Celui qui veut arriver à la
connaissance de la Vérité doit croire en l'existence de Dieu |
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Le 14 mars 2009 -
(E.S.M.)
- Répétons une fois encore que l'unique fondement et source de la foi
pour chaque chrétien est d'accepter le miracle de la Nativité et de la
Résurrection du Christ. Celui qui rejette ces faits et n'y croit pas,
cesse d'être chrétien.
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Celui qui veut arriver à la connaissance de la Vérité doit croire en
l'existence de Dieu
Petite méditation en ce Temps de Carême
Le 14 mars 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Félix Michaud considérait que seule une jambe amputée qui aurait
repoussé serait un miracle que nul ne pourrait contredire, mais selon
lui un tel fait n'est jamais arrivé dans l'histoire et n'arrivera
certainement jamais. De la même manière, le neurologue Jean Martin
Charcot, leader du positivisme antireligieux du XIXème siècle, se
moquait des guérisons ayant lieu à Lourdes en disant n'avoir jamais
rencontré le cas où un membre amputé aurait repoussé. Dans le même
esprit, Emile Zola s'était rendu à Lourdes afin d'écrire plus tard que
tout ce qui s'y passe est le fruit du fanatisme, de l'illusion, de
l'hallucination ou de l'imposture. Devant les nombreux ex-voto de la
grotte, il déclara, moqueur : « Je vois beaucoup de cannes, beaucoup
de béquilles, mais je ne vois aucune jambe de bois ».
Ces athées croyaient profondément que la science expliquerait tous les
mystères et, avec le temps, éliminerait les « superstitions catholiques
». Ils considéraient que seul un fait irréfutable comme la repousse d'un
membre amputé pourrait les convaincre de l'existence de forces
surnaturelles. Ils étaient persuadés que rien de tel n'était jamais
arrivé et que cela n'arriverait jamais. Cette certitude des
libres-penseurs résultait de leur foi aveugle en l'idéologie
athéistique.
Leur conviction que jamais n'avait été miraculeusement rendue à
quelqu'un aucune jambe amputée ou un quelconque fragment d'os avec
muscles, peau, nerfs et irrigation sanguine n'était cependant pas
conforme à la vérité. Ils ne se rendaient pas compte que justement les
miracles qu'ils exigeaient avaient été décrits et documentés en détails
par des scientifiques.
L'un des miracles les mieux étudiés et les mieux documentés était la
guérison immédiate
(liée à la repousse de 6 cm d'os)
de Peter van Rudder, un jardinier de Jabbecke en Flandre
(Belgique). Le 16 février 1867
la chute d'un arbre lui écrase et fracture le tibia et le péroné de la
jambe gauche ; il perd totalement six centimètres de structure osseuse.
En résulte une plaie infectée et purulente. Le chirurgien personnel de
la famille royale, le professeur Thiriart et les membres du conseil
médical qu'il convoque, décident une amputation immédiate. Cependant le
patient la refuse catégoriquement et malgré de grandes souffrances il
refuse l'amputation durant les huit années qui suivent.
A cette époque la dévotion envers la Vierge Marie se développe et
s'approfondit. Le 7 avril 1875, malgré sa souffrance, van Rudder se rend
avec sa femme à Oostaker où a été édifiée une copie de la grotte de
Lourdes. Après de grandes difficultés, il arrive sur place et prie du
plus profond de son cœur devant la figure de Notre Dame, lui demandant
de pardonner ses péchés et de lui permettre de retravailler pour
subvenir aux besoins de sa famille nombreuse. A un moment il sent que
quelque chose d'étrange se passe dans son corps. D'un seul coup, il
lâche sa béquille, s'approche de la figure en courant et tombe à genoux
aux pieds de Notre Dame. Le cri de son épouse lui fait prendre
conscience qu'un miracle a eu lieu - il a été guéri.
Les examens médicaux ont confirmé la totale guérison de Peter - en un
moment plus de six centimètres d'os, tendons, veines, muscles et peau
ont comblé ce qui manquait à sa jambe. Tout ceci a été créé à partir de
rien. Des experts scientifiques ont confirmé à de nombreuses reprises le
fait de sa guérison totale et immédiate avec reconstitution de la
structure osseuse manquante de sa jambe gauche. En voyant ce qui était
advenu, l'employeur de van Rudder, le vicomte Alberich du Bus, haut
représentant d'une loge maçonnique, se convertit au catholicisme.
De nombreux autres miracles du même ordre ont eu lieu dans l'histoire de
l'Église. Parmi eux il faut rappeler le miracle qui a eu lieu au milieu
du XVIIe siècle dans le village de Calanda, à une centaine de kilomètres
de Saragosse où, plus de deux ans après son amputation, le jeune Juan
Miguel Pellicer qui avait une grande dévotion pour la Madone del Pilar a
vu sa jambe repousser. L'église procéda alors à une longue enquête et
une documentation considérable atteste de l'authenticité de ce miracle.
Quand il rencontre des événements et des faits qui semblent miraculeux,
celui qui croit en Dieu ne se ferme pas à la dimension surnaturelle de
la réalité, mais s'ouvre à une compréhension encore plus profonde du
Mystère. Il conserve donc sa liberté dans sa recherche de la Vérité.
Celui qui veut arriver à la connaissance de la Vérité doit
- comme
l'écrit saint Jean de la Croix - croire en l'existence de Dieu qui ne
dépend pas de la raison, de la volonté, de l'imagination, ni d'aucun
sens. Dans cette vie, on ne peut comprendre Dieu. Même la sensation ou
la connaissance la plus élevée est infiniment éloignée de ce qu'il est
dans la réalité. C'est pourquoi ce n'est que sur le difficile chemin de
la foi que se réalise dans l'homme le processus du développement
spirituel et de la découverte de la réalité de Dieu, surnaturelle et
inaccessible à une connaissance ordinaire. Quant à l'athée qui
questionne le fait de l'existence de Dieu et la possibilité même de
l'existence d'événements miraculeux, il devient esclave de la doctrine
dans laquelle il croit. De cette manière il réduit lui-même l'étendue et
la liberté dans sa recherche de la Vérité car il présuppose que la
réalité surnaturelle n'existe pas, une réalité qui échappe à
l'expérience empirique de l'homme. Les athées deviennent donc fermés à
la connaissance de la Vérité et esclaves de leur propre idéologie.
Nombre d'entre eux ont mené et mènent encore une croisade contre la foi
en Dieu, contre la religion et contre les croyants. Prisonniers de
l'idéologie athéistique, ils veulent calmer l'inquiétude qui habite leur
conscience par un rejet radical de la possibilité de découvrir la
dimension spirituelle de la réalité sur le chemin de la connaissance que
propose la foi. C'est pourquoi les athées nient avec une grande
détermination l'existence des faits miraculeux qui ont existé dans
l'histoire de l'humanité ainsi que tout ce qui pourrait venir
questionner les bases de leur vision du monde.
Contrairement aux athées, ceux qui croient au Christ sont libres de tout
assujettissement idéologique. Leur foi vient de leur acceptation du plus
grand miracle qu'a été l'Incarnation et la
Résurrection du Christ, ainsi que de ce miracle qui dure toujours
et qui est l'existence même de l'univers, avec son harmonie parfaite,
les droits de la nature, le mystère de la vie sur la terre et l'homme
pensant et libre. Les athées déclarés et endurcis qui rejettent Dieu en
toute conscience ne peuvent se soustraire à la faute car, comme nous le
lisons dans les Saintes Écritures « Ce qu'il a d'invisible depuis la
création du monde se laisse voir à l'intelligence à travers Ses œuvres,
Son éternelle puissance et Sa divinité, en sorte qu'ils sont
inexcusables »
(Rm 1,20).
L'idéologie athéistique oblige à nier sans cesse la réalité surnaturelle
et toute possibilité d'existence de signes miraculeux. L'écrivain
italien Vittorio Messori constate qu'ils sont obligés de le faire «
toujours et partout sous peine de perdre leur propre foi : le manque de
religion n'est, comme nous le savons, rien d'autre que justement une
religion, égale à toute autre. Et même plus - encore plus exigeante.
Avec quelle liberté celui qui a basé sa vie et ses pensées sur le
principe que rien de mystérieux n'existe, peut-il se poser des questions
sur le Mystère ? Combien celui qui agit selon le principe
(citons
Renan) que dans l'histoire humaine tout doit être humainement
expliqué, peut-il être libre face à des faits inexpliqués ? »
(Vittorio Messori, Le Miracle impensable).
Dans l'histoire apparaissent sans cesse des faits qui ébranlent les
fondements de l'idéologie athéistique. Ce sont les signes et les
événements miraculeux de tout ordre par lesquels Dieu montre l'existence
d'une dimension surnaturelle de la réalité. Les miracles sont un «
langage » spécifique de Dieu, un appel destiné à ceux qui sont
assujettis à l'idéologie athéistique afin qu'ils la rejettent et ;
s'ouvrent au mystère de Son amour, Pour tous les chrétiens la foi en
l'Évangile est liée à la foi au plus grand miracle qui est la Nativité
et la Résurrection du Christ, ainsi qu'aux miracles qu'a fait Jésus
durant son activité publique et, après Sa mort et Sa résurrection, à la
foi en tous les signes et miracles que le Seigneur ressuscité réalise
sans cesse par l'intercession de Sa Très Sainte Mère, des apôtres et des
saints. Jésus a dit : « Si vous ne voyez des signes et des prodiges,
vous ne croirez pas » (Jn 4,48)
et II a montré la signification des signes miraculeux qu'il a réalisé «
les aveugles voient et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés
et les sourds entendent, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est
annoncée aux pauvres ; et heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de
Moi »
(Mt 11,5-6). Les miracles et les
signes surnaturels accompagnent sans cesse l'action de Dieu dans
l'histoire de notre salut. Il y a des miracles que le Christ réalise
dans le domaine spirituel : le pardon des péchés dans le sacrement de
pénitence ; Sa présence réelle et personnelle dans l'Eucharistie ;
chaque conversion ou naissance de la foi et de l'amour dans le cœur de
l'homme, le pardon et l'amour des ennemis - tout ceci est toujours un
miracle de la grâce de Dieu dans l'âme humaine. Jésus Christ fait
également des miracles dans le domaine du corps par des guérisons
miraculeuses. A travers ces signes extraordinaires, II veut renforcer ou
éveiller la foi chez les hommes afin qu'ils ouvrent leurs cœurs à Son
amour et à Sa miséricorde toute-puissante et emplie d'humilité.
Répétons une fois encore que l'unique fondement et
source de la foi pour chaque chrétien est d'accepter le miracle de la
Nativité et de la Résurrection du Christ. Celui qui rejette ces
faits et n'y croit pas, cesse d'être chrétien. Par contre tous les
autres événements miraculeux ont pour unique fonction de vivifier et
d'approfondir la foi en la réelle présence et l'action salvifique de
Dieu qui, dans le sein de la Vierge Marie s s'est fait vrai homme, afin
de nous apporter le salut par Sa mort et Sa résurrection. Saint Ambroise
a écrit : Servez le Christ, car Lui seul est le Seigneur bon et
miséricordieux, qui n'asservit pas mais offre une véritable liberté.
Marie-Joseph
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Sources : Message 64
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(E.S.M.)
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14.03.2009 -
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