Le Motu Proprio de Benoît XVI et la forme
"anormale" |
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Le 28 août 2007 -
(E.S.M.) - Dans la lettre qui accompagne le
Motu Proprio, le pape fait remarquer que l'attachement de certains
fidèles à la forme ancienne de la liturgie s'est fait "parce qu'en de
nombreux endroits on ne célébrait pas fidèlement selon les
prescriptions du nouveau Missel..." Le pape Benoît XVI écrit bien "en
de nombreux endroits ".
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« C'est de la
liturgie, et principalement de l'Eucharistie, comme d'une source, que la
grâce découle en nous et qu'on obtient avec le maximum d'efficacité cette
sanctification des hommes dans le Christ, et cette glorification de Dieu,
que recherchent, comme leur fin, toutes les autres oeuvres de l'Église. »
(Vat. II,
Lumen Gentium,
11).
Le Motu Proprio de Benoît XVI et la forme "anormale"
A TOUS LES FIDÈLES QUI SE VEULENT "CONCILIAIRES"...
Dans la Lettre accompagnant le
"Motu Proprio Summorum Pontificum" et qui a été adressée
directement aux évêques par Benoît XVI, il convient de prêter une attention
toute particulière à trois points qui concernent directement de nombreux
prêtres se réclamant du concile Vatican II et de la liturgie actuelle.
Premier point : le pape Benoît
XVI souligne "avant tout que le Missel, publié par Paul VI et réédité
ensuite à deux reprises par Jean-Paul II, est et demeure évidemment la Forme
normale - la Forma ordinaria - de la liturgie Eucharistique."
Cette affirmation signifie très clairement que les
célébrations liturgiques qui se font sans respecter ce Missel - ce
qui est le cas dans la majorité des paroisses de France -
ne peuvent constituer que des formes liturgiques "anormales",
"bâtardes" que l'Église ne peut pas considérer comme siennes.
Deuxième point : le pape fait
remarquer que l'attachement de certains fidèles à la forme ancienne de la
liturgie s'est fait "parce qu'en de nombreux endroits on ne célébrait pas
fidèlement selon les prescriptions du nouveau Missel..." Le pape Benoît
XVI écrit bien "en de nombreux endroits
", ce qui contredit certains évêques de France qui nous disent, aujourd'hui
encore, qu' "il y a pu avoir ici ou là quelques mises en œuvre maladroites
de la liturgie..."; et le Saint-Père d'ajouter - comme pour achever de
dessiller les yeux de certains de nos Pasteurs - que le Missel actuel
"finissait par être interprété comme une autorisation, voire même une
obligation de créativité [qui a] souvent porté à des
déformations de la Liturgie à la limite du supportable." Oui, nous le
savons et le constatons: la "créativité", qui fut rendue obligatoire dès les
lendemains de Vatican II (de nombreux documents de cette époque - certains
munis d'un imprimatur - l'attestent) et le demeure aujourd'hui encore dans
la majorité des paroisses.
Troisième point : Benoît XVI
rappelle aux évêques - car c'est d'abord à eux que s'adresse sa Lettre - que
"la meilleure garantie pour que le Missel de Paul VI puisse unir les
communautés paroissiales et être aimé de leur part,
est de célébrer avec beaucoup de révérence et en
conformité avec les prescriptions; [car] c'est ce qui rend
visible la richesse spirituelle et la profondeur théologique de ce Missel."
On a bien lu : "célébrer en conformité avec les
prescription du Missel"... ce que ne veulent ou ne savent plus
faire de nombreux célébrants qui, sous prétexte de rendre la liturgie plus
"vivante" et plus "parlante", la transforment en une "une autocélébration de
l'assemblée elle-même substituée à la célébration de l'œuvre de Dieu, voire
à l'annonce d'un nouveau modèle d'Église" (cf. Mgr Vingt-Trois , lors d'un
colloque le 26 octobre 2006 à Paris pour le 50e anniversaire de la fondation
de l’Institut Supérieur de Liturgie. A ce propos l'on se souviendra que le
discours du cardinal Arinze avait fait l'effet d'une douche froide dans
l’assistance.). [ndlr :Le cardinal Arinze y dénonçait «
la banalisation, la désacralisation et la sécularisation dans la liturgie
», illustrant ainsi la volonté de Rome d'une reprise en main au niveau
international. Le bras droit de Benoît XVI sur ces dossiers a ainsi dénoncé
« ce maniérisme ouvertement égocentrique que nos
assemblées du dimanche sont parfois obligées de subir » ainsi que
« la fausse humilité » qui consiste pour
un prêtre à « partager son rôle avec les laïcs
(Benoît
XVI) (Le
discours intégral, à relire impérativement)] .
Le Motu proprio Summorum pontificum s'adresse donc autant - sinon davantage
- aux fidèles qui se veulent attachés à l'enseignement de Vatican II qu'aux
fidèles "traditionalistes". Puisse le Saint-Père Benoît XVI être
entendu et obéi par les évêques qui ont la
grave responsabilité de ne plus priver les fidèles de leur droit à célébrer
la foi reçue des Apôtres de façon "digne et juste".
Ndlr : Le prêtre qui récite la
Liturgie des Heures a inévitablement lu ,ce midi à sexte, la parole du
Seigneur que toute l'Église catholique récite. Psaume 13 :
2 Des cieux, le Seigneur se penche
vers les fils d'Adam
pour voir s'il en est un de sensé,
un qui cherche Dieu.
3 Tous, ils sont dévoyés ;
tous ensemble, pervertis :
pas un homme de bien,
pas même un seul !
4 N'ont-ils donc pas compris,
ces gens qui font le mal ?
Quand ils mangent leur pain,
ils mangent mon peuple.
Jamais ils n'invoquent le Seigneur.
Si
vous n'êtes pas convaincu, nous vous engageons à lire l'Évangile du
Mardi 28 août 2007
de la 21e semaine du temps ordinaire
ainsi qu'un commentaire de saint Jean Chrysostome sur la page :
« Vous courez la mer et la terre pour rendre un seul prosélyte, et
quand il l’est devenu, vous le rendez digne de l’enfer deux fois plus que
vous (15) ». (...)
►
Saint Jean Chrysostome
Le Motu Proprio
►Le texte officiel et tous les commentaires
Sources:
PRO LITURGIA -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 28.08.2007 - BENOÎT XVI -Table
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