Que dit la lettre de Joseph Ratzinger
de 2001 sur la pédophilie? |
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Le 06 mars 2010 -
(E.S.M.)
- Pour couper court aux élucubrations de ceux qui de toute façon
haïssent
l'Eglise, voici
le texte
intégral de
cette lettre,
pour la première
fois en français
sur Internet,
dans une
traduction
exclusive que
vous pourrez
vous amuser à
vérifier si le
cœur vous en dit
auprès du texte
latin.
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Hans Küng
Que dit la lettre de Joseph Ratzinger de 2001 sur la pédophilie? Texte
intégral en français
Le 06 mars 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Parmi les éructations de Hans Küng dans le Monde, le serpent de mer de la
lettre adressée par Joseph Ratzinger (Benoît XVI) aux évêques du monde
entier, De delictis gravioribus. Cette
lettre, selon ce qu'insinue
Hans Küng, impose le secret aux victimes, les empêchant de porter plainte.
Reprenons les assertions du bonhomme:
"Jusqu'à présent, presque aucun évêque n'a reconnu sa complicité.
Pourtant, chacun pourrait arguer qu'il n'a fait que suivre les consignes de
Rome. Au Vatican, sur la base du secret le plus absolu, la discrète
Congrégation pour la doctrine de la foi a pris en charge tous les cas graves
de déviances sexuelles commis par des membres du clergé qui ont, du coup,
abouti sur le bureau de son préfet, le cardinal Ratzinger, entre 1981 et
2005. Le 18 mai 2001 encore, ce dernier adressait aux évêques du monde
entier une lettre solennelle sur les pénibles manquements
("Epistula de delictis gravioribus"). Les cas
d'abus sexuels y étaient placés sous "secret pontifical"
("Secretum pontificium") et classés comme offense
relevant d'une punition ecclésiastique."
Pour couper court (si seulement!) aux élucubrations de ceux qui de toute
façon haïssent l'Eglise, voici le texte intégral de cette lettre, pour la
première fois en français sur Internet, dans une traduction exclusive que
vous pourrez vous amuser à vérifier si le cœur vous en dit auprès du texte
latin. Le premier qui trouve en quoi cette lettre interdit à une victime de
porter plainte auprès des juridictions pénales de son pays gagne un Gaffiot.
De delictis gravioribus : Lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la
Foi aux Évêques et aux autres Ordinaires et Hiérarques des Églises
catholiques orientales intéressés par les délits (les) plus graves réservés
à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi
Pour appliquer la loi ecclésiastique, qui énonce dans l'article 52 de la
Constitution Apostolique sur la Curie Romaine que « La Congrégation pour
la Doctrine de la Foi instruit les délits contre la foi et également les
délits d'une part contre les mœurs, d'autre part commis pendant la
célébration des sacrements et qui lui ont été rapportés, et quand c'est
nécessaire, procède à la déclaration ou à l'imposition des sanctions
canoniques, selon les normes du droit, soit commun, soit particulier »,
il était en premier lieu nécessaire de définir la façon de procéder au sujet
des délits contre la foi, ce qui a été fait selon les normes qui ont reçu le
nom de Agendi ratio in doctrinarum examine, ratifiées et confirmées par le
Souverain Pontife Jean-Paul II, en même temps que les articles 28-29,
approuvés en forme spécifique.
À peu près dans le même temps, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi,
au moyen d'une Constitution instituée ad hoc, accordait son attention à
l'étude attentive du canon des délits, soit le Code de droit canonique soit
le Code des Canons des Église orientales, pour déterminer « les délits
d'une part contre les mœurs, d'autre part commis pendant la célébration des
sacrements », et pour parfaire les normes processuelles spéciales pour «
la déclaration ou à l'imposition des sanctions canoniques », parce
que l'Instruction Crimen sollicitationis, en vigueur jusque là, éditée par
la Suprême Congrégation Sacrée du Saint Office le 16 mars 1962, devait être
révisée lors de la promulgation des nouveaux codes canoniques.
-
Les délits plus graves, soit dans la célébration des sacrements, soit contre
les mœurs, réservés à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, sont:
- Les délits contre la sainteté du très auguste sacrifice de l'Eucharistie
et sacrement, à savoir
1
- Le fait de prendre ou de retenir les espèces sacrées à des fins
sacrilèges, ou de les jeter à terre
2
- Le fait d'attenter l'action liturgique du Sacrifice de l'eucharistie ou de
simuler cette dernière
3
-La concélébration interdite du Sacrifice de l'eucharistie avec les
ministres des communautés ecclésiales qui n'ont pas la succession
apostoliques et qui ne reconnaissent pas la dignité sacramentelle de
l'ordination sacerdotale
4- La consécration à une fin sacrilège l'une des matières sans l'autre lors
d'une célébration eucharistique, ou même des deux en dehors d'une
célébration eucharistique
- Les délits contre la sainteté du sacrement de pénitence, à savoir
1
- L'absolution d'un complice du péché contre le sixième commandement du
Décalogue
2
- Le fait de solliciter en acte soit à l'occasion d'une confession soit sous
prétexte d'une confession le péché contre le sixième commandement du
Décalogue, si cela est dirigé vers le péché avec le confesseur lui-même
3
- La violation directe du sceau sacramentel
- Les délits contre les mœurs, à savoir le délit contre le sixième
commandement du Décalogue commis par un clerc avec un mineur âgé de moins de
dix-huit ans
Seuls ces délits, qui ont été décrits plus haut avec leur définition, sont
réservés à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Chaque fois qu'un Ordinaire ou un Hiérarque a une connaissance pour le moins
vraisemblable d'un délit réservé, après avoir mené une investigation
préalable, qu'il la fasse connaître à la Congrégation pour la Doctrine de la
Foi qui, si elle ne se réserve pas la cause en raison de circonstances
particulières, qui ordonne à l'Ordinaire ou au Supérieur de poursuivre la
procédure à travers son propre tribunal en transmettant les normes
opportunes. Le droit de faire appel de la sentence en première instance,
soit de la part de la partie soit de la part du défenseur de la partie soit
de la part du Promoteur de la Justice (sic) demeure valide uniquement auprès
du Tribunal Suprême de cette même Congrégation.
Il faut noter qu'une action criminelle au sujet des délits réservés à la
Congrégation pour la Doctrine de la Foi est éteinte par une prescription de
dix ans. La prescription court selon la norme du droit universel et commun;
mais dans le cas d'un délit commis par un clerc sur un mineur, la
prescription commence à courir à partir du jour où le mineur a achevé sa
dix-huitième année.
Dans les Tribunaux établis par des Ordinaires ou des Hiérarques, seuls des
prêtres peuvent validement remplir pour ces procès-ci les charges de Juges,
de Promoteurs de Justice, de notaire / greffier (plus vraisemblable). Quand
le procès devant le tribunal est terminé, de quelque manière que ce soit,
tous les actes de la cause / du dossier doivent être transmis ex officio le
plus rapidement possible à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Tous les tribunaux de l'Église Latine et des Églises Orientales Catholiques
doivent observer les canons au sujet des délits et des peines et aussi au
sujet des processus pénaux de leurs Codes respectifs en même temps que les
normes spéciales qui doivent être transmises par la Congrégation pour la
Doctrine de la Foi pour chaque cas singulier et qui sont à appliquer
entièrement.
Les causes de ce genre sont soumises au secret pontifical.
À travers cette lettre, transmise par mandat du Souverain Pontife à tous les
évêques de l'Église Catholique, aux supérieurs généraux des instituts
religieux cléricaux de droit pontifical et des sociétés de vie apostolique
cléricales de droit pontifical, et aux autres Ordinaires et Hiérarques
intéressés, il est espéré / souhaité non seulement que de plus graves délits
soient entièrement évités mais que surtout les Ordinaires et les Hiérarques
accordent un soin pastoral attentionné à s'occuper de la sainteté des clercs
et des fidèles même au moyen des sanctions appropriées.
À Rome, du siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 18 mai
2001,
Joseph, cardinal Ratzinger, préfet
Archévêque Tarcisio Bertone, SDB
De delictis gravioribus
Sources : nystagmus
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 06.03.2010 -
T/Eglise
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