Le Pape Benoît XVI et le message de
Lourdes - une espérance fiable interroge la laïcité |
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Rome, le 19 septembre 2008 - (E.S.M.) -
Depuis longtemps déjà, comme sentinelle attentive, Joseph Ratzinger,
théologien et Cardinal, ne cessait de tisser patiemment le discernement
de l’illuminisme, de la raison, de la saine laïcité
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Le pape Benoît XVI -
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Le Pape Benoît XVI et le message de Lourdes - une espérance
fiable interroge la laïcité
Le 19 septembre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Ceux qui considéreraient qu’une révolution peut résoudre
les problèmes et la vie d’un peuple et d’une nation, sont contraints à
revenir sur leur opinion. La France est aujourd’hui – comme l’Europe tout
entière – secouée par les migrations et par le
bouleversement des classes sociales. L’Église elle-même, encore
intimidée, s’interroge sur le miracle de sa survie après le jacobinisme et
la vague de sécularisation qui l’a rendue presque insignifiante au plan
social. Il fallait, une fois encore, une chef d’État laïc pour ouvrir à une
perspective nouvelle : la « laïcité positive ».
Depuis longtemps déjà, comme sentinelle attentive, Joseph Ratzinger,
théologien et Cardinal, ne cessait de tisser patiemment le discernement de
l’illuminisme, de la raison, de la saine laïcité ; après qu’il est Évêque de
Rome, l’écheveau se dénoue peu à peu ; un écheveau dans lequel les chefs ont
déjà été saisis en Allemagne et en Italie, par ceux qui ont compris que
l’homme européen ne pouvait vivre comme si Dieu n’existait pas, sous peine
de voir l’autodestruction et la dissolution, cette « libération de
l’histoire » invoqué à plusieurs reprises par Joseph Ratzinger.
Ainsi, le voyage pastoral du Saint-Père Benoît XVI en France à l’occasion du
150° anniversaire des Apparitions de Marie à Lourdes, présente sans
contradictions sa logique : annoncer à cette grade Nation que, après deux
cents de révolution, elle est à nouveau à la recherche
de liberté, d’égalité et de fraternité, l’espérance théologale
apparue toujours de manière faible à la périphérie de la grande Nation, dans
un petit pays perdu des Pyrénées, à une fillette analphabète.
Le Pae Benoît XVI a écrit dans son Encyclique : «
Spe Salvi facti sumus » - dans l’espérance
nous avons été sauvés, comme dit Saint Paul aux romains, mais aussi à nous
(Romains 8, 24). La « Rédemption », le salut,
selon la foi chrétienne, n’est pas une simple donnée de fait. La rédemption
nous est offerte en ce sens que l’espérance nous a été donnée,
une espérance fiable, en vertu de laquelle nous pouvons affronter notre
présent : le présent, même un présent difficile, peut être vécu et
accepté s’il conduit vers un but, et si, de ce
but, nous pouvons êtres sûrs, si ce but est tellement
grand qu’il peut justifier la peine du chemin. A présent s’impose
immédiatement la question : mais de quel genre est donc cette espérance pour
pouvoir justifier l’affirmation selon laquelle, à partir d’elle, et
simplement parce qu’elle existe, nous sommes rachetés ? Et de quel type de
certitude s’agit-il ?
« La vertu d’espérance, d’après le
Catéchisme de l'Église catholique, répond à l’aspiration au bonheur,
que Dieu a mise dans le cœur de chaque homme ; elle
concerne les attentes qui inspirent les activités des hommes ; elle les
purifie pour les ordonner vers le royaume des Cieux ; elle sauve du
découragement ; elle soutient dans tous les moments d’abandon ; elle dilate
le cœur dans l’attente de la béatitude éternelle. L’élan donné par
l’espérance préserve de l’égoïsme et conduit à la joie de la charité »
(1818)
Nietzsche ne disait-il pas qu’il se serait converti si les chrétiens avaient
chanté des chants meilleurs, et s’ils avaient eu l’air de gens sauvés ? A
présent, l’Église de France reçoit du Pape Benoît XVI une secousse
régénératrice, et non seulement ; comme d’autres fois, c’est dans la
syntonie avec le charisme marial qu’agit le charisme pétrinien. Comme le
disait Bernadette à ceux qui l’accusaient d’imposture : «
La Vierge m’a dit de vous référer, et non pas de vous convaincre
».
On dirait que la méthode de Dieu est toujours la même, comme à Nazareth : «
Il renverse les puissants de leur trônes, il élève les humbles ». La
laïcité – qui en fait voudrait indiquer quelque chose de bon, de vrai, de
libre pour le peuple, sera saine et positive, si elle regarde à tout cela.
Et l’on comprendra que Lourdes n’est pas une simple dévotion pieuse.
par l’Abbé Nicola Bux et l’Abbé
Salvatore Vitiello
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Sources : www.vatican.va
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(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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