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19 Avril 2005
 

Méditation sur le Chapelet de la Miséricorde Divine

 

Le 09 avril 2009  - (E.S.M.) - Notre ami Jean d’Amour Dusengumuremyi, étudiant au Grand séminaire Theologicum saint Charles Borromée de Butare au Rwanda nous propose une méditation sur le chapelet à la Miséricorde Divine.

Le Petit Journal de Sainte Faustine

Méditation sur le Chapelet de la Miséricorde Divine

Si oui, soyez heureux qui que vous soyez…

Le 09 avril 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - "Il y a deux moments exceptionnels dans la vie d’un religieux: la prise d’habit et la mort. Au moment de notre prise d’habit, les coutumes étaient encore celles du moyen âge. Soixante hommes vêtus de blanc et de noir, au crâne rasé, nous entouraient. Après une admonestation solennelle en latin, nous recevions notre nom de religieux et le pacte était conclu : Vous avez un an pour savoir si notre manière de vivre vous convient et si la vôtre nous plait. Puis une seule question était posée au futur novice. Allongé à plat ventre, les bras étendus, le visage contre le sol devant l’autel, il entendait le prieur lui demander non pas : quelle est votre idéologie ; votre croyance ou votre projet ?, mais seulement : que demandez-vous ? la réponse proposée était précise, inattendue, insondable tant elle était simple (il faudra toute la vie pour en découvrir le sens). Que demandez-vous ? et le novice, chaque novice, répondait : La miséricorde de Dieu et la vôtre.

C’est tout. C’était la seule condition pour entrer dans l’Ordre de saint Dominique. C’est aussi la seule condition pour entrer et rester en christianisme. Comme son refus est aussi finalement la seule condition pour en sortir.

Alors, vous tous qui avez la nostalgie de la pureté et du retour à la Tradition, ou bien vous qui avez l’impatience du progrès et de la modernité, je vous interroge à mon tour : êtes-vous prêts à remplir cette seule condition qui définit le chrétien : à implorer la miséricorde ? Si oui, soyez heureux qui que vous soyez, évêque ou catéchumène, car c’est le seul test pour suivre le Christ, et, il ne cesse jamais d’être redoutable, il nous mène au bout d’un amour infini.

Tant que dans l’Eglise désemparée, tant que dans la civilisation du vide, un seul d’entre nous demandera miséricorde, le peuple de Dieu tiendra debout et rien ne pourra vaincre sa foi.

La miséricorde, ce n’est pas l’affadissement de la complaisance ou de l’indulgence, c’est une haine, la haine du mal sous toutes ses formes, mais une haine née d’un amour en face d’une misère dont on se sait capable. C’est bien autre chose que le sentiment tragique de l’existence, ou que le combat pour la solidarité.

C’est infiniment plus que la lutte contre l’injustice intolérable et contre le choc insupportable de tout malheur que nous trouvons au point de départ de toute action politique et historique. C’est autre chose : c’est la folie d’un amour, c’est la folie d’une convoitise pour le pécheur, pour le malheureux, justement parce qu’il est malheureux et pécheur (….) Cette miséricorde n’est pas seulement une compassion, c’est la convoitise même de Dieu pour sa création, c’est l’amour du Christ pour notre misère.″

L’essence du culte de Miséricorde divine réside dans l’attitude de confiance chrétienne envers Dieu et d’amour actif du prochain. Jésus exige de ses créatures la confiance (cf. PJ 1059) et l’accomplissement de la miséricorde : par des actes, par la parole ou la prière. Tu dois témoigner la miséricorde, toujours et partout tu ne peux pas t’en écarter, ni t’excuser, ni te justifier (PJ  742) Jésus désire que ses adorateurs accomplissent dans une journée au moins un acte d’amour du prochain. Car l’amour de Dieu se manifeste par les œuvres de charité qui se résument dans le précepte classique des œuvres de miséricorde spirituelles et matérielles.

18.1. Sept œuvres de miséricorde corporelle

Nourrir les affamés
Donner à boire aux assoiffés
Vêtir les dénudés
Héberger les sans- logis
Libérer les prisonniers
Visiter les malades
Ensevelir les morts

18.2. Sept œuvres de miséricorde spirituelle

Avertir les pécheurs
Instruire les ignorants
Conseiller les incertains
Consoler les affligés
Supporter avec patience les importuns
Pardonner volontiers
Prier pour les vivants et les morts

La propagation de la dévotion à la Miséricorde divine n’exige pas nécessairement beaucoup de mot, mais toujours une attitude chrétienne de foi, de confiance en Dieu, et un comportement de plus en plus miséricordieux. C’est l’exemple d’un tel apostolat qu’a donné Sœur Faustine.

Le Chapelet à la Miséricorde Divine

Le vendredi 13 novembre 1936, Jésus inspire à sœur Faustine le texte du chapelet de la Miséricorde.
Pour ces derniers temps, le Seigneur nous laisse choisir entre sa Miséricorde et son Jugement. Soyons de ceux qui choisissent sa Miséricorde. Aussi, le Seigneur a donné à Sainte Faustine le chapelet de la Miséricorde qu’il nous demande de réciter de temps en temps, spécialement le vendredi à 15 heures à l’heure de sa mort sur la croix car c’est le moment où il donnera le plus de grâce et se laissera le plus touché par nos demandes et notre prière.

Qu’est-ce que le chapelet à la Miséricorde Divine ?

Le chapelet à la Miséricorde Divine est un cri vers Dieu dans notre exil sur cette terre. Quand nous le récitons nous exprimons aussi notre reconnaissance envers Dieu pour sa miséricorde dont il ne cesse de nous envelopper, et de fait, nous nous rapprochons de son amour par le biais même du péché. C’est la confession ou cet aveu de notre faute et de notre amour. Ce faisant, lorsque nous disons le Chapelet à la Miséricorde Divine, nous déclarons à Dieu et que nous l’aimons et que nous reconnaissons faibles, impuissants, coupables, indignes même de l’amour que nous lui portons et que nous appelons au secours pour être sauvés. De là, le Chapelet à la Miséricorde Divine rend même possible la proximité de Dieu.

Cette prière est aussi simple que le Chapelet de Marie. Elle se compose des prières particulières.

Au début, on récite “Notre Père”, “Je vous salue Marie” et “Je crois en Dieu”.

Ensuite, sur les gros grains, une fois :

Père éternel je t'offre le Corps et le Sang, l'Âme et la Divinité de ton Fils Bien-Aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ ; En réparation de nos péchés et de ceux du monde entier. (PJ 476).

I. En méditant ou en récitant (une fois), le cœur de celui qui prie doit se tourner vers le Seigneur en considérant la qualité de l’offrande, mais dans le but de connaître et d’aimer toujours plus le Seigneur.

II. « Offrir le Corps et le Sang… » consisterait à s’asseoir, se concentrer, réfléchir suffisamment et discerner profondément ce que coûte la Suite du Christ.

- En langage économique et financier, l’on peut dire « suivre le Christ » coûte très cher, énormément cher, exige beaucoup de dépenses ; et il faut calculer ce qu’on gagne, ce qu’on perd, et ce qu’on risque. Pensons que nous avons bien plus à perdre qu’à acquérir, dépouillons-nous de toute estime de nous-mêmes. Il faut se faire petit, redevenir enfant, pour être apte à recevoir le Royaume de Dieu.

- En langage commun du chrétien, il s’agit de la joie qu’on trouve dans la communion à la Passion du Christ et à la Résurrection, c’est-à-dire consentir à perdre sa vie pour la retrouver transformée. Il s’agit pratiquement de la joie d’être devenu chrétien (identité chrétienne).

- Que gagne un chrétien ? Il gagne l’amour filial et fraternel, un amour qui se construit au jour le jour à travers les hauts et les bats de la condition humaine, mais un amour pour lequel il faut combattre à l’exemple du Christ.

III. S’approprier le message : au lieu de dire « je vous offre », dire je m’offre »

Après, sur les petits grains :

Par sa douloureuse Passion, prends pitié de nous et du monde entier.

Une méditation profonde de ce petit grain nous révèle deux attitudes fondamentales du chrétien face à la Passion du Christ :
- Un regard contemplatif sur le Crucifié qui est en même temps le Sauveur de l’humanité et

- Un regard sur sa passion foncière qui a besoin de la miséricorde divine pour être élevé à l’Etat de grâce. Chaque vendredi du temps de carême, par le chemin de croix, nous méditons sur la Passion du Christ. Nous partageons avec lui la fatigue du chemin jusqu’au pied de la croix. C’est par sa croix que nous sommes sauvés. La croix du Christ est pour nous la puissance de Dieu tandis qu’elle est folie pour ce qui se perdent (1 Co 1, 18).

Comme Moïse éleva le serpent pour que quiconque le regarde soit guéri (Nb 21, 4-9), aussi le Fils de Dieu fut élevé sur la croix afin que quiconque croit en Lui ait la vie éternelle (Jn 3, 14-15).

Mais l’humanité de maintenant sait-elle regarder là où se trouve son véritable salut ? Sait-elle se tenir au pied de la croix, contempler et s’agenouiller devant Celui qui est venu pour que nous ayons la vie et que nous l’ayons en abondance. Au temps de Moïse, celui qui a échappé à la morsure morbide du serpent, c’est celui qui, mordu par le serpent, a levé les yeux vers le serpent élevé par Moïse. Aujourd’hui, l’homme souffre de ne pas savoir là où se trouve son plein épanouissement. Devant les changements de ce monde, l’homme ne sait pas tourner son cœur là où se trouve sa véritable joie. Il erre ici et là en quête d’une vie réussie, il déploie tout son effort, toutes ses capacités intellectuelles, mais il ne trouve que déception, malaise qui le poussent jusqu’à la négativité universelle. Tout cela résulte du fait que l’homme oublie que sans le Seigneur, li ne peut rien faire. Du rien dans le rien combien de fois nous retombons, disait l’épitaphe de l’époque.

Si l’homme accuse une incapacité à pouvoir se sauver, que lui reste-t-il sinon se tourner vers celui que nous avons transpercé, implorer sa miséricorde infinie pour recevoir de lui l’entrée dans son paradis ? Que le bon larron nous interpelle :
Contemplant non seulement sa misère mais aussi son incapacité à pouvoir se sauver, il a pu contempler la puissance du Crucifié, faisant recours à sa miséricorde, il a obtenu de lui l’entrée dans son paradis. Non seulement il a partagé avec lui la souffrance sur la croix mais aussi et surtout les délices indéfectibles du paradis.
Le Christ aujourd’hui est avec nous, il partage notre souffrance et est prêt à nous délivrer de notre misère si nous cessons de nous replier sur nous-mêmes pour implorer sa miséricorde incommensurable. Comme il a été élevé dans la gloire de son Père, il nous élèvera aussi avec lui dans son paradis. Confions-nous à lui et confions-lui le monde entier, sans doute sa miséricorde se répandra sur nous.

Pour terminer le Chapelet, on récite trois fois :

Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier.

L’homme en tant que créature consciente de sa dépendance, face au Créateur est appelle à s’adresser à Dieu dans une attitude adorante avec une grande vénération. Il est bon et sage que l’homme reconnaisse la transcendance divine. Mais comment se peut-il que l’homme, en reconnaissant le Dieu transcendant, il fait recours à lui alors que dans la vie courante ce qui est revêtu d’une puissance extraordinaire est aussi effrayant et fait que l’homme s’éloigne souvent de lui ?

La raison est simple .Dieu, dans sa transcendance se révèle comme miséricordieux et condescendant et il flagelle celui qui s’approche de lui. Méditons avec humilité sur chacune de ces trois attributs de Dieu.

DIEU SAINT

Depuis l’Ancien Testament, Dieu s’est révèle à ses serviteurs comme saint. Il se révèle à Moïse et lui demande de retirer ses sandales car le lieu où il se tenait était une terre sainte (Ex3, 5).

Dieu se révèle aussi au prophète Isaïe au cours d’une vision, comme un Dieu saint. Isaïe dit que les séraphins se criaient l’un à l’autre ces paroles « Saint, saint, saint est Yahvé sabaoth, sa gloire remplit toute la terre » (Is 6,3)

Une telle révélation ne s’arrête pas seulement à l’Ancien Testament mais elle continue tout au long du Nouveau Testament. Saint Jean, dans l »Apocalypse nous partage sa vision de quatre vivants et qui ne cessent de répéter jour et nuit : « saint, saint, saint le Seigneur Dieu maître de tout » (Ap 4, 8)

Dans tous les cas comme dans d’autres, l’homme ne doit jamais être indifférent à cette sainteté divine. Moïse en présence de Dieu saint, non seulement il a retiré ses sandales en signe de respect du lieu du Seigneur mais aussi il s’est voilé la face pour ne pas le regarder. Bref, il s’est effacé devant Dieu. Quant à Isaïe, il a crié amèrement sa misère devant Dieu et dans sa miséricorde Dieu l’a délivré de ses péchés.

Ces deux figures nous interpellent tous à reconnaître notre péché devant le mystère de la majesté et de la sainteté de Dieu. Malgré notre égarement, Dieu nous attend et il est prêt à nous pardonner de tous nos péchés selon sa miséricorde. La parabole de l’enfant prodigue illustre bien cette miséricorde divine (Lc15, 11-32). Si donc notre vocation est d’être parfaits comme notre Père céleste est parfait (Mt5, 48), il faut que nous fassions recours à sa miséricorde infinie qui est prête à nous pardonner de tous nos péchés si nombreux qu’ils puisent être (Is1, 18).

DIEU FORT

Devant le bouleversement du monde, le désenchantement, le mal sous toutes ses formes qui assaille l’homme, celui-ci devrait savoir se tourner vers Dieu qui seul reste le même: « confiez vous en Yahvé à jamais car Yahvé est un rocher éternellement. » (Is26, 4). Les psaumes à plusieurs reprises chantent la force de Dieu qui ne cesse de libérer son peuple. L’expérience de Paul et des autres apôtres est plus parlante. Après avoir raconté plusieurs tribulations qu’il a subies (2co 11,23-31), saint Paul nous dit qu’il a prié trois fois le Seigneur pour qu’elles s’éloignent de lui. (2 Co 12, 8). Et par après il est plus qu’à jamais convaincu que lorsqu’il est faible, c’est alors qu’il est fort (2 Co12, 9).

Ainsi, nous aussi, dans toutes nos misères, dans touts nos souffrances, nous devons tout laisser derrière pour enfin tenir debout sur la forteresse là où il ne reste plus devant nous que le ciel à contempler et Dieu avec qui parler et le reste étant laissés en bas, sous les pieds (Mt 6, 6).

Cette fuite non de quelque chose mais envers quelque chose, envers Dieu -vivant nous obtient par sa miséricorde le salut dont le monde voudrait nous enlever. Dieu est fort parce qu’il est Amour, « il est le sommet de l’amour-don qui a décidé un jour d’entrer dans notre aventure de vie et de mort, de joie et de souffrance, de dilatation et de larmes, jusqu’au bout » (Sœur Emmanuelle). Au cœur de l’agir de Dieu il y a même l’acceptation de la mort qui, aux yeux de ceux qui n e croient pas en la Résurrection du Christ, reste un mal absolu, un mal invaincu ou plus encore invincible. Mais rien qu’un paradoxe, la mort est morte, Jésus l’a vaincue, l’Amour est plus fort que la mort. Le dernier mot n’est pas au mal, n’est pas à la mort.

DIEU ETERNEL

La question de la fin ultime de l’homme fait partie des questions existentielles. Mais tandis que certains se limitent sur vie cette terrestre avec leur carpe diem, d’autres ne trouvent jamais de repos sur cette terre tant qu’ils ne reposent dans l’éternité bienheureuse de Dieu (saint Augustin)

Par sa mort et sa résurrection, le Christ nous a ouvert la porte de cette vie éternelle.
Par son ascension, il est allé nous préparer les places dans la maison de son Père. Et par suite, puisque le monde passe avec ses convoitises, il ne faudrait pas que nous passions avec lui, mais au contraire, nous devons nous appuyer sur le Seigneur, lui le rocher éternel.

Ainsi, comme nous exhorte saint Jean si nous passons notre vie à faire la volonté de Dieu, à nous confier à sa miséricorde infinie, nous demeurerons avec lui éternellement (1 Jn 2, 17). ″Alors, vous tous qui avez la nostalgie de la pureté et du retour à la Tradition, ou bien vous qui avez l’impatience du progrès et de la modernité, je vous interroge à mon tour : êtes-vous prêts à remplir cette seule condition qui définit le chrétien : à implorer la miséricorde ?"

C’est Jésus Lui-même qui a expliqué à la Sœur Faustine la signification de cette prière, lors de l’une de ses apparitions. Il disait : Ma fille, incite les âmes à dire ce chapelet que je t’ai donné. Il Me plaît de leur accorder tout ce qu’elles Me demanderont en disant ce chapelet. Lorsque les pécheurs endurcis le réciteront, j’emplirai leur âme de paix et l’heure de leur mort sera heureuse. Écris cela pour les âmes affligées : lorsque l’âme verra ses péchés et en mesurera le poids, lorsque se dévoilera à ses yeux l’abîme de la misère dans laquelle elle s’est plongée, qu’elle ne désespère pas mais qu’elle se jette avec confiance dans les bras de Ma miséricorde, comme l’enfant dans les bras de sa mère bien-aimée. Ces âmes-là ont la priorité sur mon cœur empli de pitié, elles ont la priorité sur Ma miséricorde. Dis-leur qu’aucune âme faisant appel à Ma miséricorde n’a été déçue ni n’a éprouvé de honte. La sainte religieuse a écrit ces paroles dans son  (PJ 1540).

Jean d’Amour Dusengumuremyi
Grand séminaire Theologicum saint Charles Borromée

BUTARE- RWANDA

Notes :
(1)Bernard BRO, Devenir Dieu, Ed. du CERF, Paris, 1978, p.36-39
(2) L’homme doit reconnaître qu’il est pécheur. S’il y a eu des excès, si l’on trop de temps à se tâter le pouls et à faire des examens de consciences, il faut bien connaître ce n’est pas le plus grand danger aujourd’hui, bien au contraire : l’homme n’accepte plus de se reconnaître pécheur. C’est là aussi que l’on peut voir l’importance actuelle de la démarche de saint Augustin dans ses « Confessions » : reconnaître son péché, c’est reconnaître la sainteté de Dieu. Celui qui se croit juste et sans péché blesse le mystère de la majesté et de la sainteté de Dieu. De plus, reconnaître son péché, c’est reconnaître aussi que Dieu ne cesse de nous envelopper de sa miséricorde, par laquelle nous sommes sauvés (…) cf. Maurice Bitz, Propos sur la vie religieuse et l’idéal canonial, tome II, Champagne, 1990, p. 118

 

Neuvaine au Christ Miséricordieux à commencer le Vendredi Saint

 

Sources :  ©  E.S.M.

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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 09.04.09 - T/Christ Miséricordieux

 

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