Magdi Cristiano Allam: islam, les
évêques suisses intimidés... |
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Le 21 septembre 2009 -
(E.S.M.)
- Magdi était musulman et fut baptisé sous le beau nom de Cristiano par
Benoît XVI à Pâques 2007; ancien journaliste au Corriere della Sera, il est
actuellement député au Parlement européen. (Le suisse
romain)
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Magdi Christiano Allam
Magdi Cristiano Allam: islam, les
évêques suisses intimidés...
Par Magdi Christiano Allam - Ces évêques suisses intimidés, à genoux devant
Allah
Le 21 septembre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
-
Magdi était musulman et fut baptisé sous le beau nom de Cristiano par
Benoît XVI à Pâques 2007; ancien journaliste au Corriere della Sera, il est
actuellement député au Parlement européen. Il vit sous protection policière,
24 h sur 24, car menacé de mort. Il est donc excellent connaisseur des
islams, dont nous ne connaissons que trop peu de choses. Il jouit de sa
pleine liberté, comme tous les laïcs, dans les opinions politiques et
temporelles .
***
Les politiciens, les représentants de la société civile et les médias du
monde entier ont voulu commémorer solennellement le huitième anniversaire de
la tragédie du 11 septembre 2001, dont les attentats sanglants contre les
Tours Jumelles et le Pentagone ont constitué le point culminant du succès du
terrorisme islamique égorgeur. Mais on est passé très discrètement sur le
troisième anniversaire de la leçon magistrale du Pape Benoit XVI à
l'Université de Ratisbonne, le 12 septembre 2006, qui a marqué le point
culminant de la réussite du terrorisme islamique dans sa guerre de censure
utilisant condamnations à mort et menaces contre le Saint-Père, coupable
d’avoir évoqué la vérité historique de la propagation de l'islam par l'épée.
En soi, ce fait est emblématique de la réalité de la soumission à
l'idéologie de l'islamiquement correct qui s’est imposé immédiatement avec
la réaction d'apaisement adoptée par le cardinal Jean-Louis Tauran,
Président du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux. Ce dernier
convainquit le Pape à se justifier à trois reprises, et à assurer qu’il
n’avait pas eu l'intention d'offenser les musulmans, allant jusqu'à le faire
prier en se tournant vers La Mecque dans la Mosquée Bleue d'Istanbul, en
présence du Grand Mufti turc. Eh bien, aujourd'hui, l’islamiquement correct
triomphe dans toute l'Europe et trouve ses fervents défenseurs au sein même
de l'Église catholique. La veille même de l'anniversaire du discours de
Ratisbonne, la Conférence des Evêques Suisses s’est officiellement prononcée
en faveur de la construction de mosquées avec des
minarets et a appelé ses compatriotes à voter « non », le 29
novembre, au référendum qui demande l'interdiction de construire des
minarets, lancé par l’Union Démocratique du Centre (UDC) en Suisse. Les
évêques suisses ont déclaré que « les minarets, comme les clochers
d'églises, sont le signe de la présence publique d’une religion ». Pour
l’UDC suisse, qui a promu le référendum approuvé par le Parlement, les
minarets sont « le symbole d'une puissante revendication
politico-religieuse, qui remet en cause les droits fondamentaux ».
Il y a, en Suisse, 310 000 musulmans sur une population de 7,5 millions
d'habitants, et ils disposent de milliers de lieux de culte, dont quatre
mosquées avec des minarets. Dans le document publié par la Conférence des
évêques suisses, tout en prenant acte de ce que les chrétiens sont victimes
de discriminations dans les pays musulmans - sans mentionner le fait qu’ils
sont même persécutés et massacrés -, les citoyens suisses sont appelés à
soutenir la construction de mosquées avec minaret, au nom du christianisme
et de la démocratie :
« Nous sommes conscients que les droits relatifs à la liberté de religion et
de culte ne sont pas respectés dans certains pays musulmans. Les chrétiens,
en particulier, souffrent de restrictions dans leur pratique religieuse et
de limitations dans la construction d'édifices religieux. Nous réaffirmons
notre compassion et notre solidarité envers les chrétiens harcelés et
persécutés. En tant qu’évêques et en tant que citoyens, nous nous
réjouissons que notre Constitution fédérale ne contienne pas d’articles
d’exception et nous espérons qu'il n'en sera pas introduit de nouveaux.
L'interdiction généralisée de la construction de minarets affaiblirait les
efforts visant à forger une attitude d'acceptation réciproque dans le
dialogue et le respect mutuel. La crainte, même à cet égard, est mauvaise
conseillère. La construction et l'utilisation des minarets sont soumises de
fait aux règles générales prévues pour toute construction. Tout en
reconnaissant la difficulté réelle de faire coexister différentes religions,
nous vous invitons à rejeter l'initiative [du référendum négatif], au nom
des valeurs chrétiennes et des principes démocratiques de notre pays ».
Nous retrouvons ce langage islamiquement correct dans la brochure «
Chrétiens - Musulmans : Que faire ? », publiée le 1er mars 2009 par le
groupe de travail «islam» de la Conférence des Evêques Suisses qui, en tant
que chrétiens, accordent légitimité et égalité de statut à l'islam, au Coran
et à Mahomet, tout en prenant acte du fait que l'islam condamne le
christianisme comme une doctrine polythéiste. Nous lisons dans ce fascicule
:
« Avec le judaïsme et le christianisme l'islam fait partie des religions
monothéistes. Dans ce contexte, les musulmans, eux aussi, voient dans la
personne d'Abraham le prototype de l'homme vraiment croyant qui réussit à
surmonter toutes ses épreuves. Le texte sacré et la plus importante source
spirituelle de l'islam est le Coran (littéralement, la récitation), que les
musulmans considèrent comme une révélation immédiate et directe de Dieu,
Parole incréée de Dieu devenue livre. Cette vision du livre diffère de notre
compréhension de la Bible. L'islam, dans la conscience qu’il a de lui-même,
se perçoit comme la forme originelle définitive et pure de la foi dans le
Dieu unique, et considère Mahomet comme le dernier prophète (« sceau de la
prophétie ») dans la longue liste des prophètes. Du point de vue de l'islam,
la mission de Mahomet comme prophète a une double signification : il
confirme et corrige la révélation juive et chrétienne : réaffirmer la vérité
de la mission de Jésus, comme il a réaffirmé la vérité de la mission de
Moïse avec la Torah, par l’intermédiaire de l'Evangile, et supprimer ou
corriger les modifications et falsifications de la pureté originale du
texte. La déclaration prend l’exemple notamment de la dévotion chrétienne à
Jésus-Christ en tant que Fils de Dieu, que le Coran rejette comme une
négation de l'unicité de Dieu, ou même de la doctrine chrétienne de la
Trinité qui, d'un point de vue musulman, est considérée comme une doctrine
polythéiste ».
Je me demande si un seul des évêques suisses sait que l'Abraham musulman n'a
rien à voir avec l'Abraham biblique, que le Dieu du Coran n'a rien à voir
avec le Dieu qui s'est fait homme et qui s'incarne dans Jésus, et donc que
l'islam ne peut en aucun cas être considéré comme une religion monothéiste
au même titre que le judaïsme et le christianisme. Il n'est pas étonnant
que, le 15 septembre 2006, le Président du Groupe de travail « lslam
», Monseigneur Pierre Bürcher, se soit fait le porte-parole des « musulmans
blessés » par le discours de Benoît XVI à Ratisbonne, en soutenant le fait
que « les musulmans de Suisse demandent une clarification », et en
déclarant que « le respect et la tolérance ne sont pas à sens unique. Que
chaque religion doit respecter l'autre. Et que la seule attitude à adopter
est la règle d'or : « faites à autrui ce que vous désirez que l’on vous
fasse ».
Vendredi dernier [11 septembre], dernier jour du mois de jeûne musulman du
Ramadan, le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux a publié un
message de bonne volonté, intitulé « Chrétiens et musulmans : ensemble
pour vaincre la pauvreté ». En affirmant : « rejeter l'extrémisme et
la violence exige nécessairement la lutte contre la pauvreté en encourageant
un développement global », ce message reprend la thèse de la relation
entre pauvreté et terrorisme, contredite de façon éclatante par la longue
série d'attaques terroristes qui ont ensanglanté le monde depuis le 11
septembre 2001. Le discours islamiquement correct est perceptible dans le
fait que l'Eglise n'a pas le courage de dire que le terrorisme est islamique
et que le terrorisme islamique n'est pas du tout engendré par la pauvreté,
mais n’est en fait que la transposition fidèle des nombreux versets
coraniques qui incitent à la haine, à la violence et à la mort, sans parler
de l'émulation produite par les exploits de Mohammed qui a personnellement
participé à des massacres comme celui de 627, au cours duquel il a égorgé
plus de 700 Juifs de la tribu des Banu Quraish, aux portes de Médine.
L’islamiquement correct, je l’ai touché du doigt sur la feuille distribuée à
la messe du dimanche, le 6 septembre, dans toutes les églises d’Italie, avec
un encadré intitulé « Pour un dialogue interreligieux, l'Eglise
catholique et l'islam », et une photo du Pape serrant la main d'un
membre de la délégation musulmane des prétendus « 138 sages de l'islam
», à côté de Tariq Ramadan. Eh bien, justement ce personnage, l'idéologue de
nationalité suisse le plus célèbre des Frères Musulmans en Europe, est le
principal promoteur de la stratégie qui vise à la fois à légitimer et à
mettre sur pied d'égalité, l'islam, Allah, le Coran, Mahomet et la Charia,
et à faire reconnaître que l'islam est partie intégrante des racines
historiques de la civilisation européenne, comme le judaïsme et le
christianisme. Cette stratégie est maintenant patronnée par l'Organisation
de la Conférence Islamique, le cadre unitaire de près de 50 pays à majorité
musulmane. Dans son livre, « Vers un califat universel, comment l'Europe
est devenue complice de l'expansionnisme musulman »
(Lindau, 2009), Bat Ye'or rappelle qu'en octobre 2008, a eu lieu
à Copenhague la deuxième Conférence Internationale pour l'Education et le
Dialogue Interculturel. Dans son discours, le Secrétaire général de
l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), le Turc Ihsanoglu, a
déclaré:
« Je suis particulièrement intéressé par des projets qui mèneront à une
description correcte de notre passé commun, afin de rendre clair que l'islam
n'est pas étranger, mais bien partie intégrante du passé, du présent et de
l'avenir de l'Europe dans tous les domaines de l'activité humaine, et qui
montreront comment la civilisation et la culture musulmanes ont contribué à
la création de l'Europe moderne ».
Eh bien, chère Église catholique, réfléchissons. Dans cette Europe laïque,
relativiste et déchristianisée, les musulmans vont de l’avant avec
détermination pour faire reconnaître leur paternité de notre civilisation.
Au moment où nous avons honte de proclamer la vérité historique des racines
judéo-chrétiennes, eux se proposent de combler le vide identitaire avec les
prétendues racines musulmanes de la civilisation européenne. Et si nous
permettons qu'aux racines judéo-chrétiennes se substituent les racines
musulmanes, il ne restera substantiellement rien de nous : sans âme, sans
valeur et sans identité, nous disparaîtrons. Je dis donc à l'Eglise :
Finissons-en avec l'islamiquement correct ! Finissons-en avec la complicité
dans le suicide collectif de la civilisation européenne.
Magdi Christiano Allam
© Libero-News
Sources : Le suisse
romain
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 21.09.09 -
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