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Les huit années de Benoît XVI ont été une chance inouïe que nous
n'avons pas su saisir
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Le 16 mars 2013 -
(E.S.M.)
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Avec le recul, les huit années de Benoît XVI ont été une chance inouïe que
nous n'avons pas su saisir.
Tant pis pour nous. Tant pis pour l'Europe. Nous n'avons que ce que nous
méritons.
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Le pape Benoît XVI -
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Les huit années de Benoît XVI ont été une chance inouïe que nous
n'avons pas su saisir
Le 16 mars 2013 - E.
S. M. -
Ce matin, recevant les journalistes, le Pape François leur a dit :Nombreux
sont ceux qui, ignorant pourquoi je me suis appelé François, ont pensé à
François-Xavier, à François de Sales et à François d'Assise. Voici les
faits: dans la Sixtine j'avais à côté de moi le Cardinal Caludio Hummes,
l'ancien Archevêque de Sao Paulo et ancien Préfet de la Congrégation pour le
clergé, un grand ami, vraiment un grand ami! Lorsque les choses sont
devenues dangereuses pour moi, il m'a rassuré et encouragé. Et lorsqu'on est
arrivé aux deux tiers des votes, et que les cardinaux ont applaudi le Pape
élu, cet ami m'a dit en m'embrassant: "N'oublie jamais les pauvres!".
Ceci s'est imprimé dans mon esprit et j'ai immédiatement pensé au Poverello.
J'ai pensé aux guerres, alors que le scrutin reprenait jusqu'à un vote
unanime, j'ai pensé à François, l'homme de la paix, l'homme qui aimait et
protégeait la nature. Alors que l'humanité a un rapport tellement médiocre
avec la création! Il est l'homme diffusant l'esprit de la paix, l'homme
pauvre. Combien je désire une Eglise pauvre pour les pauvres!
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Texte intégral
N'est-ce pas
ici que l'on pourrait trouver une explication de l'élection du Cardinal
Bergoglio?
Le livre "Confessions d'un cardinal" m'avait, au moment de sa sortie,
fortement intriguée; mais faute de connaissance précises sur les enjeux, et
surtout les milieux ecclésiaux, j'en avais fait une lecture de non-initiée
(que je suis encore!) probablement très maladroite.
Attention, c'est long! Et je l'avais mis en ligne il y a presque 6 ans, aux
tout débuts de ce site, la mise en page que j'adoptais à l'époque permettait
une navigation moins fluide.
Attention encore: cela ne veut absolument pas dire que le pape François
n'est pas un saint homme.
Simplement, c'est la ligne anti-Ratzinger qui l'a finalement emporté.
On relira en particulier l'étonnante "prophétie" de Bernard Lecomte, auteur
d'un livre de circonstance paru au lendemain de l'élection de Benoît XVI,
"Le dernier Pape européen"(cf.
benoit-et-moi.fr/2007) :
Un jour, nécessairement, un nouveau conclave élira le successeur de Benoît
XVI. Pour des raisons statistiques, selon toute vraisemblance, le 266ème
successeur de saint Pierre ne sera ni polonais ni allemand. Pour des raisons
démographiques, il ne sera pas né dans l'Europe de l'entre-deux-guerres.
Viendra-t-il du tiers monde ? C'est possible.
L'élection de Karol Wojtyla, en 1978, a brisé la lignée cinq fois centenaire
des papes italiens. Il n'y a plus de tabous.
Les différentes hypothèses émises lors du dernier conclave - et les voix qui
se sont portées sur le cardinal argentin Jorge-Maria Bergoglio - ont rendu
cette éventualité parfaitement crédible. Un pape latino-américain ou
africain, même appartenant à la curie, même professant des opinions
conservatrices, quelle révolution ce serait pour l'Eglise !
Et même si le prochain conclave élit un cardinal italien, celui-ci se
retrouvera à la tête d'une Eglise dont l'Europe ne sera plus que le berceau.
Quelles que soient ses origines, le troisième pape du troisième millénaire
sera amené à ouvrir toutes grandes les fenêtres du Vatican sur le reste du
monde. C'est ce que disait, le 19 avril 2005, cet évêque interrogé place
Saint-Pierre : "La plupart des catholiques vivent dans le tiers monde. En
Europe, nous traitons des problèmes comme la situation des femmes dans
l'Eglise ou le célibat des prêtres. Mais le pape devra mettre plutôt
l'accent sur les problèmes mondiaux : la justice et la paix en Amérique
latine ou dans la région des Grands Lacs, les droits de l'homme"
Par honnêteté, je devrais me déchirer les vêtements et lui demander pardon
de n'avoir pas cru ce qu'il annonçait, car je ne l'avais pas ménagé. Mais
j'ai du mal à croire qu'il est un prophète.
En réalité, ce qui se passe était écrit, ou du moins avait-il de fortes
chances de se voir réaliser. Il ne s'agit pas d'un "complot", simplement, un
puissant courant au sein de l'Eglise souhaitait que les choses se passent
ainsi, et les "scandales" à répétition ont sans doute fait que la situation
était mûre (on en revient finalement aux interrogations sur les fameux
Vatileaks...).
Avec le recul, les huit années de Benoît XVI ont été une chance inouïe que
nous n'avons pas su saisir.
Tant pis pour nous. Tant pis pour l'Europe. Nous n'avons que ce que nous
méritons.
► Notre bien-aimé Benoît XVI est tellement au dessus de TOUT par sa valeur, sa sainteté, sa bonté - 16.03.2013
►
Le calvaire médiatique de Benoît XVI - 16.03.2013
Sources : benoit-et-moi
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 16.03.2013 - T/Benoît XVI
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