les Évangiles : la “dimension évangélique” de
l’amour – et lequel : éros, philia, agapé ? – implique-t-il que
j’approuve tantôt les noces entre divorcés, tantôt les couples
homosexuels et ainsi de suite ? Et demain, quoi encore ? L’inceste,
le sexe entre enfants ? Et si les lois qui dépénalisent, et qui donc
incitent à telle ou telle conduite, portent le sceau et l’effigie de
César, ne faut-il pas aussi proclamer la ressemblance de chaque
homme avec Dieu ? L’homme créature, l’homme essentiel que l’Église
affirme et protège, est à Sa ressemblance. Le “grand mystère”
du couple homme-femme est dans cet ordre premier et dernier, qui est
en fait l’ordre trinitaire (Hans Urs von Balthasar).
Certains agitent encore un diagnostic, déjà très répandu après le
Concile, selon lequel “le nombre de ceux qui, pour donner forme à
leur propre foi, doivent se mettre sinon hors de l’Église, au moins
en marge de celle-ci » augmenterait ; autrement dit que l’Église
n’est « pas encore » un endroit pour les vrais croyants mais
tout au plus pour ceux qui sont “attachés aux pratiques
religieuses”. Mais la réalité est bien différente : ceux qui
sont "attachés à la pratique" ne sont plus qu’une
minorité maltraitée par le curé moyen, l’idéologie pastorale et les
pratiques paroissiales sont depuis des années aux mains de ceux qui
voudraient prêter à l’incroyant une forme de « foi personnalisée
». C’est pourquoi le Pape s’occuperait à juste titre, selon
Giuliano Zanchi, théologien et essayiste de renom, du “croire de
tous” parce que, indépendamment de la forme que la foi assume en
chacun, “tous, nous pouvions croire”.
Cette considération est subtile et peut-être le Pape la
partage-t-elle, mais elle a été démentie par une longue série de
réductions “universalistes” de la foi, et même des “croyances”,
à un plus petit commun dénominateur destiné à être la foi de tous :
les utopismes sociaux chrétiens, les expériences de religiosité «
libérale » à la manière d’un Lamennais, les congrès mondiaux des
religions en saison pré-moderniste, le Modernisme catholique à
proprement parler, c’est-à-dire cette “religion” des
prolétaires révolutionnaires et, après une pause, le retour des
visions œcuméniques des religions ou de ces “éthiques” à la
Hans Küng, tout cela a précédé ce dessein – ou cette praxis
instinctive ? – du Pape François. Mais après plus de deux siècles de
scénarios illusoires, aucune “religion en laquelle nous pourrions
tous croire” n’a pris corps, pas même dans le pôle des mystiques
ni dans celui, opposé, des éthiques civiles. En réalité, une “véritable
religion” est exigeante, elle fortifie et engage, elle exige
amour à Dieu, formation et don de soi, elle engage toute la vie ;
rien à voir donc avec l’émotion suscitée par un slogan que l’on
partage et que l’on affiche au balcon.
Le concert actuel sur les nouveautés du Pape Bergoglio, qui nous
ressort pour la énième fois ce refrain sur l’inadéquation de
l’Église – qui serait encore une “Église des non” malgré la
production de “oui” du pontificat – feint d’ignorer combien
la tradition chrétienne a assimilé les Saintes Écritures pour
trouver des réponses à l’obscurité continue de l’histoire humaine,
qui est une histoire rachetée dans le Christ, ou elle serait
dépourvue de réponses, comme en atteste la tragédie antique.
Le soin des âmes a toujours rapporté l’amour à l’Évangile, tout en
se démarquant de l’enchantement de l’“amour passion” ou de
l’“amor concupiscentiae” dont chaque être humain fait
l’expérience mais qui ne peut pas être assimilé à l’amour de Dieu et
du prochain que les Évangiles voient incarnés dans le Christ. Il y a
par ailleurs quelque chose de paradoxal à prétendre légitimer
chrétiennement l’“amour passion”, les “faits d’amour”
romantiquement considérés, comme s’ils étaient absolus et habités
par Dieu. Peut-on en défendre la liberté face à la loi, en étendant
la catégorie de “fraternité” de la dernière
encyclique à la relation sexuelle, comme le voudrait le
théologien Andrea Grillo ? Amour philadelphe donc ou, plus
probablement, simple métaphore oratoire sans correspondance dans les
faits ?
Revenons au Pape. Tout qui a un minimum de connaissances, qu’il soit
de culture catholique ou non, comprend qu’anesthésier le dernier
homme, celui de la verbeuse exhibition de sa propre (in)suffisance –
une chose inédite dans les cultures humaines toutes ouvertes à
l’au-delà-de, au sacré – est à l’opposé du message chrétien et du
devoir de vérité. Face à la quasi-culture de la finitude sans
transcendance, à la prédication de l’insouciante immoralité de soi,
d’un rien aussi ridicule qu’hypersensible, l’invitation à la
fraternité et au social est incapable à elle seule de conduire les
âmes à un regain de sens et de profondeur. Il s’agit d’exhortations
qui n’entament pas l’arrogance triste du dernier homme au-delà d’une
émotion. Les grands idéaux des pauvres, de la fraternité mondiale,
du Dieu amour prendront, pour le « je » contemporain assoiffé de
gratifications à sa propre et modeste mesure, la place et le temps
que l’on réserve aux mots; une brève distraction.
Valoriser en même temps la “foi de tous” pour obtenir à partir de la
confusion un élan universel vers la fraternité reviendra donc, une
fois passée l’émotion, à dévaluer la foi de chaque croyant fervent.
Une foi religieuse, ce n’est pas cela. La penser en termes de plus
petit dénominateur commun anthropocentrique – de fait humaniste –
n’a jamais produit et ne produire jamais aucune nouvelle
plausibilité du croire chez ceux qui ne croient pas. L’Occident
chrétien a été plongé pendant des siècles (même à l’époque moderne)
dans le parcours du Christ ressuscité et glorieux, dans l’histoire
universelle, dans le sens plein et surnaturel de l’existence. Jamais
dans un Dieu “intime” et à la fois absent, sauf auprès de minorités.
C’est pourtant ce dernier qui semble être le Dieu que le Pape
recommande dans “Fratelli tutti”
(n°277-280) : une croyance humaine
-utile à la « paix » – en un inerte législateur du tout, comme dans
la culture déiste. À quoi bon ?
C’est vrai : nous ne pouvons certes consentir à l”’être pour la
mort” d’hommes polémogènes, méprisant l’homme ordinaire ou
“bourgeois”, ou d’une autre race, prêts à éliminer les rebuts de
l’humanité ou à en faire – avec les mêmes conséquences – un autre
être ou un peuple nouveau. Mais nous ne pouvons pas davantage
autoriser, au nom de la miséricorde, l’”être pour la mort” d’hommes
qui, à côté de nous, cultivent le non-sens pour se préparer la bonne
mort chimique. Je crois que la prédication du Pape François finira
par renforcer les milieux postchrétiens dans le non-sens dans lequel
ils se condamnent eux-mêmes.
Et anesthésier le non-sens, ce n’est pas non plus préparer cet
“hôpital de campagne” tant vanté, c’est consentir à l’idéologie de
la fuite massive face à la vie dotée d’un sens, de la vérité et de
la peine de la lutte qui occupe le quotidien de chacun.
Ce n’est absolument pas un hasard, et c’est même structurel, si dans
les milieux postchrétiens, la “fraternité” – que l’on apprécie comme
mot – s’arrête face à la maternité non désirée, au malade en phase
terminale, au vieillard qui a perdu la tête et demain à l’adolescent
en situation de handicap grave. Une monstrueuse coutume qui associe,
sans contradiction, la fraternité des sentiments à l’action
(complémentaire) homicide des comportements et des lois auxquelles
ces mêmes personnes “fraternelles” contribuent en tant qu’électeurs.
À présent, cette humanité qui surfe sur la vague de la “bonne vie”
comme mesure de la dignité, ou plutôt de la légitimité à vivre,
n’est vraiment aidée dans le “comme si le Christ n’existait pas” de
“Fratelli tutti”. Il n’y a pas de salut dans le “samaritanus bonus”
du Pape mais seulement des palliatifs existentiels, personnels et
politiques incompatibles avec à l’Église : la “sponsa Christi” ne
doit pas accompagner les âmes vers leur mort mais elle doit affirmer
la vérité du Christ pour qu’elles vivent. Une évidence qui montre
combien la “laïcité” bien commode de la séparation entre vérité
“religieuse” et perspective juridique et politique, embrassée depuis
des décennies par le catholicisme démocratique et « libéral», est
erroné. L’Église a depuis toujours la responsabilité et la
compétence sur les données anthropologiques ultimes – naissance,
masculin et féminin, mariage, mort – parce qu’elle a de ces derniers
la vision intégrale qu’est l’anthropologie biblique. Il n’y a rien
de l’homme – la réalité concrète par excellence – qui, avec l’oubli
de ces fondamentaux de la conception chrétienne, ne tende à se
pervertir.
Gardons bien cela en tête : quand les catholiques, et des pans du
monde réformé, combattent contre les innovations normatives
produites par la victoire du « je désirant » sur les finalités
d’ordre et d’élévation propres au Nomos, qui s’imposent, alors ils
combattent pour l’homme et pas “pour la religion”. En Italie,
on s’est battu en son temps également contre la création d’un droit
aux "unions de fait”, parce qu’il en allait de notre devoir, si l’on
s’en tient à ce que prétend Rome. La position de Jorge Mario Bergoglio n’a pas plus de valeur qu’une opinion. Quoi qu’il en soit,
le fait que l’Église humanise erronément la vérité du Christ ne
servira pas l’homme.
Plutôt que de s’occuper des “unions civiles,” qui plus est
en
répandant des opinions incohérentes, le Pape François devrait plutôt
s’occuper de hausser le ton, de manière formelle et argumentée,
contre l’abandon actuel de tout frein éthique et législatif à la
liquidation euthanasique d’êtres humains. Cette immonde dérive
concerne le futur de l’homme à la racine, et il n’y a pas de peur
qui tienne de contrarier les autorités civiles, hollandaises ou pas.
“Hic Rhodus!”, c’est là que se trouve le point décisif, et pas dans
une mythique bataille du “peuple” contre la modernité économique et
les délicats équilibres internationaux. Le christianisme a toujours
accompagné les âmes dans l’histoire à la lumière des vertus
théologales, plutôt que de les bercer d’illusions sur un “autre
monde possible”. Cet autre monde est dans la vision de Dieu, ici il
est dans la vie surnaturelle. Une “tendresse” qui s’affirmerait sans
horizon, sans but et sans le Dieu de la révélation dans le Christ ne
fera pas de l’homme contemporain un générateur d’humanité
fraternelle mais plutôt un pathétique déserteur de l’histoire dans
laquelle le Dieu créateur l’a placé. Vers la “fin de l’histoire”.
Ceux qui se plaignent des nombreuses réserves et critiques envers le
Pape doivent se rendre contre que Sa Sainteté est actuellement à
découvert, d’une façon inédite et à tous points contre-productive
pour Rome et pour l’Église, à cause d’une somme de responsabilités
et de faiblesses : la confusion permanente du privé et du public, la
forme improvisée et confuse des énoncés dans ses déclarations au
quotidien tout comme dans celles de son magistère, l’ignorance (« ignoratio ») flagrante de l’enseignement catholique dont il devrait
être le gardien. Et tout cela, beaucoup le croient, pour faire
prendre corps à ses projets et à une vision de l’office pétrinien
qui paraît instrumentale à ces derniers. Il faut également le dire,
parce que l’échelle à la fois individuelle et mondiale sur laquelle
le Pape Bergoglio entend expérimenter un « nouveau visage de
l’Église » – en tant que lieu universel pour de “nouveaux croyants”,
osent dire certains – se fait déjà au risque de l’altération
inconsidérée de la vérité de l’Église et de la foi.
Certes, le pape ne voit pas que l’intelligentsia qui le loue utilise
l’”historicité” de l’Église et des Évangiles comme un argument pour
liquider tous les paradigmes catholiques – jusqu’à ce mémo prudent
du cardinal Gerhard L. Müller du 23 octobre qu’Andrea Grillo
considère comme “fondamentaliste” – et pour adopter face à la divine
révélation ces libertés qui dans l’histoire chrétienne ont toujours
conduit à l’erreur.
Je sais que je n’observe en rien cette « condescendance » envers mes
supérieurs que le miséricordieux saint François de Sales – qui fût
aussi un grand instrument de Dieu dans la conversion des huguenots –
recommandait dans ses “Entretiens”. Mais le désordre de ce
pontificat, le consensus difforme, on dirait contre-nature, qui se
lève autour du Pape sont tels qu’ils sont susceptibles de crier
devant la face de Dieu.
Sources : Sandro Magister, vaticaniste à
L’Espresso.
-
E.S.M.
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 30.10.2020
|