Jésus, j'ai confiance en Toi ! |
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Le 06 février 2009 -
(E.S.M.)
- Jésus nous enseigne que rien ni personne ne doit compromettre
notre rapport de confiance avec Lui si nous voulons être ses disciples.
La Mère de notre foi, nous aide à ne pas douter de la puissance
salvifique de la Rédemption « puissance de l’Amour Miséricordieux
(Jean Paul II, La Consécration du monde au Cœur Immaculé
de Marie le 25 mars 1984).
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Jésus, j'ai confiance en Toi !
VATICAN - « AVE MARIA » par Mgr Luciano Alimandi - Seigneur, Tu nous suffis
Le 06 février 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Dans la vie, nous connaissons tous des moments d’épreuve, quand la “mer”
sur laquelle nous naviguons devient tempête, avec les vagues qui nous
submergent, alors que nous, étant sur la barque avec Jésus, nous sommes
tentés de « crier » comme les Apôtres pour « le réveiller » :
« Maître, Maître, nous périssons ! » (Luc, 8, 24),
« Maître, tu ne te soucies pas que nous périssons »
(Marc 4, 38). Jésus, effectivement, à ce cri de
supplique, se lève et impose aux vents et aux flots menaçants le silence et
le calme ; mais, aussitôt après, il reproche aux Apôtres, leur manque de foi
: « Pourquoi avez-vous peur ainsi ? Comment n’avez-vous pas de foi ?
» (Marc 4, 40).
Jésus nous enseigne que rien ni personne ne doit
compromettre notre rapport de confiance avec Lui si nous voulons être ses
disciples. Pour cela, l’épreuve, chaque épreuve, dans la pédagogie et
dans la providence divine, a une valeur inestimable, parce que, dans
l’épreuve, le chrétien peut fortifier le don précieux qu’il a reçu : la foi.
Au fond, les épreuves sont une occasion pour « prouver » à Dieu qui
nous avons vraiment confiance en Lui, que l’acte de foi professé par les
lèvres devient un acte d’amour, c’est-à-dire de toute la volonté, dans la
pleine adhésion à sa Providence, qui ne nous épargne pas la souffrance, mais
la transforme en grâce.
Vivre la certitude que l’on ne peut « tomber au fond », si l’on est
avec Jésus, est une des plus belles expériences de la vie chrétienne, qui
fait jaillir des hymnes de louange à Celui qui vient toujours nous libérer,
même si, souvent, les « manières » et les « temps » de cette
libération dépassent notre imagination : « Que rendrai-je au Seigneur
pour tout ce qu’il m’a donné ? Je prendrai le calice du salut et
j’invoquerai le Nom du Seigneur. J’accomplirai mes vœux envers Dieu ; que
tout son peuple soit présent ! Elle coûte aux yeux de Dieu la mort de ses
amis. Ah ! Dieu, moi ton serviteur, moi ton serviteur fils de ta servante,
tu défais mes liens » (Psaume 116, 12-17)
Dieu nous donne toujours plus que ce que nous
attendons. Lui, les miracles, il veut les faire à partir de notre
cœur qu’il veut « élargir » progressivement pour le préparer à
l’immensité du Ciel, auquel nous sommes tous destinés
Dieu se rend présent dans l’épreuve, souvent caché dans un silence qui
semble être presqu’une absence, mais qui, en réalité, cache le mystère
indicible de son amour Tout-puissant, qui fait tout concourir aux bien de
ceux qui l’aiment (cf. Romains 8, 28). Seuls
l’orgueil et la superbe « empêchent » à la force de l’Amour de Dieu
de se rendre efficace en nous. En revanche, l’humilité du croyant, qui se
confie dans un plein abandon à la sollicitude du Père
Céleste, rend possible n’importe quel miracle.
Qu’il est beau, pour le chrétien, de pouvoir dire, dans la tempête de
l’épreuve : Seigneur, je ne t’ai pas réveillé, même si tout semblait
s’écrouler, je n’ai pas douté de ta Présence. Il n’est pas nécessaire de
s’agiter pour calmer les vagues et le vent, parce que tu es là. Précisément
comme tu l’as dit : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à
la fin du monde » (Mathieu, 28, 20). Oui,
Seigneur, Tu nous suffis!
La Vierge Marie a toujours vécu une foi solide, et un abandon sans
conditions à Dieu, en suivant les traces de son Fils Jésus, de Nazareth
jusqu’au Calvaire, à Jérusalem, dans une complète ressemblance avec Lui. La
Mère des Douleurs sous la Croix, au milieu de la plus grande tempête de
l’histoire, là même où l’enfer s’était déchaîné contre le Rédempteur du
monde pour le submerger, Lui, et ainsi, toute l’humanité, quand tout
semblait perdu, elle n’a pas douté. Elle n’a pas « crié », mais elle
a fait entièrement confiance à la promesse de Jésus, que, le troisième jour,
il ressusciterait (cf. Luc 9, 22). La Sainte
Vierge ne s’est pas rendue au tombeau, comme les autres femmes, parce
qu’elle n’a eu aucun doute que ce sépulcre était vide.
Oui, la Mère de notre foi, nous aide à ne pas douter de la puissance
salvifique de la Rédemption « puissance de l’Amour
Miséricordieux ». L’Eglise nous enseigne à nous confier à Elle,
comme en témoignent les Papes qui recourent à elle, spécialement dans les
moments cruciaux de l’existence humaine :
« Ô Mère des hommes et des peuples, toi qui connais toutes leurs
souffrances et leurs espérances, toi qui ressens d'une façon maternelle
toutes les luttes entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres
qui secouent le monde contemporain, reçoit l'appel que, mus par l'Esprit
Saint, nous adressons directement à ton Cœur, et avec ton amour de mère et
de servante du Seigneur, embrasse notre monde humain, que nous t'offrons et
te consacrons, pleins d'inquiétude pour le sort terrestre et éternel des
hommes et des peuples.
Nous t'offrons et te consacrons d'une manière spéciale les hommes et les
nations qui ont particulièrement besoin de cette offrande et de cette
consécration. »
"Sous l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu! Ne
rejette pas nos prières alors que nous sommes dans l'épreuve!".
« Pour eux, a-t-il dit, je me consacre moi-même, afin qu'ils soient eux
aussi consacrés en vérité” (Jn 17, 19).
Nous voulons nous unir à notre Rédempteur en cette consécration pour le
monde et pour les hommes, laquelle, dans le cœur divin, a le pouvoir
d'obtenir le pardon et de procurer la réparation. La puissance de cette
consécration dure dans tous les temps, elle embrasse tous les hommes,
peuples et nations, elle surpasse tout mal que l'esprit des ténèbres est
capable de réveiller dans le cœur de l'homme et dans son histoire, et que,
de fait, il a réveillé à notre époque.
« Combien profondément nous sentons le besoin de consécration pour
l'humanité et pour le monde, pour notre monde contemporain, dans l'unité du
Christ lui-même !
« A l'œuvre rédemptrice du Christ, en effet, doit participer le monde par
l'intermédiaire de l'Église. C'est ce que manifeste la présente Année de la
Rédemption, le Jubilé extraordinaire de toute l'Église.
« En cette Année sainte, bénie sois-tu par-dessus toute créature, toi, la
servante du Seigneur, qui as obéi de la manière la plus pleine à ce divin
appel!
Sois saluée, toi qui t'es entièrement unie à la consécration rédemptrice de
ton Fils! Mère de l'Église!
« Enseigne au Peuple de Dieu les chemins de la foi, de l'espérance et de la
charité!
« Éclaire spécialement les peuples dont tu attends de nous la consécration
et l'offrande!
« Aide-nous à vivre dans la vérité de la consécration du Christ pour toute
la famille humaine du monde contemporain!
« En te confiant, ô Mère, le monde, tous les hommes et tous les peuples,
nous te confions aussi la consécration même du monde et nous la mettons dans
ton cœur maternel. Ô Cœur immaculé !
« Aide-nous à vaincre la menace du mal qui s'enracine si facilement dans le
cœur des hommes d'aujourd'hui et qui, avec ses effets incommensurables, pèse
déjà sur la vie actuelle et semble fermer les voies vers l'avenir !
« De la faim et de la guerre, délivre-nous !
« De la guerre nucléaire, d'une autodestruction incalculable, de toutes
sortes de guerres, délivre-nous !
« Des péchés contre la vie de l'homme depuis ses premiers moments,
délivre-nous !
« De la haine et de la dégradation de la dignité des fils de Dieu,
délivre-nous !
« De tous les genres d'injustice dans la vie sociale, nationale et
internationale, délivre-nous !
« De la facilité avec laquelle on piétine les commandements de Dieu,
délivre-nous !
« De la tentative d'éteindre dans les cœurs humains la vérité même de Dieu,
délivre-nous!
« De la perte de la conscience du bien et du mal, délivre-nous !
« Des péchés contre l'Esprit Saint, délivre-nous ! Délivre-nous !
« Écoute, ô Mère du Christ, ce cri chargé de la souffrance de tous les
hommes ! Chargé de la souffrance de sociétés entières !
« Aide-nous, par la puissance de l'Esprit Saint, à vaincre tout péché : le
péché de l'homme et le “péché du monde”, le péché sous toutes ses formes.
« Que se révèle encore une fois dans l'histoire du monde l'infinie puissance
salvifique de la Rédemption, la puissance de l'amour miséricordieux ! Qu'il
arrête le mal ! Qu'il transforme les consciences ! »
« Que dans ton Cœur immaculé se manifeste pour tous la lumière de
l'espérance ! ».
(Jean Paul II, La Consécration du monde au Cœur Immaculé
de Marie le 25 mars 1984)
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 05.02.2009 -
T/Benoît XVI |