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19 Avril 2005
 

ROME, Mercredi 23 Novembre 2005  – Le pape Benoît XVI a nommé trois nouveaux évêques en Albanie :

Mgr Dodë Gjergji, 43 ans, comme premier évêque de Sapë. Le nouvel évêque est d’origine kosovare, né en 1963 à Stublla, en Yougoslavie, et il a été ordonné prêtre en 1989. Il était jusqu'ici administrateur apostolique de cette même circonscription ecclésiastique. Il a été responsable de la publication des livres liturgiques en langue albanaise. Il a été curé, chapelain des Albanais en Croatie et secrétaire général de la conférence épiscopale albanaise.

Mgr Ottavio Vitale (RCJ, religieux rogationiste) comme premier évêque de Lezhë . Le nouvel évêque, 46 ans, est né en 1959 à Grottaglie, en Italie, dans la province de Tarante, et il a été ordonné prêtre en 1992, après son noviciat aux Philippines, et après avoir obtenu la licence en Théologie pastorale au Latran. Il est en Albanie depuis 1993, et il était jusqu'ici administrateur apostolique de cette même circonscription ecclésiastique.

- Mgr Cristoforo Palmieri, (Congrégation de la Missions, CM – Lazariste), comme premier évêque de Rrëshen. Le nouvel évêque, 66 ans, est né en 1939 à Bitonto, en Italie, dans les Pouilles, et il a été ordonné prêtre en 1967. Il a été curé à Naples et à Lecce, avant une période de recyclage aux Etats-Unis. Il a été envoyé en Albanie en 1993, pour ouvrir la mission lazariste. Il a publié trois livres de catéchèse en langue albanaise. Il était jusqu'ici administrateur apostolique de cette même circonscription ecclésiastique.

ZF05112305  ( ZENIT.org )

INFORMATIONS GENERALES:

Le long chemin de l'Eglise catholique en Albanie a connu des moments de vitalité prometteurs et des saisons de difficulté, face aux obstacles et aux persécutions. Il suffit de rappeler la longue domination turque qui, pendant 450 ans, a mis à dure épreuve la foi des catholiques albanais et, plus près de nous, le demi-siècle de dictature communiste, qui les a obligés à vivre dans les catacombes. Il a même parfois semblé que la communauté ecclésiale ait été inévitablement destinée à disparaître, mais c'est précisément alors que la présence mystérieuse du Seigneur déposait les semences de nouvelles floraisons et de nouveaux fruits.
 

ALBANIE

Données Statistiques

28 748 km2
3 422 000 habitants
Capitale : Tirana (300 000 habitants)
Religions :
musulmans : 73 %
orthodoxes : 17,1 %
catholiques : 10,1 %
Langue officielle : albanais
Régime politique : République parlementaire à tendance présidentielle.

Législation religieuse

La Constitution garantit la liberté religieuse (article 31).
Dans la pratique, la situation des Églises non-orthodoxes russe est très défavorisée. Le gouvernement favorise ouvertement l’Église orthodoxe russe du Patriarcat de Moscou au plan fiscal et administratif.
En 1995, la gouvernement a publié un texte administratif très défavorable aux confessions autres que l’Église orthodoxe russe, limitant de façon drastique les activités des missionnaires étrangers.
En 1997, le gouvernement a décidé de bannir les confessions non enregistrées.

Situation religieuse

On comptait en 1996 quatre-vingts confessions chrétiennes et quinze confessions musulmanes en Albanie, selon le Ministère de la Culture. De son côte, le Conseil des Affaires religieuses du Ministère de l’Intérieur évaluait à 95 le nombre de " missionnaires " musulmans et à plus de 2500 celui des " missionnaires " chrétiens - en grande majorité protestants, alors que ceux-ci sont très peu nombreux en Albanie. Quelques tensions existent d’ailleurs entre les communautés protestantes et l’administration albanaise.

Référence EDM : 127

Une Eglise faible mais influente

Bien que minoritaire, 10 % de la population, l'Église catholique prend une part importante à la reconstruction d'un pays dévasté par le communisme. Les autorités en ont pris une conscience aiguë lors de la mort du pape Jean-Paul II.

Situation complexe

Chef du gouvernement depuis juillet 2002, Fatos Nano a d'abord profité d'un climat consensuel qui avait permis l'accession à la présidence de la République de l'ancien général Alfred Moisiu. Il s'était attelé à la lutte contre le trafic des migrants illégaux, à la réforme judiciaire, à la lutte contre la corruption, à la question de la propriété privée… Mais l'embellie a été de courte durée et les critiques ont surgi jusque dans son propre parti : collusion avec les milieux du crime organisé et de la mafia, autoritarisme, manque de cohérence politique… Il s'ensuit une aggravation de la situation économique qui engendre une extrême pauvreté de la majeure partie de la population.
Les négociations engagées avec l'Union européenne soulèvent cependant un certain espoir que la situation intérieure (chômage, discrimination envers les femmes, prostitution, émigration illégale, présence des roms, exploitation et travail des enfants…) risque d'effacer rapidement.
(AED-Info, 06/2005)

Enseignement catholique

Une nouvelle Université catholique, portant le nom de Mère Teresa , a été inaugurée à Tirana le 21 janvier 2005. Cette institution, liée au grand hôpital universitaire de «Notre-Dame du Bon Conseil», doit son origine à un vœu de la religieuse, béatifiée en octobre 2003.
Après la mort de Mère Teresa (1910-1997), l'ancien préfet de la congrégation pour l'éducation catholique, le cardinal Pio Laghi, avait pris la responsabilité du projet. C'est lui qui a également béni la nouvelle Université.
Les festivités se sont déroulées en présence des responsables gouvernementaux albanais, dont le président Alfred Moisiu et le chef du gouvernement Fatos Nano. Le président du parlement italien, Pier Ferdinando Casini, avait fait le déplacement de Tirana. Le recteur de la nouvelle Université est le manager italien Cesare Romiti, un ancien chef de la Fiat.
(APIC, 25/01/2005)

Reconnaissance d'un peuple

Le gouvernement albanais, sur proposition du premier ministre, a proclamé pour le 4 avril une journée de deuil national en signe de respect pour la mort de Jean-Paul II . L'Albanie, pays à majorité musulmane, dont la communauté catholique représente à peine 10 % de la population, a suivi de très près les obsèques de Jean-Paul II, auxquels a participé une délégation officielle dont faisaient partie le premier ministre socialiste Fatos Nano, l'actuel président de la République Alfred Moisiu et les deux ex-chefs de l'État nommés après la chute du régime communiste, Sali Berisha et Rexhep Meidani. C'est Sali Berisha qui, le 25 avril 1993, reçut Karol Wojtyla venu en visite en Albanie et ce fut l'unique fois que le Pontife foula le sol du pays des aigles, qui avait été pendant trente ans le symbole de l'athéisme d'état imposé par le régime communiste.
Mais il y avait eu un rapport plus ancien entre Jean-Paul II et l'Albanie : en dépit de la barrière politique imposée à sa présence par le dictateur communiste Enver Hoxha, le Pape, au cours d'une visite dans les Pouilles en 1982 voulut bénir l'Albanie, tout en restant de l'autre côté de l'Adriatique . Un geste qui émut l'opinion publique albanaise et fut sévèrement critiqué par le dictateur .
(ANSA, 03 et 08/04/2005 ; AFP, 03/04/2005)

Reconstruction de l'Église catholique

Le 26 janvier 2002, le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d'État du Saint-Siège, avait consacré la cathédrale Saint-Paul, dans le centre de Tirana. C'est sur la demande expresse de Jean-Paul II que cette maison de Dieu a été érigée en signe de la renaissance de l'Église albanaise après des décennies de dictature communiste. Elle a été consacrée à l'apôtre Paul qui a fondé la paroisse de Tirana lors de son voyage sur la côte Illyrienne.

Pour les catholiques, l'achèvement de la construction de leur cathédrale revêtait une grande importance car, dans la région autour de la capitale de Tirana, ils vivent dans la diaspora, entourés de musulmans. Quelques mois plus tard, c'est le cardinal Sepe, préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, qui a consacré, le 9 novembre 2002, la nouvelle cathédrale du diocèse de Rreshen, dans la partie montagneuse du centre de l'Albanie.

Les pères lazaristes, dont fait partie l'actuel Administrateur apostolique de Rreshen, Mgr Cristoforo Palmieri, sont présents en Albanie depuis 1993. Près de soixante-cinq mille des deux cent cinquante mille habitants de ce diocèse sont inscrits comme catholiques. La construction de la cathédrale a bénéficié de l'aide de l'étranger, et notamment de celle de l'Aide à l'Église en détresse.

 

 

 

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