Benoît XVI préside le Chemin de Croix
au Colisée |
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ROME, le 5 avril 2007 -
(E.S.M.) -
Le Vatican a mis en ligne sur leur site internet, les méditations des 14 stations du Chemin de Croix du Colisée.
Cette année le pape Benoît XVI a confié la rédaction de ces méditations au
bibliste italien Mgr Gianfranco Ravasi.
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1ère station du Chemin de
Croix: Jésus au Jardin des Oliviers
Benoît XVI préside le Chemin de Croix au Colisée
Les méditations du Chemin de Croix du Colisée disponibles sur
Internet
Le Vatican a mis en lignes sur leur site internet, les méditations des 14 stations du Chemin de Croix du Colisée, à la page
liturgique :
Chemin de Croix 2007
Comme chaque année, le Saint-Père se rendra au Colisée pour la Via Crucis,
où se trouve une grande Croix dressée au centre du monument qui nous
rappelle le martyr de tant de frères et soeurs dans la Foi. 100 000
personnes sont attendues.
Cette année le pape Benoît XVI a confié la rédaction de ces méditations au
bibliste italien Mgr Gianfranco Ravasi, préfet de la
Bibliothèque-Pinacothèque Ambrosienne de Milan.
Vous pouvez également suivre en direct le chemin de Croix sur la télévision
vaticane sur le lien:
Télévision du Vatican
Rappelons que l'année passée,
l'auteur des méditations du Chemin de croix a été l'archevêque Angelo
Comastri, vicaire général du Pape Benoît XVI pour la Cité du Vatican.
Présentation de Mgr Ravasi
►Chemin de Croix au Colisée présidé par le pape Benoît XVI
Présentation du Via Crucis►
Vendredi Saint 2007
PREMIÈRE STATION
Jésus au Jardin des Oliviers
V/. Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi.
R/. Quia per sanctam crucem tuam redemisti mundum.
De l'Évangile selon saint Luc. 22,39-46
Jésus sortit pour se
rendre, comme d’habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le
suivirent. Arrivé là, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation
». Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. Se mettant à
genoux, il priait : « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ;
cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ».
Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Dans l’angoisse,
Jésus priait avec plus d’insistance ; et sa sueur devint comme des gouttes
de sang qui tombaient jusqu’à terre. Après cette prière, Jésus se leva et
rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis à force de tristesse. Il leur
dit : « Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, pour ne pas entrer en
tentation ».
MÉDITATION
Quand descend sur Jérusalem le voile de l’obscurité, aujourd’hui encore, les
oliviers de Gethsémani semblent nous ramener, par le bruissement de leurs
feuilles, à cette nuit de souffrance et de prière vécue par Jésus. Il se
tient seul, au centre de la scène, agenouillé sur la terre de ce jardin.
Comme toute personne affrontée à la mort, le Christ aussi est tenaillé par
l’angoisse : plus encore, le mot qu’utilise l’évangéliste Luc est celui d’«
agonie », c’est-à-dire lutte. La prière de Jésus est alors dramatique,
tendue comme dans un combat, et la sueur mêlée de sang qui coule sur son
visage est le signe d’un tourment âpre et dur.
Le cri est lancé vers le ciel, vers le Père qui semble mystérieux et muet :
« Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe », la coupe de la souffrance
et de la mort. Jacob, l’un des pères d’Israël, avait lui aussi, au cours
d’une nuit sombre sur les rives d’un affluent du Jourdain, rencontré Dieu,
comme une personne mystérieuse qui « avait lutté avec lui jusqu’au lever de
l’aurore ». (2) Prier au moment de l’épreuve est une expérience qui
bouleverse le corps et l’âme, et Jésus, lui aussi, dans les ténèbres de ce
soir, « a présenté, avec un grand cri et dans les larmes, sa prière et sa
supplication à Dieu qui pouvait le sauver de la mort ». (3)
Dans le Christ de Gethsémani aux prises avec l’angoisse, nous nous
retrouvons nous-mêmes quand nous traversons la nuit de la souffrance qui
déchire, la nuit de la solitude lorsque les amis nous abandonnent, la nuit
du silence de Dieu. C’est pour cela que Jésus – comme il a été dit – « sera
en agonie jusqu’à la fin du monde : il ne faut pas dormir pendant ce
temps-là parce qu’il cherche de la compagnie et du soulagement » (4) comme
toute personne qui souffre sur cette terre. En lui nous découvrons aussi
notre visage, quand il est baigné de larmes et marqué par la désolation.
Mais le combat de Jésus n’aboutit pas à la tentation de se laisser vaincre
par le désespoir, mais il aboutit à professer sa confiance dans le Père et
dans son mystérieux dessein. Ce sont les paroles du « Notre Père » qu’il
propose de nouveau en cette heure amère : « Priez pour ne pas entrer en
tentation… Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ! ».
Et voici qu’apparaît l’ange de la consolation, du soutien et du réconfort,
qui aide Jésus et qui nous aide à continuer jusqu’au bout notre chemin.
(2) Cf. Gn 32, 23-32.
(3) Cf. He 5, 7.
(4) Blaise Pacale, Pensées, n. 553, éld. Brunschvicg.
Tous:
Pater noster, qui es in cælis:
sanctificetur nomen tuum;
adveniat regnum tuum;
fiat voluntas tua, sicut in cælo, et in terra.
Panem nostrum cotidianum da nobis hodie;
et dimitte nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris;
et ne nos inducas in tentationem;
sed libera nos a malo.
Stabat mater dolorosa
iuxta crucem lacrimosa,
dum pendebat Filius. Debout, la Mère douloureuse
près de la Croix était en larmes
devant son Fils suspendu.
© Copyright 2007 - Libreria Editrice Vaticana
Sources:
www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 05.05.2007 - BENOÎT XVI - Eglise |