Benoît XVI nous invite à nous
préparer à célébrer la Semaine Sainte |
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Le 29 mars 2009 -
(E.S.M.)
- Le pape Benoît XVI a salué ce midi les pèlerins francophones et a
rappelé les textes de la liturgie de ce dimanche.
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Le pape
Benoît XVI
Benoît XVI nous invite à nous préparer à célébrer la Semaine Sainte
Le 29 mars 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Le pape Benoît XVI a salué ce midi les pèlerins francophones et a
rappelé les textes de la liturgie de ce dimanche.
"Ce jour nous donne d’entrer dans le temps liturgique de la
Passion. Cette dernière étape du Carême nous invite à vivre un moment
d’intimité avec Jésus. Préparons-nous à célébrer au mieux la Semaine
Sainte qui s’annonce !" - poursuit Benoît
XVI.
Le Saint-Père s'adresse aux pèlerins
francophones (Intégral)
Je vous accueille avec joie, chers frères et sœurs de langue française.
Ce jour nous donne d’entrer dans le temps liturgique de la Passion.
Cette dernière étape du Carême nous invite à vivre un moment d’intimité
avec Jésus. Préparons-nous à célébrer au mieux la Semaine Sainte qui
s’annonce ! Avec vous, je veux rendre grâce au Seigneur pour le voyage
pastoral que je viens d’effectuer en Afrique. L’accueil chaleureux
des africains a rempli mon cœur de Pasteur d’une profonde joie. En lui
redisant toute mon affection j’encourage cette Église jeune, vivante,
pleine d’avenir et de dynamisme à suivre le Christ avec foi, espérance
et charité ! Que Dieu vous bénisse tous !
Texte
intégral des paroles du Saint-Père ►
Angelus de Benoît XVI, 5e Dimanche de Carême
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Italien
Cinquième dimanche de Carême
(méditations des lectures)
Suivre la loi de Dieu
« Je les ai pris par la main pour les faire sortir d'Egypte... je
mettrai ma loi au plus profond d'eux-mêmes » (première
lecture). En
passant d'une image à l'autre, le prophète Jérémie montre une lente
découverte de ce qu'est un Dieu qui libère et trace le chemin de
conversion que Dieu ouvre jusqu'à Pâques.
Comme le peuple hébreu, nous
franchissons dans notre vie des étapes qui nous font découvrir combien
Dieu veut nous communiquer ce qu'il est et non plus seulement nous
conduire. Si la loi du Seigneur est au fond de nous, nous ne sommes plus
des enfants qu'on prend par la main, mais des adultes qui savent
reconnaître en eux et par eux-mêmes ce qui est bon. Mais pour ce faire,
il faut aller loin dans la connaissance de soi et découvrir la nécessité
d'un triple abandon.
La loi de Dieu étant désormais inscrite dans notre cœur, nous la
recevons de notre Créateur : sans cesse, nous avons à demander : « Crée
en moi un cœur pur, ô mon Dieu », sous peine de nous installer dans le
camp de ceux qui détiennent une vérité tellement figée qu'elle ne vit
plus. S'abandonner à un Dieu Créateur, reconnaître sa présence dans nos
prières, c'est gage de vie.
Tout homme, d'autre part, est confronté à la mort et au mal ; cela aussi
appartient à la vérité de notre condition : le Christ n'y a pas échappé,
lui qui se déclare bouleversé à l'approche de sa Pâque (évangile).
Sachons accueillir l'émotion qui approfondit notre humanité. Notre foi
ne saurait être une cuirasse : sur ce métal, Dieu ne veut pas écrire sa
loi.
Enfin, par l'image du grain de blé en terre, le Christ nous fait
entrevoir combien l'abandon au Père prépare une vie nouvelle et fait de
toute mort consentie la première étape d'une résurrection, la condition
pour entendre Dieu nous parler encore et nous dire : « Je l'ai glorifié
et je le glorifierai encore. »
C'est à l'amour que Dieu demande de nous soumettre, infiniment. Le
Christ a osé suivre cette voie.
Texte original du
discours du Saint Père
►
ANGELUS
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Sources : www.vatican.va
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(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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29.03.2009 -
T/méditation
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