Benoît XVI nous montre comment guérir
de la lèpre: la Conversion
Cité du Vatican, le 16 octobre 2007 -
(E.S.M.) - A l’époque de Jésus,
la lèpre était « considérée comme une ‘impureté contagieuse’ qui
exigeait une purification rituelle ». Comme l’a souligné le pape Benoît
XVI, « la lèvre qui défigure réellement l’homme et la société est le
péché ; ce sont l’orgueil et l’égoïsme qui génèrent dans l’âme humaine
l’indifférence, la haine et la violence.
Le pape Benoît XVI à
l'Angélus -
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Benoît XVI nous montre comment guérir de la lèpre: la Conversion
VATICAN - Le pape à l’Angélus : « la lèpre qui défigure réellement l’homme
et la société est le péché ; ce sont l’orgueil et l’égoïsme qui génèrent
dans l’âme humaine l’indifférence, la haine et la violence. Cette lèpre de
l’esprit, personne ne peut la guérir sinon Dieu, qui est Amour »
La parabole évangélique de Jésus qui guérit dix lépreux, dont un seul -
samaritain et donc étranger - revient le remercier, proclamée pendant la
messe du XXVIIIe dimanche du Temps ordinaire, 14 octobre, a été le thème
principal de réflexion du discours du Saint-Père Benoît XVI avant l’Angélus
avec les fidèles réunis place Saint Pierre. Tout d’abord le pape a mis en
évidence les « deux niveaux de guérison » auxquels nous fait penser la
parabole : « l’un, plus superficiel, concerne le corps ; l’autre, plus
profond, touche l’intimité de la personne, celle que la Bible appelle le
‘cœur’, et qui de là irradie toute l’existence. La guérison complète et
radicale est le ‘salut’… le salut est bien plus que la santé : c’est en
effet une vie nouvelle, pleine, définitive ». Le pape a en outre rappelé que
Jésus dans cette parabole prononçait l’expression : « Ta foi t’a sauvé », et
a ensuite expliqué : « C’est la foi qui sauve l’homme, le rétablissant dans
sa relation profonde avec Dieu, avec lui-même et avec les autres ; et la foi
s’exprime dans la reconnaissance. Celui qui, comme le samaritain guéri, sait
remercier, montre qu’il ne considère pas tout comme un dû, mais comme un don
qui, même quand il arrive à travers les hommes ou la nature, vient en
dernier de Dieu. La foi comporte alors l’ouverture de l’homme à la grâce du
Seigneur ; reconnaître que tout est don, tout est grâce ».
A l’époque de Jésus la lèpre était « considérée comme une ‘impureté
contagieuse’ qui exigeait une purification rituelle ». Comme l’a souligné le
Saint-Père Benoît XVI, « la lèvre qui défigure réellement l’homme et la société est le
péché ; ce sont l’orgueil et l’égoïsme qui génèrent dans l’âme humaine
l’indifférence, la haine et la violence. Cette lèpre de l’esprit, qui
défigure le visage de l’humanité, personne ne peut la guérir sinon Dieu, qui
est Amour. En ouvrant son cœur à Dieu, la personne qui se convertit est
guérie intérieurement du mal ». (S.L.)
Texte intégral des paroles du saint
Père avant l'Angélus
ºAngélus
de Benoît XVI : Ta foi t'a sauvé !
Sources: www.vatican.va -
E.S.M.
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un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 16.10.2007 - BENOÎT XVI