Motu Proprio de Benoît XVI des efforts à faire..
oui mais par tous |
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Le 23 août 2007 -
(E.S.M.) -
C'est bien dans les déformations de la liturgie conciliaire, devenues
tellement courantes dans les paroisses que les fidèles n'y font plus
même attention, que l'on doit trouver une partie des racines de la crise
liturgique actuelle qui a motivé le Motu proprio de Benoît XVI.
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La Messe célébrée en
conformité aux prescriptions -
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C'est ici
Motu Proprio de Benoît XVI des efforts à faire.. oui mais par tous
Depuis la récente publication du
"Motu Proprio Summorum Pontificum", il est demandé aux
"traditionalistes" de faire l'effort d'accepter les enseignements du concile
Vatican II et la validité de la liturgie romaine restaurée (rite dit
"ordinaire"), et aux fidèles "conciliaires" - ceux qui fréquentent les
paroisses - de reconnaître la validité et la richesse de la forme qu'avait
la liturgie romaine avant le Concile (rite dit "extraordinaire").
Il reste cependant une catégorie de fidèles à laquelle personne ne songe à
demander de faire des efforts: c'est la catégorie qui est constituée de
la grande majorité des prêtres diocésains et des fidèles membres d'équipes
liturgiques qui, par esprit de contradiction ou par manque de formation
liturgique - peu importe -, ne respectent jamais la
liturgie actuelle... tout en se disant pourtant fidèles au Concile.
On comprend bien que les évêques puissent avoir des scrupules à demander
expressément à ces fidèles-là de faire des efforts pour appliquer les normes
de la liturgie: ce sont souvent les évêques eux-mêmes qui les ont nommés en
partant du principe qu'ils avaient les compétences voulues dans les domaines
de la pastorale liturgique.
Or c'est bien dans les déformations de la liturgie conciliaire, devenues
tellement courantes dans les paroisses que les fidèles n'y font plus même
attention, que l'on doit trouver une partie des racines de la crise
liturgique actuelle qui a motivé le Motu proprio de Benoît XVI.
Comme le souligne courageusement
Mgr. Kurt Koch, Président de la Conférence des évêques de Suisse, "dans
sa lettre d'accompagnement au Motu proprio qu'il adresse aux évêques, le
Pape Benoît XVI indique que l'attachement d'un nombre non négligeable de
catholiques à la liturgie romaine dans sa forme d'avant 1970 s'explique
surtout parce que ces catholiques ont été blessés par des déformations
arbitraires de la liturgie et que dans maints endroits, la messe n'est pas
célébrée selon les prescriptions du nouveau missel. Il en tire la conclusion
que le Missel romain du Pape Paul VI, considéré comme la forme ordinaire,
offre la plus sûre garantie que la messe unit les paroisses là où elle est
célébrée avec beaucoup de révérence et en conformité avec les
prescriptions".
Les efforts pour accueillir Vatican II et la liturgie restaurée qui en est
issue ne doivent donc pas être demandés de façon unilatérale: en voyant
comment sont généralement célébrées les messes dans les églises paroissiales
où l'on se dit respectueux de Vatican II, on imagine bien que les premiers
pas en direction d'une juste réception du Concile ne devront pas être faits
"que" par les fidèles "traditionalistes"...
Le Motu Proprio
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Le texte officiel et tous les commentaires
MODELE DE LETTRE QUE LES FIDÈLES PEUVENT ADRESSER A
LEUR ÉVÊQUE EN CAS DE NÉCESSITE
Monseigneur,
A la suite de la publication du Motu proprio Summorum pontificum par le pape
Benoît XVI, les évêques ont été unanimes à rappeler que la forme "ordinaire"
du rite romain était celle qui était définie par le missel restauré à la
suite de Vatican II.
Il se trouve que, voulant participer à la messe dominicale, je n'ai
malheureusement trouvé nulle part cette "forme ordinaire" dont parlent les
évêques et que, si j'ai bien compris, les prêtres se doivent de respecter.
Au cours de toutes les célébrations paroissiales auxquelles j'ai souhaité
prendre part, j'ai remarqué des modifications des rites ou des prières ainsi
que, très souvent, un certaine absence de dignité:
(préciser ici selon les cas: liturgies bavardes, omniprésence de fidèles
laïcs dans le sanctuaire, chants quelconques, sanctuaires inesthétiques,
omission des rites pénitentiels, omission de l'embolisme après le "Notre
Père", omission du lavement des mains à l'offertoire, absence du port de la
chasuble par le célébrant, remplacement du "Gloria" ou du "Credo" par des
refrains, distribution de la communion par des fidèles laïcs sans réelle
raison... etc.)
Vous serait-il possible, Monseigneur, de m'indiquer l'adresse d'une paroisse
où je puisse participer à une célébration eucharistique digne et en tout
point respectueuse des normes liturgiques précisées par le missel romain
actuel ?
En vous remerciant par avance de la réponse que vous voudrez bien me donner,
je vous prie de croire à l'expression de mon plus profond respect et à
l'assurance de mon union de prière.
Signature.
Sources:
PRO LITURGIA
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 23.08.2007 - BENOÎT XVI -
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