Du Motu Proprio de Benoît XVI ou le refus
d'obéissance |
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Le 08 janvier 2008 -
(E.S.M.) -
Monseigneur Albert Malcolm Ranjith, secrétaire de la congrégation pour le
Culte divin et la Discipline des Sacrements, dénonce l’attitude de certains
évêques qui se croient au-dessus du successeur de Pierre et refusent ou
dévoient, le contenu et l’intention du Motu proprio de Benoît XVI au sujet du missel de
Jean XXIII.
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Bethléem, Noël
2007 -
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Du Motu Proprio de Benoît XVI ou le refus d'obéissance
Monseigneur Albert Malcolm Ranjith, secrétaire de la congrégation pour le
Culte divin et la Discipline des Sacrements, dénonce l’attitude de certains
évêques qui se croient au-dessus du successeur de Pierre et refusent ou
dévoient, le contenu et l’intention du Motu proprio de au sujet du missel de
Jean XXIII.
L'attitude d'« autonomie » montrée « parmi quelques ecclésiastiques », mais
également « dans les plus hauts rangs de l'Église » ne correspond
certainement pas « à la noble mission que le Christ a confié à son Vicaire,
le Pape », affirme l'archevêque dans un
entretien à "Fides", l'agence de presse de la Congrégation pour
l'évangélisation des peuples.
Nous redoutions cette attitude de certains qui, de toute évidence, sont très
engagés dans le progressisme ; ce n’est pas qu’ils soient radicalement
opposés à cette décision du pape pour elle-même
mais bien parce qu’elle induit l’incitation à réformer
une pastorale qui flirte bon l’apostasie tranquille.
Il est évident que ce document qui est un acte de charité envers ceux qui
ont une sensibilité conservatrice appuyée, introduit un inévitable examen de
conscience au cœur même de l’Église. La liturgie est
intimement liée à la pastorale.
Le secrétaire de la congrégation pour le Culte divin et la Discipline des
sacrements, Mgr Albert Malcolm Ranjith, critique la
désobéissance de certains évêques envers le Pape Benoît XVI pour la
récente publication du Motu Proprio qui a libéralisé la messe
pré-conciliaire (la soi-disant messe en latin) et réaffirme son « non » aux
« danses », « instruments musicaux », «chants» mais même « certaines
homélies de caractère politico-social ».
Nous avons récemment appris que des instructions liturgiques, sous prétexte
d’adaptation aux enfants, se situent radicalement à l’opposées des
directives de Rome et de ses interdits. Ces dispositions ne sont pas
toujours le fait d’évêques qui sont confrontés à une désobéissance radicale
de certains prêtres. Ces prêtres sont, soit très
infortunés dans leur formation initiale, soit qu’ils ont été influencés par
des détournements idéologiques dans lesquels ils ont noyé leur conscience au
point d’avoir perdu le sens même de leur sacerdoce.
D’autres prêtres enfin, par faiblesse de caractère ou par confort, se
laissent commandés par des laïcs incompétents, à la prétention enfantine
; parmi ceux-ci, les plus décidés et les plus dangereux veulent demeurer à
un poste de responsabilités sans lequel ils n’auraient pas le sentiment
d’exister. Ils font porter à l’Église une charge terrible et se mettent
eux-mêmes dans la perspective de perdre leur salut. Nous avons vu certains
de ces laïcs engagés dans l’Église préférer détruire une activité pastorale
qui produisait d’excellents fruits plutôt que de ne plus pouvoir la
contrôler, ces faits se sont produits dans mon diocèse.
Le peuple de Dieu ne demande qu’une chose, vivre sa foi selon les lumières
du Saint Siège et que l’on cesse dans faire un lieu d’offense à la charité.
Il ne veut plus être le témoin impuissant de ces dérives inadmissibles.
« On remarque que dans quelques pays ou diocèses, des règles qui
pratiquement annulent ou déforment l'intention du Pape,
ont émanées des Évêques. Un tel comportement n'est pas concevable avec la
dignité et la noblesse de la vocation des pasteurs de l'Église ».
Qui s’étonne encore de ces attitudes ? On continue d’entretenir des marigots
particulièrement nauséeux qui nourrissent un anti-romain puéril et
meurtrier. Il faudra attendre que deux générations de prêtres disparaissent
pour voir se libérer vraiment les puissances humbles d’une authentique
réforme de l’Église. A moins que sa Sainteté, lassée de cette situation
mettant en péril le salut de beaucoup, ne finisse par constituer des
commissions par zone linguistique ayant les pleins pouvoirs avec rang de
légat et règlent les situations les plus urgentes, les plus scandaleuses.
Il faudra bien que l’on en termine ; qu’ils se
soumettent ou qu’ils s’en aillent !
Il serait injuste de se taire sur les tenants d’une tradition radicale figée
sur un christocentrisme dépourvu des saines lumières de la sainte doctrine
et rejetant toujours le Saint Concile Vatican II. Ceux-là sont tout aussi
coupables que les autres. Ils vivent en vautours et se nourrissent des
plaies béantes de l’Église. Leur suffisance est proportionnellement aussi
ridicule que leur étonnant manque de culture qu’ils dissimulent sous les
inventaires des grandes règles et sous règles… Ils exaltent leur légalisme
rassurant !
Les catholiques doivent se réconcilier entre eux ; pour cela ils ont à se
souvenir qu’au jugement personnel la balance sera celle de la charité vécue
sur cette terre. On n’entre pas au ciel avec un torse blindé, non… Il n’y a
de place que pour l’humilité.
L’Église de France doit se prendre en main, elle a le devoir d’opérer un
examen de conscience, de reconnaître tous ses manquements, à commencer par
les plus graves. Ce n’est qu’en se tenant dans la vérité de l’histoire et
dans celle de la charité au pied de la Croix, qu’elle parviendra à se sauver
de ses malheurs incessants qui ne font que la blesser sans jamais appliquer
réellement de remède. On ne peut continuer de laisser des individus
prétendre servir l’Église et constamment lui imposer des entraves. « Rome a
parlé ! » saint Augustin ; obéissez ou partez !
Pierre-Charles Aubrit Saint Pol
(site
ami :
lescatholiques.free.fr)
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Sources:
lescatholiques.free.fr
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Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.01.2008 - BENOÎT XVI
- T/M.P. |