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19 Avril 2005
 

Angelus de Benoît XVI, troisième dimanche de l'Avent

 

Le 13 décembre  2009  - (E.S.M.) - Rentré au Vatican après une visite à l'Hospice de la Fondation de Rome, à 12h le Saint-Père Benoît XVI a récité la prière de l'Angelus depuis la fenêtre de son bureau du Palais Apostolique du Vatican avec les fidèles et les pèlerins rassemblés Place Saint-Pierre.

Le pape Benoît XVI 

Angelus de Benoît XVI, troisième dimanche de l'Avent

Le 13 décembre 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Rentré au Vatican après une visite à l'Hospice de la Fondation de Rome, à 12h le Saint-Père Benoît XVI a récité la prière de l'Angelus depuis la fenêtre de son bureau du Palais Apostolique du Vatican avec les fidèles et les pèlerins rassemblés Place Saint-Pierre.
En ce IIIe Dimanche de l’Avent étaient présents entre autres les enfants du Centre des Orateurs Romains, pour la bénédiction des « Bambinelli », les petites statuts de l'Enfant Jésus que les enfants mettront dans les crèches des familles, des écoles et des paroisses.

Paroles du Saint-Père avant la prière de l'Angelus

Chers frères et sœurs !

Nous sommes aujourd'hui le troisième Dimanche de l’Avent. Aujourd'hui dans la liturgie revient l'invitation de l'apôtre Paul : « Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire ; soyez dans la joie.… Le Seigneur est proche » (Phil 4.4-5). La mère Église, tandis qu'elle nous accompagne vers le saint Noël, nous aide à redécouvrir le sens et le goût de la joie chrétienne, tellement différente de celle du monde. En ce dimanche, selon une belle tradition, les enfants de Rome viennent faire bénir par le pape les petites statuts de l'Enfant Jésus, qu'ils placeront dans leurs crèches. Et, en effet, je vois ici Place Saint-Pierre beaucoup d'enfants et d'adolescents, avec les parents, les enseignants et les catéchistes. Très chers, je vous salue tous avec grande affection et vous remercie d'être venu. C'est pour moi un motif de grande joie de savoir que dans vos familles on conserve l'usage de faire la crèche. Cependant, il ne suffit pas de répéter un geste traditionnel, même s'il est important. Il faut chercher à vivre en fait tous les jours ce que la crèche représente, c'est-à-dire l'amour du Christ, son humilité, sa pauvreté. C'est ce que fit Saint François à Greccio : il représenta une scène vivante de la Nativité, pour pouvoir la contempler et l'adorer, mais surtout pour savoir mieux mettre en pratique le message du Fils de Dieu, qui par amour pour nous s'est dépouillé de tout et s'est fait petit enfant.

La bénédiction des « Bambinelli » - comme on dit à Rome - nous rappelle que la crèche est une école de vie, où nous pouvons apprendre le secret de la véritable joie. Celle-ci ne consiste pas dans le fait d'avoir beaucoup de choses, mais dans le fait de se sentir aimés par le Seigneur, en se donnant pour les autres et en les aimant. Regardons la crèche : la Vierge Marie et Saint Joseph ne semblent pas une famille très aisée ; ils ont eu leur premier fils au milieu de grandes difficultés ; pourtant ils sont remplis d'une joie intime, parce qu'ils s'aiment, ils s'aident, et surtout ils sont certains que dans leur histoire c'est l'œuvre de Dieu, qui s'est fait présent dans le petit Jésus. Et les pasteurs ? Quelle raison auraient-ils de se réjouir ? Ce Nouveau-né ne changera certainement pas leur condition de pauvreté et de marginalisation. Mais la foi les aide à reconnaître dans l'« enfant emmailloté et couché dans une mangeoire », « signe » de l'accomplissement des promesses de Dieu pour tous des hommes « qu'il aime » (Lc 2,12.14), pour eux-mêmes !

Voilà, chers amis, en quoi consiste la véritable joie : c'est de sentir que notre existence personnelle et communautaire est visitée et remplie par un grand  mystère, le mystère de l'amour de Dieu. Pour nous réjouir, nous avons besoin non seulement de choses, mais d'amour et de vérité : nous avons besoin d'un Dieu proche, qui réchauffe notre cœur, et répond à nos attentes profondes. Ce Dieu s'est manifesté en Jésus, né de la Vierge Marie. Donc, ce Bambinello, que nous mettons dans la crèche ou dans la grotte, est le centre de tout, est le cœur du monde. Prions pour que chaque homme, comme la Vierge Marie, puisse accueillir comme centre de sa vie le Dieu qui s'est fait Enfant, source de la véritable joie.

Le Saint-Père s'adresse aux pèlerins francophones

En ce temps d’attente de Noël, chers pèlerins de langue française, nous sommes invités à témoigner de la Bonne Nouvelle en ouvrant notre cœur à nos frères et à nos sœurs. N’attendons pas que le temps passe, mais soyons, dès aujourd’hui, des témoins ardents de la miséricorde, de la tendresse et de la bonté de Dieu envers tous les hommes. Que notre espérance soit contagieuse et nos gestes fraternels spontanés ! Demandons à la Vierge Marie, Mère du Sauveur, de nous guider à la rencontre de son Fils qui vient sur nos chemins. A tous, bonne préparation à la fête de Noël!

Le pape Benoît XVI déplore l'assassinat de quatre missionnaires

Texte original du discours du Saint Père ANGELUS

  Regarder la vidéo en Italien ou en Français

 

Sources : www.vatican.va -  (© traduction E.S.M.)
© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 13.12.2008 - T/Benoît XVI

 

 

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