Benoît XVI insiste, le prêtre
n'est pas un bureaucrate consacré |
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Cité du Vatican, le 30 juillet 2007 -
(E.S.M.) - Un des résultats
importants et positifs du Concile : la coresponsabilité de toute la
paroisse - souligne le pape Benoît XVI : ce n'est pas seulement le curé
qui doit tout animer, mais, puisque nous sommes tous une paroisse, nous
devons tous collaborer et aider, pour que le curé ne reste pas isolé
comme coordinateur, mais comme pasteur.
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Le pape Benoît XVI
s'adresse aux prêtres -
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Benoît XVI insiste, le prêtre n'est pas un bureaucrate consacré
Le profil du curé
Le pape Benoît XVI a apporté quelques indications pratiques pour la vie des
prêtres, avec l'invitation aux curés de fonder sa propre activité ''de
curé'' et non pas de '' bureaucrate consacré ''. De même, parce que "le
christianisme n'est pas un ensemble de dogmes compliqués, mais est simple"
et "à côté de Dieu, se trouve Jésus Christ." Puis Benoît XVI a exhorté les
prêtres à une "rencontre profonde" avec les fidèles, au moyen de la
préparation aux sacrements du baptême, de la confirmation et du mariage.
Nous vous proposons une traduction partielle de la réponse du pape Benoît
XVI.
Question - Je m'appelle don Arnaldo.
Saint Père, les exigences pastorales et du ministère, outre le nombre de
prêtres qui a diminué, sollicitent nos évêques à revoir la
distribution du clergé, souvent en cumulant des engagements et plus de
paroisses pour la même personne. Cela touche la sensibilité de tant de
communautés de baptisés et la disponibilité de nous prêtres à vivre ensemble
- prêtres et laïcs - le ministère pastoral. Comment vivre ce changement
d'organisation pastorale, en privilégiant la spiritualité de bons Pasteurs ?
Merci, Sainteté...
Réponse du Saint Père
- Oui, revenons à cette question des priorités pastorales et
comment doit faire aujourd'hui, le curé. Il y a peu de temps, un Évêque
français, qui était religieux et donc n'a jamais été curé, m'a dit :
"Sainteté, je voudrais que vous m'éclaircissiez sur ce qu'est un curé. Nous
en France, nous avons de grandes unités pastorales avec 5-6-7 paroisses et
le curé devient un coordinateur d'organismes, de travaux divers ", mais il
me semble que, en étant tellement occupé avec la coordination de ces
différents organismes avec lesquels il a à faire, il n'avait plus la
possibilité de la rencontre personnelle avec ses brebis et lui en tant
qu'Évêque et donc un grand curé, demandait si ce système est juste ou si
nous ne devrions pas retrouver une possibilité pour que le curé soit
réellement curé et donc pasteur de son troupeau. Je ne pouvais naturellement
pas immédiatement donner une solution pour résoudre cette situation en
France, mais le problème se pose en général, que le curé malgré de nouvelles
situations et de nouvelles formes de responsabilité, ne perde pas la
proximité avec les fidèles, être réellement en personne le pasteur de ce
troupeau confié à lui par le Seigneur. Les situations sont différentes : je
pense aux évêques dans leurs diocèses avec des situations très différentes ;
c'est à eux de s'assurer que le curé reste le pasteur
et ne devient pas un bureaucrate consacré.
En tout cas - précise Benoît XVI - il me semble qu'une
première occasion dans laquelle nous pouvons être présents auprès des
personnes qui vous sont confiées, soit vraiment la vie sacramentelle : dans
l'Eucharistie nous sommes ensemble et pouvons et devons nous rencontrer ; le
Sacrement de la pénitence et de la réconciliation est une rencontre très
personnelle ; tout comme l'est le Baptême qui est une rencontre personnelle
et pas seulement à l'instant de l'attribution du Sacrement. Ces Sacrements,
je dirais, ont tous un contexte : baptiser veut dire d'abord catéchiser un
peu cette jeune famille, parler avec eux pour que le Baptême soit également une
rencontre personnelle et une occasion pour une catéchèse très concrète.
Ainsi, la préparation à la première Communion, à la Confirmation et au
Mariage, sont toujours des occasions où le curé, le prêtre, en
personne, rencontre réellement les personnes ; il est le prédicateur et
l'administrateur des Sacrements dans un sens qui implique toujours la
dimension humaine. Le Sacrement n'est jamais seulement un acte rituel, mais
l'acte rituel et sacramentel est un condensé du contexte humain
dont s'investit le prêtre, le curé. Il me semble ensuite très
important de trouver des systèmes équitables de délégation. Il n'est pas
juste que le curé doive faire seulement le coordinateur d'organismes ; il
doit plutôt déléguer de différentes manières.
Il me semble que c'est un des
résultats importants et positifs du Concile : la coresponsabilité de toute
la paroisse - souligne Benoît XVI : ce n'est pas seulement le curé qui doit tout
animer,
mais, puisque nous sommes tous une paroisse,
nous devons tous collaborer et
aider, pour que le curé ne reste pas isolé comme coordinateur, mais comme
pasteur, afin qu'il se trouve réellement soutenu dans les travaux communs dans
lesquels, ensemble, se réalise et vit la paroisse. Je dirais donc que -
d'une part - cette coordination et cette responsabilité vitale de toute la
paroisse et - d'autre part - la vie sacramentelle et l'annonce comme centre
de la vie paroissiale, pourraient permettre même aujourd'hui, dans des
circonstances certes plus difficiles, à être le curé, qui ne connaît
peut-être pas tout le monde par son nom, comme le Seigneur dit du Bon
Pasteur, mais il connaît réellement ses brebis et
est réellement le pasteur qui les appelle et qui les guide,
(cfr. Jn 10) conclut Benoît XVI.
Texte intégral
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Italien
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Traduction non officielle réalisée par nos soins
Rencontre du
saint Père avec le clergé : Réponse à 10 questions
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Sources: www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 30.07.2007 - BENOÎT XVI |