Le pape Benoît XVI présidera la messe
des Cendres |
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Le 25 février 2009 -
(E.S.M.)
- A 17 h en la Basilique Ste. Sabine, le pape Benoît XVI présidera la
messe et procèdera au rite de l'imposition des cendres.
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Le pape Benoît XVI
Le pape Benoît XVI présidera la messe des Cendres
Le 25 février 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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En ce mercredi des Cendres, il n'y a pas eu d'audience
générale ce matin comme annoncé, par contre à 16 h 30, vous pourrez
suivre en direct sur
KTO ou
ou sur la
Télévision vaticane en direct en italien.en la Basilique St. Anselme,
sur la colline de l'Aventin, colline historique de Rome, la Statio et procession
pénitentielle. A 17 h en la Basilique Ste. Sabine, le pape Benoît XVI
présidera la messe et procèdera au rite de l'imposition des cendres.
Benoît XVI expliquait dans son homélie du mercredi des cendres 2007 que
la liturgie du Mercredi des Cendres "nous indique que dans la
conversion de notre cœur à Dieu on trouve la dimension fondamentale du
temps du Carême. C'est un appel tellement suggestif qui provient du rite
traditionnel de l'imposition des cendres".
►
Benoît XVI ouvre "la porte" du Carême
Pour lire l'homélie du
Saint-Père du mercredi des cendres 2008
►
Homélie
►Mercredi des Cendres - 25 février 2009
(les lectures)
Homélie
(Méditation des lectures de ce jour)
Dans ce que nous appelons le Sermon sur la montagne, c’est-à-dire le
long discours par lequel, dans l’Évangile de Matthieu, Jésus commence sa
prédication, il établit d’abord dans la série de béatitudes la charte
fondamentale du monde nouveau – du royaume des cieux -- qu’il veut
instaurer. Puis Jésus explique qu’il n’est pas venu abroger la Loi mais
la porter à sa plénitude, et il conclut : « si
votre justice ne dépasse pas celles des Scribes et des Pharisiens,
vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux ».
Que signifie le mot « justice » dans ce contexte ? Dans le langage et la
vision juridique de l’époque, être juste consistait à être conforme aux
préceptes de la Loi, en trois domaines en particulier : l’aumône, la
prière et le jeûne. Jésus dit donc à ses auditeurs que si leur aumône,
leur prière et leur jeûne ne dépasse pas ceux des Pharisiens, ils
n’entreront pas dans le Royaume. Serait-ce qu’il les invite à faire plus
d’aumônes, à réciter plus de prière et à pratiquer un jeûne plus
rigoureux ?
Non ! Ce n’est pas ce à quoi Jésus nous appelle. Et il s’explique tout
de suite après, dans le texte que nous venons de lire. Lisons le premier
verset selon la traduction de la Bible de Jérusalem, qui rend beaucoup
mieux le sens du texte grec que l’adaptation du lectionnaire liturgique.
"Gardez-vous, dit Jésus, de pratiquer votre justice devant les
hommes, pour vous faire remarquer d'eux". Et alors, il donne ses
recommandations concernant ce qui était considéré comme les trois
piliers de la justice, selon les Pharisiens : l’aumône, la prière et le
jeûne.
Dans ces trois domaines, l’enseignement de Jésus
est un appel à la vérité et à la droiture de l’intention. Notre
être vrai, notre vrai « moi » à chacun de nous se trouve au centre le
plus intime de nous-mêmes, là où nous recevons notre être de Dieu, là où
nous sommes sans cesse engendrés par le Souffle de vie de Dieu. Autour
de ce noyau, il y a diverses couches d’enveloppes protectrices - tous
nos « egos » - et nous en avons ajouté plusieurs pour mieux nous
protéger. Si bien que nous courons le danger de toujours vivre à la
superficie de notre être. Nous essayons de donner aux autres la plus
belle image possible de nous-mêmes, et nous nous complaisons facilement
dans cette image, étant d’ailleurs souvent plus dupes que ceux et celles
qui nous entourent.
Au sujet de l’aumône, Jésus met en garde de la pratiquer, soit pour se
faire remarquer par les autres, soit même pour se donner bonne
conscience. Moins la chose sera publique, moins on sera conscient
soi-même de sa propre générosité, le mieux ce sera, car la seule chose
qui compte vraiment est la motivation profonde, qui, de sa nature même,
est secrète à tous, y compris à nous-mêmes et que seul le Père voit dans
le secret.
De même pour la prière. Si nous prions pour nous faire remarquer - soit
des autres, soit de nous-mêmes, soit même de Dieu, nous avons déjà reçu
notre récompense. Notre prière ne va pas plus loin. La vraie prière est
dans le secret du coeur : ce n’est pas celle qu’on pourrait prétendre
enseigner, ni celle qui procure de beaux et chauds sentiments, ni celle
qui peut se soupeser. C’est la prière toute nue, tout intérieure,
au-delà des gestes ou des paroles qui peuvent l’exprimer et que personne
autre Dieu ne peut entendre, même pas nous-mêmes. C’est sans doute
d’elle que voulait parler saint Antoine d’Égypte qui affirmait que la
prière n’est pas encore pure aussi longtemps que l’on a conscience de
prier.
L’évangéliste Matthieu introduit ici le texte du Pater et, dans
un passage qui vient tout de suite après, qui était certainement le
troisième élément du triptyque
(dont nous venons de voir les deux premiers)
Jésus donne le même enseignement concernant le jeûne.
Puisse ce Carême nous aider, chacun de nous, à nous délester de quelques
couches supplémentaires de notre ego, pour nous permettre de
vivre avec une vérité toujours plus grande tous les aspects de notre
vie, et pénétrer ainsi toujours plus profondément dans la vie
intérieure, laquelle consiste à être en contact aussi constant que
possible avec ce point, au coeur de notre être, où se tient, en secret,
l’échange de Parole qui nous engendre sans cesse à la Vie.
Armand VEILLEUX
Le
commentaire du jour
est un extrait de l'audience générale du
pape Benoît XVI
(06/02/08)
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Message de Benoît XVI pour le Carême 2009
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Sources :
(E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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25.02.2009 -
T/ÉMéditation
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