Benoît XVI rappelle que la foi naît
de la rencontre avec le Ressuscité
Le 28 septembre 2008 - (E.S.M.) -
La Résurrection est un évènement historique qui ne s'épuise pas dans
l'histoire, mais continue dans le monde d'aujourd'hui. C'est ce qu'a rappelé
Benoît XVI en présentant la théologie de Saint Paul lors de l'Audience Générale tenue Place Saint Pierre.
Le pape Benoît XVI -
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Benoît XVI rappelle que la foi naît de la rencontre avec le Ressuscité
Le 28 septembre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Lors de l'Audience Générale de mercredi dernier, Benoît XVI a poursuivi la
série de catéchèses dédiées à Saint Paul.
La Résurrection est un évènement historique qui ne s'épuise pas dans
l'histoire, mais continue dans le monde d'aujourd'hui. C'est ce qu'a rappelé
Benoît XVI en présentant la théologie de Saint Paul lors de l'Audience tenue Place Saint Pierre.
« Jésus - a dit le pape - est ressuscité : Paul
utilise le verbe au présent et il ne dit pas « fut ressuscité », le temps
au passé de « mort » et fut enseveli. Jésus, en effet, est ressuscité et
continu à vivre dans l'Eucharistie et dans l'Église ». « L'Eucharistie - a expliqué le Saint-Père - éclaire le mystère de la Croix, sur laquelle, dit encore Paul, s'est produit un échange
merveilleux : les péchés ne sont plus les nôtres mais ceux du Christ ».
En citant encore Paul et le commentaire de Saint Ambroise à ses lettres,
Benoît XVI a aussi rappelé que pour les chrétiens « toute l'Écriture est
constituée d'un unique livre : et cet unique livre est le Christ, car
toute l'Écriture parle du Christ et trouve dans le Christ son
accomplissement ». «
Notre foi ne naît pas d'un mythe ou d'une idée, mais de la rencontre avec
le Ressuscité dans la vie de l'Église », a souligné encore le pape.
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Texte
intégral
º Le pape Benoît XVI accueille les pèlerins francophones
Synthèse de la catéchèse
º
Benoît XVI : les relations entre Paul et les apôtres
***
Nous vous proposons une méditation sur la seconde lecture de
ce
Dimanche 28 septembre 2008
:
Seconde lecture
:
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,1-11.
(les lectures)
v. 2
Il est beau de constater que ce qui caractérise principalement la vie dans
la Christ, c’est qu’elle est une vie en communion. Quel contraste avec une
société individualiste marqué par le souci de la performance et de la
concurrence ! L’Évangile ne se vit pas en concurrence, mais en communion. Le
disciple ne peut se passer des autres pour vivre en vérité sa relation avec
le Seigneur. La vie en communion représente en effet le lieu de l’exercice
concret de la charité. En dehors de la communion, toute vie spirituelle
risque de se révéler une illusion. Vouloir vivre en disciple suppose ainsi
cette recherche inlassable de la communion grâce aux attitudes que saint
Paul nous rappelle. Dans cette perspective, personne ne peut être laissé de
côté, chacun tient une place indispensable pour l’ensemble, et il est sans
cesse nécessaire de s’encourager et de se réconforter afin que chacun puisse
continuer, ou reprendre, un chemin qui n’épargne ni les difficultés ni les
épreuves. Vivre en communion suppose justement de se porter et de se
supporter les uns les autres ; de pouvoir dire au plus faible et au plus
découragé : « sans toi, je ne peux y parvenir » ; de reconnaître
cette mutuelle dépendance dans l’amour les uns vis à vis des autres.
v. 2
C’est bien Jésus lui-même qui nous a ouvert cette voie. Son attitude vis à
vis de celles et ceux qu’il a croisés sur sa route manifeste son désir
qu’aucun ne se perde. Chacun de ses gestes, de ses demandes, de ses regards
n’avaient d’autre but que de rechercher cette unité du genre humain.
Attitude qui l’a conduit jusqu’à l’abaissement le plus total pour rejoindre
tout homme, même le plus éloigné. Si Jésus est mort non comme un héros, mais
comme un esclave, c’est pour que désormais aucun homme ne puisse se sentir
exclus du projet d’amour de Dieu pour l’humanité. En prenant ainsi la
dernière place, il n’a pas craint de se considérer comme dépendant de ceux
qu’il a rencontré. Il l’a manifesté à la Samaritaine :« donne-moi à boire
»
(Jn 4, 7)
à son plus grand étonnement :« " Comment ! toi qui es Juif, tu me
demandes à boire à moi qui suis une femme samaritaine ? " Les Juifs
en effet n'ont pas de relations avec les Samaritains. »
(Jn 4, 9). L’esprit d’indépendance et
d’émancipation vis-à-vis de tous ne contribue pas à vivre la communion.
C’est pourquoi Paul met en garde contre tout ce qui pourrait nuire à cette
communion : le fait d’être « intrigant » ou « vantard ». L’attitude visée
par ces termes consiste à se considérer comme absolument indépendant, à
croire que ses propres qualités se suffisent à elles- mêmes. La vie
spirituelle elle-même n’est pas à l’abris de ce danger, qui consiste alors à
croire que la sainteté dépend uniquement de ses efforts personnels,
indépendamment de ce que peuvent vivre les autres.
v. 3
Seule l’humilité préserve de ces dangers, car elle nous fait considérer que
tout homme a quelque chose à nous apporter, et que nous ne pouvons le
recevoir que dans la mesure où nous le reconnaissons plus grand que nous.
C’est ainsi qu’estimer les autres « supérieurs » à soi-même, revient à se
mettre dans une attitude fondamentale d’accueil : changer notre regard à
l’image du Christ qui ne regarde pas le monde de haut en bas, mais de bas en
haut, d’un regard qui fait grandir l’autre. Sans cette conviction que tout
homme, surtout le plus pauvre et le plus blessé, peut nous donner ce dont
avons le plus besoin, aucun progrès d’aucune sorte n’est possible tant dans
notre vie spirituelle, que dans tous les autres domaines de la vie.
v. 4
La vérité de ce que nous sommes ne se révèle que dans cette relation avec
les autres. La vie en communion est le chemin de réalisation de la plénitude
de notre humanité. L’homme créé à l’image et à la ressemblance du Dieu
d’Amour et de Communion, n’atteint toute sa grandeur et sa dignité que dans
cette vie de communion. En acceptant de s’abaisser jusqu’au dernier, Jésus a
ouvert à tout homme la possibilité de restaurer et de sauver son humanité
blessée par ce qui divise, ce qui sépare et ce qui isole. En retrouvant la
communion, et en recherchant sans cesse à la faire vivre et grandir, l’homme
ne se fond pas dans la masse, mais il retrouve au contraire toute sa place
et toute sa dignité.
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Sources :
(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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28.09.2008 -
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