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Le 10 octobre 2009 -
(E.S.M.)
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Notre Saint-Père le Pape Benoît XVI, rappelant que le Mois d’Octobre était
consacré à la prière du Chapelet et à l’engament missionnaire, le 7 octobre
2007 précisément, a rappelé entres autres choses, l’appel de Fatima :
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La puissance du Rosaire
VATICAN - « Ave Maria » par Mgr Luciano Alimandi - La puissance du Rosaire
Le 10 octobre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Le 7 octobre, c’était la fête de Notre-Dame du Rosaire, une fête
particulièrement chère à de très nombreux fidèles. La prière du Rosaire
nourrit la piété mariale, aide à reconnaître ce lien indissoluble qui lie
Jésus à Marie, don extraordinaire de grâce pour toute l’humanité.
L’Eglise a fait l’expérience de l’union admirable entre la Mère et le Fils
de Dieu, dès ses débuts, et, tout au long des siècles, elle en a contemplé
et éclairé les profondeurs abyssales. Dans cette lumière d’une particulière
beauté, on comprend les paroles de Paul VI, le Pape de l’Exhortation
Apostolique du « Marialis Cultus », du 29 mars 1974. Dans une homélie
au Sanctuaire de Notre-Dame de Bonaria (le 24 avril 1970),
il déclarait déjà : « Si nous voulons être chrétiens, nous devons être
mariaux, c’est-à-dire que nous devons reconnaître le rapport essentiel,
vital et providentiel qui unit la Sainte Vierge à Jésus, et qui nous ouvre
la voie qui conduit à Lui ».
Le Chapelet est précisément « une voie » de prière qui conduit de la
Mère au, fils, même si elle pourrait sembler être une prière « pauvre
», voire même « monotone. Au fond, on pourrait dire la même chose de la
respiration : elle se présente comme faible et répétitive, mais combien elle
est vitale !
La prière mariale par excellence, semble pauvre, mais elle est riche,
apparemment monotone, mais elle ne lasse jamais. Celui qui la récite avec
foi reçoit une force et une sérénité particulières, y compris pour affronter
les problèmes quotidiens.
Le Chapelet est une pratique de prière tellement simple que même les plus
petits peuvent l’apprendre. Dans les familles et dans les communautés où
l’on récite le Chapelet avec les enfants, on ressent concrètement la
bienveillance particulière de Jésus, dont témoigne l’Evangile : « Laissez
venir à moi les petits enfants, ne les en empêchez pas : c’est à ceux qui
leur ressemblent qu’appartient le Royaume de Dieu. En vérité, en vérité je
vous le dis : celui qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme le fait un
enfant, n’y entrera pas. Et, les prenant dans ses bras, il les bénissait en
leur imposant les mains » (Mathieu 10, 14-16).
Là où les enfants prient, se renouvelle l’effusion de cette bénédiction, se
manifeste la prédilection spéciale du Seigneur pour les petits, et tous en
retirent des bienfaits.
Que de grâces ont attiré sur le Peuple de Dieu les trois pastoureaux de
Fatima, François, Jacinthe et Lucie ! Ils reçurent du Ciel le mandat de
réciter de nombreux Chapelets pour la paix, et le Portugal, effectivement,
fut épargné de la grande guerre.
Notre Saint-Père le Pape Benoît XVI, rappelant que le Mois d’Octobre était
consacré à la prière du Chapelet et à l’engament missionnaire, le 7 octobre
2007 précisément, a rappelé entres autres choses, l’appel de Fatima :
« L'image traditionnelle de la Vierge du Rosaire représente Marie qui
tient l'Enfant Jésus sur un bras et, de l'autre, tend le chapelet à saint
Dominique. Cette iconographie significative montre que le Rosaire est un
moyen donné par la Vierge pour contempler Jésus et, en méditant sur sa vie,
l'aimer et le suivre toujours plus fidèlement. Telle est la consigne laissée
par la Vierge également lors de ses différentes apparitions. Je pense, en
particulier, à celle de Fatima, survenue il y a 90 ans. En se présentant
comme "la Vierge du Rosaire" aux trois pastoureaux Lucie, Jacinthe et
François, elle a recommandé avec insistance de prier le Rosaire tous les
jours, pour obtenir la fin de la guerre. Nous aussi, nous voulons accueillir
la requête maternelle de la Vierge, en nous engageant à réciter avec foi le
Rosaire pour la paix dans les familles, dans les nations, et dans le monde
entier » (Angélus,
octobre 2007).
Le Message de Fatima montre l’importance spéciale que revêt la récitation du
Chapelet, en commençant chez les petits enfants. En mettant notre confiance
dans l’invitation du Seigneur : « Laissez venir à moi les petits enfants
», et dans celle de Notre-Dame de Fatima, les familles peuvent recourir à la
prière du Chapelet pour en obtenir de grands bienfaits. Que de protection
ont reçu les générations passées de croyants, grâce à cette prière devenue
pour de nombreuses familles une pratique quotidienne ! L’Eglise ne se lasse
pas d’en recommander la récitation, individuelle et communautaire,
spécialement aux « petits églises domestiques » qui sont, entre
autres, le premier séminaire des futures vocations au sacerdoce ou à la vie
consacrée.
Le Serviteur de Dieu Jean Paul a proclamé « L’Année du Rosaire »
(octobre 2002-octobre 2003) pour relancer cette prière au plan
universel, et il lui a consacré aussi une Lettre Apostolique, dans laquelle
il écrivait notamment :
« Si, dans la Lettre apostolique
Novo
Millennio ineunte, j'ai encouragé même les laïcs à célébrer la Liturgie
des Heures dans la vie ordinaire des communautés paroissiales et des divers
groupes chrétiens, je désire faire la même chose pour le Rosaire. Il s'agit
de deux voies de la contemplation chrétienne qui ne s'opposent pas, mais se
complètent. Je demande donc à ceux qui se consacrent à la pastorale des
familles de suggérer avec conviction la récitation du Rosaire.»
« La famille qui est unie dans la prière demeure unie. Par tradition
ancienne, le saint Rosaire se prête tout spécialement à être une prière dans
laquelle la famille se retrouve. Les membres de celle-ci, en jetant
véritablement un regard sur Jésus, acquièrent aussi une nouvelle capacité de
se regarder en face, pour communiquer, pour vivre la solidarité, pour se
pardonner mutuellement, pour repartir avec un pacte d'amour renouvelé par
l'Esprit de Dieu. »
« De nombreux problèmes des familles contemporaines, particulièrement
dans les sociétés économiquement évoluées, dépendent du fait qu'il devient
toujours plus difficile de communiquer. On ne parvient pas à rester
ensemble, et les rares moments passés en commun sont absorbés par les images
de la télévision. Recommencer à réciter le Rosaire en famille signifie
introduire dans la vie quotidienne des images bien différentes, celles du
mystère qui sauve: l'image du Rédempteur, l'image de sa Mère très sainte. La
famille qui récite le Rosaire reproduit un peu le climat de la maison de
Nazareth: on place Jésus au centre, on partage avec lui les joies et les
souffrances, on remet entre ses mains les besoins et les projets, on reçoit
de lui espérance et force pour le chemin » (Jean Paul
II, « Rosarium
Virginis Mariae », 41).
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 10.10.2008 -
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