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Interview du Cardinal Barbarin : Après
Benoît XVI, il n'y aura pas d'autres géants
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Le 23 février 2013 -
(E.S.M.)
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Le 28 février, à 7 heures du soir, le cardinal Barbarin célèbrera dans la
cathédrale de Lyon une messe d'au revoir à Benoît XVI.
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Le Cardinal Barbarin
Interview du Cardinal Barbarin : Après
Benoît XVI, il n'y aura pas d'autres géants
Le 23 février 2013 - E.
S. M. -
Il répond aux questions de Il Messagero: « Après Ratzinger, il n'y
aura pas d'autres géants »
Francesca Pierantozzi
Le 28 février, à 7 heures du soir, le cardinal Barbarin célèbrera dans la
cathédrale de Lyon une messe d'au revoir à Benoît XVI.
«C'est un homme qui a toujours été libre dans sa mission» dit le primat des
Gaules, archevêque de Lyon, du Pape qui s'en va.
Barbarin avait déjà participé au Conclave qui avait élu Benoît XVI en 2005,
et s'apprête à repartir pour Rome.
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«C'est une élection très particulière. Nous sommes très peu d'électeurs,
mais beaucoup sont éligibles. C'est une élection dont la fréquence est
entièrement irrégulière, sans campagne électorale, sans candidats. Mais peu
importe si le successeur ne sera pas un géant comme les deux qui l'ont
précédé: la fonction ne requiert pas nécessairement des géants».
- La tâche du Conclave s'annonce difficile?
« Succéder à ce géant de l'office pastoral qu'a été Jean-Paul II, et à ce
géant de la théologie qu'est Benoît XVI, ce ne sera pas facile, c'est vrai.
Mais la qualité d'un Pape ne se mesure pas principalement à ses qualités
humaines: nous désirons avant tout qu'il soit un saint. Sa première mission,
ne l'oublions pas, est de confirmer ses frères ses sœurs dans la foi, il
doit être le roc de l'unité sur lequel repose toute l'Eglise. Le prochain
Pape devra donc être solide, déterminé à travailler pour la communion, et à
développer la nouvelle évangélisation que vit l'Eglise».
- Quelle leçon l'Eglise doit-elle tirer de la renonciation de Benoît XVI?
« Cela a été une décision tout à fait inattendue, parce qu'elle déroge à une
tradition pluriséculaire, mais ce n'est pas une surprise, parce que Benoît
XVI n'avait jamais caché l'intention de pouvoir se retirer. C'est un signe
de la liberté de cet homme, dont la devise "coopérateur de la vérité" se
trouve sagement et humblement illustré dans la décision qu'il a prise. Ce
doit être un exemple pour tous les catholiques, et pas seulement, au-delà de
la communauté catholique, pour le monde. Cela démontre que l'autorité doit
toujours être un service, et pas une ambition, et moins que jamais, une
priorité ».
- Quelle Eglise laisse le Pape?
« L'Eglise a crû en intériorité. Après le Pontificat splendide de Jean-Paul
II, Benoît XVI nous a constamment invité au silence, à tonifier notre vie
intellectuelle et à intensifier notre vie spirituelle, suivant son exemple
d'homme en qui les deux dimensions sont si harmonieusement liées ».
- Vous avez participé à l'élection de Benoît XVI. Dans quel esprit
affrontez-vous ce second voyage à Rome?
« Je sais bien que je vais affronter une épreuve spirituelle forte, qui
requiert beaucoup de silence et d'écoute. Je me souviens qu'en 2005, nous
nous sommes sentis "soulagés" quand Benoît XVI a été élu. Au terme du
Conclave, alors, beaucoup d'entre nous avaient les yeux ruisselants de
larmes. Aujourd'hui, je voudrais surtout inviter les catholiques à prier
pour cela, parce que nous avons vraiment besoin de la grâce du Seigneur pour
découvrir qui Dieu a choisi, et pour pouvoir l'accueillir comme notre
nouveau Pasteur ».
Sources :Traduction
: benoit-et-moi
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 23.02.2013 - T/Benoît XVI
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