Benoît XVI rappelle les priorités aux
Administrateurs de la Région Latium |
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Cité du Vatican, le 12 janvier 2008 -
(E.S.M.)
- « Les temps changent ainsi que les situations, mais l’amour et
la sollicitude du Pape ne diminuent pas en faveur de tous ceux qui
vivent sur ces terres, si profondément marquées par le grand et vivant
héritage du christianisme ». Animé de ces sentiments, le Pape Benoît XVI
s’est adressé aux Administrateurs de la Région Latium, de la Commune et
de la Province de Rome, qu’il a reçus en audience le 10 janvier pour
l’échange des vœux de Nouvel An.
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Le pape Benoît
XVI et un élu de Rome
Le pape Benoît XVI rappelle les priorités aux Administrateurs de la Région
Latium
VATICAN - Urgence pour l’éducation, soutien à la famille fondée sur le
mariage, augmentation de la pauvreté, pénalisation des structures sanitaires
catholiques : telles sont les priorités indiquées par le Pape Benoît XVI aux
Administrateurs de la Région Latium, de la Commune et de la Province de Rome
« Les temps changent ainsi que les situations, mais l’amour et la
sollicitude du Pape ne diminuent pas en faveur de tous ceux qui vivent sur
ces terres, si profondément marquées par le grand et vivant héritage du
christianisme ». Animé de ces sentiments, le Pape Benoît XVI s’est adressé
aux Administrateurs de la Région Latium, de la Commune et de la Province de
Rome, qu’il a reçus en audience le 10 janvier pour l’échange des vœux de
Nouvel An, et a souligné avec insistance plusieurs situations qualifiées «
d’urgence », et qui requièrent l’attention des Administrateurs publics.
En tenant compte du caractère central de la personne humaine et de la
situation actuelle, le Pape Benoît XVI a rappelé avant tout que nous nous
trouvions face à une véritable et grande « urgence dans le domaine de
l’éducation », comme il l’avait déjà souligné dans son discours adressé au
Congrès du Diocèse de Rome au mois de juin 2007. « Il semble en effet
toujours plus difficile de proposer de manière convaincante aux nouvelles
générations des certitudes et des critères solides sur lesquels ils pourront
construire leur propre vie. Les parents le savent bien ainsi que les
enseignants qui, pour cette raison, sont souvent tentés d’abdiquer leurs
propres tâches d’éducation. D’ailleurs, eux-mêmes, du reste, dans le
contexte social et culturel actuel, imprégné de relativisme et aussi de
nihilisme, parviennent difficilement à trouver des points de référence sûrs,
qui puissent les aider et les guider dans leur mission d’éducateurs, mais
aussi dans toute leur conduite de vie ».
L’urgence de la formation des personnes a de graves conséquences sur les
bases de la vie en commun et pour l’avenir de la société. Le Pape a rappelé
que le diocèse de Rome consacrait » à cette tâche difficile une attention
véritablement particulière » ; aussi a-t-il encouragé les instituions
civiles, chacune selon ses compétences, à multiplier leurs efforts « pour
faire face aux différents niveaux de l’urgence actuelle dans le domaine de
l’éducation ». A ce sujet, le Saint-Père a cité l’importance prioritaire du
respect et du soutien « pour la famille fondée sur le mariage », alors que,
chaque jour, on assiste à des « attaques insistantes et menaçantes, ainsi
qu’à des incompréhensions vis-à-vis de cette réalité fondamentale humaine et
sociale ». Les Administrations Publiques sont ainsi appelées à offrir aux
familles « un appui convaincu et concret, dans la certitude qu’elles
travaillent ainsi pour le bien commun ».
D’autres situations urgentes et des cas d’injustice sociale ont été indiqués
avec fermeté par le Saint-Père. Avant tout, l’augmentation de la pauvreté,
qui rend « difficiles les conditions de vie de nombreuses personnes et
familles », et dont les causes sont à rechercher, pour le Pontife, dans
l’augmentation du coût de la vie et des prix des logements, dans le manque
de travail, dans des salaires et des retraites insuffisants. Puis, il y a le
problème de la sécurité et « de la dégradation très grave de certaines
régions de Rome » : une œuvre constante et concrète est nécessaire, « qui
ait la finalité double et inséparable d’assurer la sécurité des citoyens et
d’assurer à tous, en particulier aux immigrés, au moins le minimum
indispensable pour une vie honnête et digne », a déclaré le Saint-Père.
La troisième urgence concerne la situation des structures sanitaires
catholiques : plusieurs d’entre elles, « même parmi les plus prestigieuses
et reconnues comme excellente au plan national », bien souvent se trouvent
dans une situation que le Pape a déclarée être « dramatique ». Le Saint-Père
a donc demandé que, « dans la distribution des ressources, elles ne soient
pas pénalisées, non pour un intérêt de l’Eglise, mais pour ne pas
compromettre un service indispensable à nos populations ».
Autre synthèse
►
Benoît XVI s'inquiète de voir Rome de plus en plus pauvre et insécurisée -
10.01.08
Communiqué de presse
►
Manipulation politique des propos de Benoît XVI aux élus du Latium - 11.01.08
Texte
intégral du discours du Saint Père
►
Français
-
Italien
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Sources:
www.vatican.va (S.L.)-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 12.01.2008 - BENOÎT XVI |