Méditation : Jésus est avec nous dans
chaque situation |
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Le 14 avril 2009 -
(E.S.M.)
- Un penseur a dit un jour : « Bien que le monde soit plein de souffrance, il est plein de
personnes qui la surmontent ». La souffrance fait partie intégrante de
la vie.
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Méditation : Jésus est avec nous dans
chaque situation
Le 14 avril 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Un penseur a dit un jour : « Bien que le monde soit plein de souffrance, il est plein de
personnes qui la surmontent ». La souffrance fait partie intégrante de la vie. Elle
nous accompagne à chacune de ses étapes, que sous la forme de petites bosses et
de bleus quotidiens ou bien d'épreuves plus dramatiques comme une maladie incurable, la
mort brutale d'un
conjoint ou la séparation d'une famille.
Nous
savons quels ravages provoque une maladie grave. Nous connaissons des familles par
détruites par la drogue, l'alcool, les jeux de hasard ou d'autres dépendances. Les media
nous
rapportent diverses catastrophes naturelles, typhons, Inondations, tremblements de
terre qui faire disparaître de la surface de la terre
des sociétés humaines entières. En entendant ces malheurs, nous avons de la
compassion pour ceux qui les ont vécus.
Nous connaissons également d'autres sortes de souffrance, celles provoquées
par la mésentente : entre époux, entre parents et enfants, entre amis ou
entre collaborateurs. Ces blessures intérieures peuvent faire autant mal
qu'un corps tourmenté par la maladie. Elles peuvent même nous détruire au
point de nous faire tomber dans la maladie.
Que notre souffrance soit le résultat de la maladie, d'une catastrophe
naturelle ou de luttes intérieures, une vérité reste de rigueur : Jésus la
connaît. Il nous regarde avec compassion et est toujours prêt à nous
accorder Sa grâce. Il veut nous voir en bonne santé et en paix.
Dieu souffrant ?
Jésus vivait sur terre comme « homme de douleur, familier de la souffrance
»
(Is 53,3). Souffre-t-ll aujourd'hui en étant déjà au ciel ? En un sens oui.
Sa souffrance n'est plus provoquée par les coups, la couronne d'épines et
les clous. Elle ne découle pas de Ses luttes intérieures avec le diable et
ses tentations. Aujourd'hui Jésus souffre de nous voir souffrir. Nos
problèmes et nos malheurs Le touchent. Il souffre à la vue de nos
souffrances. Il est toujours proche de nous, II pleure avec nous en nous
offrant la consolation de Sa présence et de Son soutien.
Jésus a vraiment pris sur Lui nos faiblesses et porté nos maladies. Il a
vraiment été blessé par nos fautes et, dans Ses blessures, se trouve notre
guérison (cf. Is 53,4-5). Chaque jour du
Carême, le Saint Esprit veut nous convaincre qu'aucune maladie - du plus
petit rhume à la plus grave tumeur - et aucune faute - du plus petit
manquement aux péchés les plus lourds - n'est hors de portée de Son souci et
de Sa compassion. Quoi qu'il nous arrive, Jésus-Christ, le Serviteur
souffrant de Dieu, veut nous venir en aide.
Appelons le Seigneur !
Quand il marchait sur cette terre, Jésus entendait les appels des aveugles et
montrait Sa compassion (Mt 20,31). Il
guérissait les lépreux qui criaient vers Lui (Lc 17,1-14).
Quand le père d'un garçon possédé s'est adressé à Lui, II lui a montré Sa
compassion et a libéré son fils (Mc 9,24-27). Tous
ces gens suppliaient Jésus avec
foi. Ils Lui demandaient de les guérir car ils croyaient qu'il avait le
pouvoir de le faire.
Nous aussi nous devons demander à Jésus force et lumière pour notre vie
quotidienne. Les parents doivent prier pour que leurs enfants soient protégés du péché.
Les époux, pour que la grâce du sacrement du mariage porte les fruits de l'amour qui
peut surmonter tous les problèmes familiaux et personnels. Les paroissiens
doivent prier pour le retour à l'Église de ceux qui l'ont quittée. Une telle
prière est efficace et Dieu l'attend. Nous devons tous nous adresser sans crainte au
Seigneur dans chacun de nos besoins en demandant, frappant et suppliant
(cf. Mt 7,7).
Nous devons croire que Dieu le Père ne nous donnera pas une pierre, quand nous
demandons du
pain, ni un serpent, quand nous demandons un poisson (cf. Mt 7,9).
« En toute condition soyez dans l'action de grâces »
Mais cette même Écriture Sainte qui nous exhorte à la prière et à la supplication,
nous incite également à la joie et à être content en toutes conditions - dans la santé et
la maladie, dans la prospérité et la pauvreté. Saint Paul écrivait aux
Thessaloniciens :
« Restez toujours joyeux. Priez sans cesse. En toute condition soyez dans l'action de
grâces. C'est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus, » Quant à saint
Jacques, il incitait ses lecteurs : « Tenez pour une joie suprême, mes frères,
d'être en butte à toutes sortes d'épreuves » (Jn 1,2).
S'agit-il ici vraiment de toute condition ? Même s'il s'avère que j'ai un
cancer ? Oui, dans chaque situation, rendez grâce. Même si cela nous semble étrange et même illogique, telle est
justement
la volonté de Dieu, telle est la vision de Dieu. Pourquoi ? Car Dieu veut que nous
croyons comme le Serviteur souffrant de Dieu, que Son plan pour notre vie est parfait.
Il veut que nous croyons que tout, même la maladie et le péché, se changent en bien pour ceux
qui aiment Dieu.
Apprenons à vivre ce paradoxe de Dieu, en priant pour être sauvés des
situations difficiles et en nous réjouissant sans cesse. Demandons à l'Esprit Saint de nous apprendre
à attendre la guérison divine avec la conscience que la souffrance et la guérison, la force
et la faiblesse sont un mystère que seul Dieu peut comprendre jusqu'au bout.
Pour certains cet appel à la joie dans toute condition est tout
simplement très difficile. Les physiques, spirituelles ou émotionnelles leur semblent
insupportables. S'il en est ainsi pour toi, fais autant qu'il t'est possible. Jésus sait
mieux que nous que l'on ne peut toujours atteindre un idéal. Il connaît ton
cœur. Il sait que tu veux
sincèrement atteindre I'idéal, mais qu'à un moment donné tu n'en es pas
capable. Il sait que souvent ce
que tu es en état de faire est d'admettre la justesse de cet
idéal et de t'en approcher, même quand il semble qu'il est impossible à
atteindre.
En définitive, nous ne sommes pas capables d'affirmer de manière univoque
pourquoi certains sont guéris et d'autres non. Nous ne savons pas toujours
pourquoi une famille reste unie et une autre se sépare. Nous ne savons pas
pourquoi certains ont toujours toutes les maladies possibles et d'autres ont
une santé parfaite. Personne ne peut l'expliquer. Nous savons uniquement: «
qu'avec ceux qui l'aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien »
(Rm
8,28). Il est suffisamment puissant pour introduire le bien dans le plus
grand mal.
Venez à Moi, qui avez soif
Jésus invite tous ceux qui souffrent et chacun de nous : « Que celui qui a
soif vienne, que celui qui le veut reçoive de l'eau vive, gratuitement » (Ap
22,17). « Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et
Moi je vous soulagerai » (Mt 11,28) - appelle le Seigneur. Jésus a le droit
de parler ainsi car II est l'incarnation parfaite du Serviteur souffrant de
Dieu. En traversant le feu de Sa propre souffrance, II a surmonté une fois
pour toute, toute souffrance. Ayant triomphé du péché et prenant sur Lui le
joug de nos faiblesses, II règne aujourd'hui dans le ciel, donnant part à Sa
victoire à tous ceux qui marchent à Sa suite.
Il est vrai que nous pouvons être appelés à souffrir pour la foi. Nous
n'échapperons pas non plus aux souffrances liées à notre condition humaine.
Parfois même peut-être nous pouvons faire venir sur nous la souffrance par
le péché, mais dans chacune de ces situations, nous pouvons nous appuyer sur
les paroles du prophète Isaïe. Nous pouvons rendre notre visage dur comme la
pierre, sachant que Dieu nous soutient et que nous ne serons pas confondus (cf.
Is 50,7). Après chaque Carême vient Pâques, après chaque mort la
résurrection, après chaque épreuve la récompense.
Père Jean-Luc
Sources : Le messager de la Miséricorde Divine
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 14.04.09 -
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