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19 Avril 2005
 

Benoît XVI stigmatise une humanité qui se veut autosuffisante

 

Le 29 août 2007 - (E.S.M.) - La dignité de l’homme procède entre autres de sa responsabilité face à lui-même, face à l’autre, face à la communauté sociale et religieuse. Benoît XVI, nous rappelle la nécessité pour l’homme de recevoir le pardon de Dieu, c'est également une condition pour s'approcher dignement de la communion sacramentelle.

Benoît XVI confessant des jeunes à St Pierre  -  Pour agrandir l'image: C'est ici

Benoît XVI stigmatise une humanité qui se veut autosuffisante

Première partie (suite) : Eucharistie, Mystère à croire :  qui correspond au § 6 à 33 du Saint-Père. Ce qui est écrit "en noir" appartient au texte du pape Benoît XVI, le commentaire de Léonce Grattepanche en "blue".
Pour lire les pages précédentes voir table en fin de texte.

Eucharistie et sacrements (§ 16 à 29)

II. Eucharistie et Sacrement de la Réconciliation (7) (§ 20 à 21)

On ne peut s’approcher du Corps du Christ, s’en nourrir, sans s’être  exercé un examen de conscience qui seul permet de reconnaître nos fautes, nos manquements à l’amour. Le grand problème généré par des pastorales déroutantes et des prêtres libérés ou d’autres accrochés à des prêchi-prêcha vient aussi que peu de fidèles sont formés à la confession et, il faut le dire, peu de prêtres sont vraiment formés à l’exercice pénitentiel.  Le confesseur est un ministère complet qui demande une vie d’union au Christ exigeante, car il ne suffit pas de confesser encore faut-il éduquer et diriger l’âme. Cette partie de la formation semble négligée tant sur le plan de la théologie morale que dans l’art du discernement et de la psychologie. - Les Pères synodaux, nous rappelle Benoît XVI, ont justement affirmé que l'amour de l'Eucharistie conduit aussi à apprécier toujours plus le sacrement de la Réconciliation. (54) À cause du lien entre ces sacrements, une authentique catéchèse à l'égard du sens de l'Eucharistie ne peut être séparée de la proposition d'un chemin pénitentiel (cf. 1 Co 11, 27-29).

Un pénitent, lorsqu’il vient vers Dieu pour obtenir son pardon, doit être accueilli par le prêtre non comme un coupable mais comme un malade, comme un blessé en quête de soins, de réconfort, ce qui n’enlève rien au besoin de vérité, mais de grâce que l’on cesse de juger un pénitent. Le confesseur n’est pas un juge, il est un réconciliateur, un guide. Son autorité ne peut s’exercer que dans le cadre spécifique du droit canon et de la charité. Un pénitent fait une démarche d’humilité, de pauvreté, il doit sortir consolé de sa réconciliation, encouragé avec des conseils adaptés à cette pauvreté qu’il reconnaît. Il faut réfléchir à une formation spécifique avant d’autoriser un prêtre à l’exercice de cette charge.

La notion du péché est en grand recul, certes à cause du relativisme entretenu par toutes sortes d’errances à l’intérieur de l’Église, mais aussi et surtout à cause de l’idéologie freudienne qui, derrière l’apparent souci de venir au secours de l’homme, avait pour but, à on origine et dans l’intention de son auteur, de s’en prendre délibérément à la notion de péché, de responsabilité de l’acte, sous le fallacieux prétexte que  si l’homme et la femme commettent des propositions de ce genre est, à mon sens, l’une des plus grandes atteintes à la  dignité de l’homme, une des plus pernicieuses. Elle le réduit et l’enferme dans une solitude qui renforce son individualisme l’amenant à une conception dangereuse des interrelations avec la société. La dignité de l’homme procède entre autres de sa responsabilité face à lui-même, face à l’autre, face à la communauté sociale et religieuse. Il n’existe pas de neutralité de l’acte humain ; tout acte a des conséquences, on est donc responsable de son acte et de l’intention qu’on y met. - En réalité, indique Benoît XVI, perdre la conscience du péché entraîne toujours aussi une certaine superficialité dans la compréhension de l'amour de Dieu lui-même. Il est très utile de rappeler aux fidèles ces éléments qui, dans le rite de la Messe, explicitent la conscience de leur péché et, simultanément, de la miséricorde de Dieu. C'est pourquoi la Réconciliation, comme le disaient les Pères de l'Église, est laboriosus quidam baptismus, (58) soulignant de cette façon que l'issue du chemin de conversion est aussi le rétablissement de la pleine communion ecclésiale, qui se manifeste par le fait de s'approcher à nouveau de l'Eucharistie. – Il ne manque pas de moyens pour former une âme à ses responsabilités de l’acte envers Dieu, envers la communauté ecclésiale, envers l’ensemble de la société. Il faut revenir à une pédagogie dominicale qui préparerait à la messe, de libre accès et qui aurait pour souci privilégier la formation de la conscience morale, spirituelle et communautaire au sens de communion des saints selon la tradition patristique. L’Eucharistie n’est pas un bonbon, la gâterie du dimanche…  (à suivre)


Le pape Benoît XVI s'est souvent exprimé sur la nécessité d'être dans la grâce de Dieu pour s'approcher dignement de la communion sacramentelle ("Sacramentum Caritatis"). Analysant la société actuelle, Benoît XVI a décrit une "humanité qui voudrait être autosuffisante, où de nombreuses personnes sont presque convaincues de pouvoir se passer de Dieu pour bien vivre". (Discours du Saint-Père à la Rencontre Ecclésiale) "Il semble aujourd’hui que l’on ait perdu le "sens du péché" mais en contrepartie les "complexes de culpabilité" ont augmenté", a affirmé le pape. Un phénomène qui, selon Benoît XVI, montre que l’homme a besoin de recevoir le pardon de Dieu. (Le pape insiste sur l'importance du sacrement de la Pénitence)

pages précédentes :
L'Introduction : Jésus est l'étoile polaire de la liberté humaine (1) :
(§ 1 à 5) Benoît XVI
Première partie :
La foi de l'Église est essentiellement une foi eucharistique : (2) (§ 6 à 8) Benoît XVI
Jésus véritable Agneau immolé (3) (§ 9 à 11)  Benoît XVI
Le rôle décisif de l'Esprit Saint dans la célébration de l'Eucharistie : (4) (§ 12 et 13) Benoît XVI
Eucharistie, principe causal de l'Église et communion ecclésiale : (5) (§ 14 et 15) Benoît XVI
I.  Sacramentalité de l'Église et initiation chrétienne : (6) 16 et 17) Benoît XVI
II. Eucharistie et Sacrement de la Réconciliation (7) (§ 20 à 21)

Table Sacramentum Caritatis : Exhortation post-Synodale sur l'Eucharistie

Sources:  lescatholiques.free.fr - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 29.08.2007 - BENOÎT XVI - Table Sacramentum Caritatis

 

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