La destruction de la famille et la
ruine consécutive de la société |
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Rome, le 17 mai 2008 -
(E.S.M.) - L'archevêque de La Plata énonce clairement que
l’Église s’oppose à une vision de l’éducation sexuelle sans référence à
la nature de la personne.
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Mgr Héctor Aguer
La destruction de la famille et la ruine consécutive de la société
En réponse aux nombreuses critiques infondées de la part de groupes
féministes, l’archevêque de La Plata, Mgr Héctor Aguer, a mis au clair que
l’Église catholique ne s’oppose pas à l’éducation sexuelle dans les écoles
mais demande aux autorités de proposer des programmes d’“éducation
pour l’amour, la chasteté, le mariage et la famille”. De plus il a
rappelé que la Conférence épiscopale argentine a publié “un plan général
d’enseignement et certains manuels d’étude et de travail” en ce sens,
s’engageant en plus à préparer des professeurs qui sachent appliquer ce
programme.
Selon Mgr Aguer, l’Église s’oppose “à la
transmission dans l’école d’une notion de la sexualité humaine qui évite
toute référence à la nature de la personne et de ses actes et qui s’épuise
dans une information partielle et dans la recommandation de la fausse
sécurité qui offrent les contraceptifs”. L’archevêque se dit
convaincu que “cette instruction incomplète, et en
même temps explicite, ne tient pas compte de la dimension affective et
relationnelle, du besoin de l’autodiscipline et du respect des valeurs
objectives” et, donc, “implique que le risque de stimuler chez les
adolescents l’accès prématuré et irresponsable à l’expérience sexuelle”.
De plus “les fondements de cette vision de
l’éducation se trouvent dans l’idéologie du genre”, c’est
pourquoi “avec ces orientations on peut
seulement craindre la destruction de la famille et la ruine consécutive de
la société”.
L’archevêque lance ensuite l’alarme sur un autre danger imminent : le projet
de loi qui propose de diffuser dans les écoles la stérilisation
chirurgicale. “La norme - explique-t-il - mérite un rappel éthique
sérieux, puisqu’elle promeut une mutilation contraire au bien intégral de la
personne : la perte de la capacité de générer ou de concevoir”.
Par rapport au groupe de députées qui ont exprimé leur préoccupation à cause
de l’éventuelle introduction des autorités ecclésiastiques dans les
fonctions qu’ils considèrent être de compétence exclusives des pouvoirs de
l’État, l’archevêque “réclame l’attention sur cette inclination totalitaire
des législatrices”, parce que non seulement les évêques mais tout citoyen a
le droit et le devoir “d’entreprendre toute initiative légitime pour
faire en sorte que les lois proposées ne contredisent pas l’ordre moral”.
Selon Mgr Aguer, la promotion d’un droit présumé de se mutiler n’est pas
complètement un signe de progrès social. Il s’agira plutôt d’un progrès
véritable “quand l’on réussira à dépasser la pauvreté chronique dans
laquelle est tombée une grande partie de notre population, quand il y aura
une opportunité abondante de travail authentique, quand l’État pourra
assurer effectivement la vie et les biens des citoyens, quand les familles
argentines pourront élever et éduquer avec dignité une progéniture
nombreuse, quand finalement la justice attendu deviendra réalité. Et les
législateurs peuvent faire beaucoup pour atteindre ces buts” conclut le
communiqué.
Sources :
www.vatican.va (RG) -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 17.05.08 -
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