Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

La liturgie, source de la Mission

 

VATICAN, le 26 septembre 2008 -  (E.S.M.) - Beaucoup trop de célébrations se sont réduites à une « auto-contemplation anthropocentrique » de l’homme sur l’homme, en empêchant presque, par l’afflux de paroles, par la faconde du célébrant, par les rythmes « endiablés » des musiques et la frénésie des mouvements, le contact avec le Mystère.

La Sainte Liturgie - Pour agrandir l'image Cliquer

La liturgie, source de la Mission

Le 26 septembre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Mgr Nicolas Bux vient d'être nommé par le Saint-Père Benoît XVI Consulteur de l'Office des cérémonies liturgiques du Souverain Pontife. Interrogé sur la question de la crise liturgique, il déclarait: "La crise commence au moment où la liturgie cesse d'être une adoration, où elle est seulement la célébration d'une communauté particulière, dans laquelle prêtres et évêques, au lieu d'être des ministres, c'est-à-dire des serviteurs, deviennent des leaders."

L’Église est consciente de n’avoir pas d’autre source à laquelle puiser pour sa propre Mission, si ce n’est le Seigneur Jésus-Christ en personne. L’estimation juste des sciences humaines et de leur autonomie, de l’histoire à la philosophie, de la psychologie à la sociologie, etc., ne devra jamais remplacer le critère surnaturel du discernement spirituel.

C’est le Christ qui, avec sa proposition au cœur de l’homme, qui est l’unique référence dont on ne peut se passer, pour la Mission de l’Église. La source de cette Mission est alors l’adoration du Seigneur, qui s’exprime principalement dans la Sainte Liturgie.

Beaucoup trop de célébrations se sont réduites à une « auto-contemplation anthropocentrique » de l’homme sur l’homme, en empêchant presque, par l’afflux de paroles, par la faconde du célébrant, par les rythmes « endiablés » des musiques et la frénésie des mouvements, le contact avec le Mystère. La Liturgie de l’Église est essentiellement une adoration du Seigneur et, par la célébration des Divins Mystères, l’Église remplit sa première œuvre missionnaire.

Il est nécessaire de retrouver la conscience claire de ce qui est l’unique sujet protagoniste de la Liturgie : le Seigneur. Le peuple saint de Dieu, et avec lui le célébrant, entre dans la Liturgie, mais il ne la crée pas ; eux, c’est-à-dire, le peuple et le célébrant, sont accueillis par la Mystère, et seule la conscience de cette hospitalité les rend capables de devenir à leur tour, accueillants vis-à-vis du Mystère, et de leurs frères.

En priant le Seigneur et en intercédant pour tous les hommes, par la Sainte Liturgie, l’Église remplit sa première Mission : la célébration des Sacrements est par elle-même efficace pour ce qui concerne le salut.

Dans la grande organisation de la pastorale contemporaine, il semble que l’engagement missionnaire est parfois interrompu par les célébrations, dont, peut-être, on ne comprend plus comme il convient, la signification. Baptiser, pardonner les péchés, célébrer l’Eucharistie, sont des actions salvifiques et missionnaires plus puissantes que n’importe quelle catéchèse, congrès, cours académique, ou document ecclésial. Nous devons retrouver cette conscience et, avec elle, que la liturgie ne peut être laissée au caprice subjectif de la créativité liturgique et au mythe moderne, compris au sens faussement démocratique, de la participation du peuple.

Comme le rappelle le Catéchisme de l’Église Catholique : « La Liturgie est aussi participation à la prière du Christ, adressée au Père dans l’Esprit Saint. En elle toute prière chrétienne trouve sa source et son terme. Par la Liturgie, l’homme intérieur est enraciné et fondé
(cf. Ep 3, 16-17) dans " le grand amour dont le Père nous a aimés " (Ep 2, 4) dans son Fils Bien-aimé. C’est la même " merveille de Dieu " qui est vécu et intériorisé par toute prière, " en tout temps, dans l’Esprit " (Ep 6, 18) » (Catéchisme de l'Eglise catholique, 1073)

"Nos liturgies de la terre, soulignait le pape Benoît XVI, tout entières ordonnées à la célébration de cet Acte unique de l’histoire, ne parviendront jamais à en exprimer totalement l’infinie densité. 
(Vêpres à Notre-Dame de Paris)

par l’Abbé Nicola Bux et l’Abbé Salvatore Vitiello
 

Nouveau: conseils aux personnes qui désirent recevoir les actualités ou consulter le site régulièrement:  ICI


Sources : www.vatican.va -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  26.09.2008 - T/Liturgie

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante