" Est ce qui est ! Obéir à la Vérité
pour mieux servir la Charité " |
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Le 07 Juin 2008 - Il appartient aux laïcs de défendre et d'expliquer
le Magistère avec une liberté renouvelée sans offenser la charité. Nous
devons nous mettre dans la continuité de la pensée de Jean Paul II le
Grand et dans celle de son successeur Benoît XVI. C'est-à-dire, nous
laisser imbiber de l'esprit du Saint Concile Vatican II.
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Est ce qui est ! -
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" Est ce qui est ! Obéir à la Vérité pour mieux servir la
Charité "
LA LETTRE CATHOLIQUE N°42
DIFFUSION GRATUITE - FAITES LA CONNAÎTRE -
JUILLET - AOUT 2008 - mail:lalettrecatholique@free.f
Le laïc, quels que soient ses dons, sa vocation, est aux postes de garde et
de combat surtout après le discours magistral que prononça le pape Benoît
XVI
à Ratisbonne. Il se doit de dire là où la hiérarchie ne peut parler ou
n'ose plus parler. Il doit défendre l'honneur et la sainteté de l'Église
face à ses accusateurs et détracteurs. Il n'a pas à craindre et doit se
défendre de tout sentiment de culpabilité. Le catholique n'a plus de
complexe, il dit en conscience ce que lui commande le service de la Charité
alliée à la Vérité. "FIER D'ÊTRE DE L'ÉGLISE
CATHOLIQUE APOSTOLIQUE ET ROMAINE"
Pierre Aubrit
Appel des 138 musulmans au pape Benoît XVI (suite)
J'ai souhaité apporter quelques précisions à cet article
(Appel
des 138 musulmans au pape Benoît XVI (suite) - 06.06.08), car
rien n'est compréhensible dans les relations avec l'Islam si nous n'avons
pas à l'esprit que cette religion ne conçoit pas le concept de Charité, car
elle rejette l'idée que Dieu puisse vouloir établir avec l'homme une
relation d'amitié. (L'Islam considère comme
blasphème de croire en un Dieu Unique en Trois Personnes.) Les
quelques ouvertures venant de musulmans, le sont à titre individuel souvent
au risque de leur vie et elles demeurent handicapées par ce refus de croire
en un Dieu trinitaire.
L'autre difficulté est produite par le refus ou l'incapacité à unir la
foi et la raison dans un service de l'homme en qui on reconnaît l'impératif
de la liberté de conscience. Il ne faut donc pas se faire d'illusion, le
dialogue entre l'Église et l'Islam ne peut porter sur le fond sauf leur
faire reconnaître cette liberté de conscience comme un impératif juridique
de droit international. Voilà pourquoi, Sa Sainteté le pape Benoît XVI met
cette exigence basique en préalable et c'est la raison qui fait réagir les
signataires de la lettre en touche...
Une autre difficulté vient de ce qu'il n'y a pas de concept de laïcité selon
les principes de la culture occidentale ce qui complique un peu plus le
dialogue, car toute distanciation même intellectuelle pour la clarté d'un
débat avec le religieux est ressentie comme un blasphème, un péché !...
Le roi du Maroc, Hassan II avait raison de dire : "qu'on ne peut espérer
une réelle intégration de l'Islam dans les sociétés occidentales, car sur le
fond, cette intégration revient pour l'Islam à se renier."
Il est à craindre, surtout avec l'accroissement de l'intégrisme terroriste
musulman, que la solution ne soit dans un conflit que tous les courants
intégristes veulent et cherchent. Ils le cherchent au point de tuer leurs
membres comme cela se passa avec les Zélotes au temps de Jésus jusqu'à la
chute de Jérusalem qui fut souhaitée par des juifs eux-mêmes tant ils
étaient victimes de ces violences. (conf. Flavius Joseph)
N'ont-ils pas renouvelé leurs menaces envers les dirigeants musulmans !
Il ne faut pas trop attendre de résultats de ce dialogue qui ne doit pas se
faire aux dépends de l'Église, nul n'a d'ailleurs
mandat pour cela. La seule perspective possible, c'est de faire
admettre la primauté du droit international quant à la défense des droits de
l'homme, c'est ce que tend à obtenir le pape. Il faut être clair, sur le
fond, il n'y aura aucun changement possible, car l'Islam devrait alors
remettre tant de choses en cause qu'il devrait rejeter 80% de ce qui le
fonde.
Il est à craindre que cette religion finisse massivement sous la pression de
facteurs conjoints même contradictoires sur le fond à se crisper davantage
contre l'Occident chrétien et si libéral et, il ne dépendra plus que de Dieu
de laisser courir la geste de l'homme ou de la retenir...
Le rêve est ici interdit et rien de ce qui serait
négateur de la vérité, rien de ce qui ne reposerait pas dans les mains de
Dieu, Béni soit-il ! ne pourra apporter de solution juste et conforme à la
mission de paix qu'induit toute pratique religieuse.
La Providence dispose pour illustrer mon article de la rencontre des érudits
de la Ummah à La Mecque qui reprochent à Benoît XVI de faire
reculer le dialogue islamo-chrétien. On peut vraiment parler de "botter en
touche" de la part de ceux-ci ; car sur le fond, ils n'abordent pas la
question de la liberté de conscience ni de la liberté religieuse. Pourquoi
cette difficulté ? Parce que cette disposition inscrite dans le droit
international bouscule le fondement de leur foi qui leur ordonne d'être les
esclaves de Dieu. Dans le domaine religieux, le concept de l'esclave de Dieu
nous renvoie à l'Ancien Testament, un Dieu autoritaire et vengeur ! Alors
que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme se fonde sur la
Révélation Chrétienne qui transfigure la philosophie grecque et accomplit
l'Ancien Testament. D'autre part, l'église ne peut revenir sur l'idée
centrale du Saint Concile Vatican II qui est de remettre en valeur la
théologie de l'Alliance, c'est-à-dire la théologie de l'amitié avec Dieu.
Il y a bien une impasse qui ne peut être dépassée que dans l'application du
droit international ...Iront-ils jusque là ? Où préféreront-ils la
confrontation avec l'Occident ? Dieu seul en connaît la réponse.
Pierre-Charles Aubrit Saint Pol
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Les érudits
de la Ummah réunis à la Mecque accusent - Le Pape
Sources :
lalettrecatholique
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 07.06.08 -
T/Œcuménisme |