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19 Avril 2005
 

Derrière les nuages, le soleil

 

Le 09 mars 2009 - (E.S.M.) - Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il paraît que c’est la crise ! Où ? Eh bien peut-être un peu partout et d’abord en chacun de nous. Alors, si vous le voulez bien, ensemble nous allons essayer d’y voir un peu plus clair.

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Derrière les nuages, le soleil

Le 09 mars 2009 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Nous sommes en 2009 de l’ère chrétienne (an neuf !) ça nous le savons ! Et tout a commencé il y a plus de 2000 ans par une crise, au Mont des Oliviers !

Jésus, Lui le Fils de Dieu, vrai Dieu et vrai Homme vit l’angoisse de l’abandon, de la peur et la déréliction jusqu’à suer comme de grosses gouttes de sang ! Quelques terribles heures plus tard, il dira : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » et peu après : « Père, entre tes mains je remets mon esprit ».

Pour le Sanhédrin, pour ceux qui l’avaient jugé, la crise semblait terminée, ils avaient eu la peau de ce Nazaréen qui dérangeait.

Quelques années plus tard, sur le chemin de Damas, un pharisien zélé rencontre Celui dont il persécute les disciples. Il en perd la vue. Il ne la retrouvera que par l’intercession d’Ananie qui le fera entrer dans l’Église.

Par bien de ses aspects, notre monde semble avoir perdu la vue ou le nord, à moins que ce ne soit son Orient ! Gains spéculatifs éhontés où les plus riches volent aux plus pauvres l’excédent que rien ne justifie ! Dérive incontrôlée des mœurs, manipulations du vivant, eugénisme, légalisation de l’euthanasie, repliements identitaires et nationalistes qui manifestent nos peurs, nos craintes et notre orgueil parce que nous croyons ne pas avoir besoin de l’étranger, médias qui déversent la boue immonde… la liste est hélas bien longue !

Notre mode de vie semble avoir atteint, en termes de consommation, un apogée ou plus exactement un paroxysme : il faudrait au moins 2 planètes si tous les hommes atteignaient le niveau de vie des occidentaux, et la machine se grippe. Chacun voit bien que l’on ne peut pas continuer ainsi mais personne ne sait comment négocier le virage faute de réelle visibilité.

Les tempêtes balaient de plus en plus fréquemment des régions ainsi dévastées, les périodes de canicules sont récurrentes, les glaces des pôles fondent, les glaciers des montagnes reculent, les mers montent et engloutissent les terres basses… !

L’Église elle-même semble atteinte par le vent des tempêtes ! Mais quel est ce vent qui souffle ?

« Il y eut un grand ouragan, si fort qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers, mais le Seigneur n’était pas dans l’ouragan ; et après l’ouragan, un tremblement de terre, mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre ; et après le tremblement de terre, un feu, mais le Seigneur n’était pas dans le feu ; et après le feu, la musique d’un fin silence ».

Seigneur, est-ce que je vais entendre ce fin silence et aller vers toi pour te dire : je suis rempli d’un zèle jaloux pour mon Dieu car ils ont abandonné ton alliance ?

Est-ce que je vais t’entendre nous dire sans cesse : revenez à moi de tout votre cœur car je suis un Dieu de tendresse ?

Est-ce que je vais me montrer assidu à l’enseignement des apôtres, fidèle à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières ?

Parce que peut-être et même certainement, la crise, les crises ont toutes, là, leurs origines. Mon secours d’où viendra-t-il ? Le secours me vient de Dieu qui a fait le ciel et la terre.

Nous avons tellement oublié que nous sommes des créatures que nous croyons pouvoir tout maîtriser, tout régir, tout organiser dans la marche du monde, au lieu de collaborer à l’œuvre de création. Collaborer, ce n’est pas subir ! C’est être debout, vivant et libre. C’est permettre au Créateur de nous accompagner, nous guider, nous façonner et réaliser pour chacun de nous le meilleur, même quand nous ne voyons pas ou ne comprenons pas pourquoi Il nous guide sur tel ou tel chemin. Avançons avec une absolue confiance en suivant le chemin qu’Il nous montre, en suivant le Chemin la Vérité et la Vie. Nous n’avons rien à craindre, nous aurons la meilleure part car tel est son dessein ! Oh bien sûr, à vue humaine, nous aurons souvent l’impression d’échecs, nous aurons souvent le sentiment que Dieu nous a abandonnés, qu’Il est absent, qu’Il ne fait pas régner sa justice car nous avons beaucoup de mal à intégrer la logique d’un Dieu qui rémunère trop les ouvriers de la onzième heure.

Dans un monde qui perd ses repères, désorienté, nous avons à tenir cette place de veilleurs, de lumière pour tous ceux qui errent dans les ténèbres. Nous pouvons être ces guides, ces repères, mais sans orgueil, avec humilité, l’humilité qui nous fait prendre notre place et l’occuper comme des serviteurs inutiles, heureux de servir.

C’est sans doute cela vivre l’Évangile, et c’est ainsi que nous pouvons évangéliser. Évangéliser en étant des points d’appui pour ceux qui ont besoin de soutien
(nous en avons tous besoin à un moment ou à un autre) et qui pourront éprouver qu’ils peuvent s’appuyer sur les chrétiens. Même s’ils sont fragiles ces chrétiens - car le plus solide d’entre nous a aussi ses fragilités - mais on pourra s’appuyer sur eux avec d’autant plus d’assurance qu’ils s’appuieront eux-mêmes fermement sur le Roc. Notre solidité ne vient pas de nous-mêmes car nous sommes tous des êtres fragiles, elle vient de notre foi, de Celui en qui nous mettons toute notre confiance en sachant qu’en aucune circonstance Il ne nous abandonnera, même quand nous crierons dans le malheur mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné !

Alors la crise, les crises, oui elles sont là, bien réelles elles causent et causeront des souffrances. Nous avons à les vivre, à les traverser, à les surmonter en nous appuyant sur notre Dieu, en déposant au pied de la Croix du Christ tout ce qui en est la source : notre péché, notre orgueil, nos ruptures d’alliance. Nous sommes à terre ? Il nous tend la main et nous dit : Lève-toi et marche. À notre tour, tendons la main à notre frère qui est à terre et à qui il appartient de la prendre pour que puisse se transmettre ce que nous avons reçu du Seigneur.

Au Mont des Oliviers a eu lieu la crise la plus impensable, la plus inimaginable de l’histoire du monde : le Fils de Dieu, le Verbe créateur, a accepté de mourir pour sauver l’humanité et par son sacrifice la ré-unir à son Créateur dans un don d’amour absolu. Au matin de Pâques la crise est définitivement vaincue par le triomphe du Vivant.

Confions nos crises au Seigneur, demandons-lui de les résoudre avec nous. Soyons certains qu’Il répondra favorablement à nos prières, mais conscients que notre Dieu nous prend trop au sérieux, nous aime trop pour agir comme si nous étions des marionnettes entre ses mains. Ayons aussi la certitude que sa réponse ne sera pas celle que nous attendions mais sera bien meilleure que la solution que nous aurions nous-mêmes apportée.

Comme pour Paul recouvrant la vue par l’Église et Ananie, faisons confiance à l’Église Corps du Christ pour vivre et traverser les crises de l’humanité. Faisons confiance au Seigneur pour retrouver une claire vision, Il est la lumière.

Dieu est toujours présent, ancrons-nous dans la confiance et soyons des passeurs d’espérance, c’est notre mission !

Henri Faucon (Avignon)

Le Pharisien modèle

Parmi les titres de noblesse que revendique saint Paul, il en est un singulièrement surprenant: « Pharisien, fils de pharisiens » (Ac 23, 6). Or, ces gens-là — omniprésents dans le Nouveau Testament
(99 fois !) — n'ont pas particulièrement bonne réputation, au point que « pharisien » est devenu une épithète très péjorative. Comment le comprendre ?

Le peuple juif, au temps de Jésus, compte de nombreux groupes opposés dans leur rapport à la tradition et au monde païen. Les « pharisiens »
(étymologiquement les « séparés ») représentent le courant populaire, rural et pieux. Chez eux, se trouvent les plus décidés à observer la Loi dans ses aspects concrets (la « pureté » rituelle), à conserver les traditions et à se tenir à l'écart de ce qui est étranger à Israël. Leur vie est centrée sur la synagogue et le Temple.

Ils se distinguent des Saducéens, citadins liés
(pour ne pas dire inféodés) à l'aristocratie sacerdotale corrompue et aux puissances étrangères. Quant aux « zélotes », engagés dans le combat politique et militaire contre l'occupant, ils ne craignent guère le recours à la violence pour rétablir à tout prix le royaume de David.

On perçoit chez Jésus une double attitude vis-à-vis des pharisiens. D'un côté, on sent de l'admiration pour leur pitié, leur dévotion à la Loi et leur désir de servir Dieu. Plusieurs disciples sont choisis dans ce milieu dont il est proche. Jésus encourage leurs efforts de soumission et d'obéissance à volonté divine. Mais, d'autre part, il ne manque pas de souligner - et avec quelle force ! - les impasses où conduisent l'idolâtrie des traditions trop humaines et l'hypocrisie de certains comportements formalistes.

Le Nouveau Testament reflète l'exacerbation du conflit entre pharisiens et disciples après la disparition de Jésus. Saul devenant Paul incarne, dans sa dimension charnelle et spirituelle, ce drame poignant. Des siècles d'attente, des générations de fidélité se jouent dans son cœur : Jésus est-il, oui ou non, ce qu'il dit qu'il est ? Est-il le Messie attendu par Israël ? Bien difficile d'arriver à mesurer le dilemme vertigineux auquel ont été confrontés Saul et les siens.

Mais attention ! Pas de méprise; la question continue, peu ou prou, à se poser à nous. Comment être de dignes dépositaires de la tradition chrétienne ? Comment rester fidèles à la Parole du Seigneur, à la grâce reçue au jour de notre baptême ? Comment être dignes de ces dons immérités sans tomber dans l'hypocrisie ou l'orgueil ?

J'ai le sentiment que les bouleversements agitant notre monde de façon redoublée écartent plus radicalement encore les excuses fallacieuses. Le Seigneur Jésus-Christ, venu en ce monde, est-il le Fils de Dieu pour moi ? Ma vie est-elle remise entre ses mains « ici et maintenant » ? Concrètement, il n'est pas jusqu'à ma façon de gérer mon compte en banque ou mon emploi du temps du dimanche, qui ne puisse mesurer si Dieu est « premier servi », chez moi qui prétends au titre de catholique !

Que l'Esprit Saint nous inspire d'y répondre en esprit et en vérité.

H.B.
 


 

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Sources  : Conversion duable -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  09.03.2009 - T/Méditations

 

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