Le Chant Grégorien déclarait Benoît XVI
fait sentir l’unité de l’Eglise |
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ROME, le 05 mars 2007 -
(E.S.M.) - Il ne fait pas de doute que le
Chant Grégorien, a écrit le Pape Jean Paul II dans le Bref « Jubilari Feliciter » de 1980, reste le lien musical
qui unit les catholiques, qui fait sentir l’unité de l’Eglise, comme l’a
déclaré le Pape Benoît XVI.
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La notation musicale apparaît
au IXe siècle.
Le Chant Grégorien déclarait Benoît XVI fait sentir l’unité de l’Eglise
VATICAN - Éléments fondamentaux de la liturgie romaine : le
grégorien, le silence et…la clochette
Le Chant Grégorien, par le fait même qu’il ne détourne
pas l’attention des fidèles, est adapté à l’esprit de la liturgie romaine,
comme les icônes le sont pour la liturgie byzantine. Le Père Guilmard, moine
de Solesmes, a écrit récemment qu’il fallait maintenir le sens du texte, la
forme musicale, la marche générale du développement mélodique, la forme
d’ornementation, le mode lui-même, le sens musical de l’ensemble. Et ne pas
oublier : le degré de compétence de la chorale, l’acoustique du lieu, les
nombre des chanteurs, et ne pas sous-estimer la voix.
Le Chant Grégorien, qui unit le corps et l’âme, est composé par des moines
contemplatifs plutôt que par de grands artistes : ainsi, il a inspiré
Palestrina, et il peut toujours inspirer la musique sacrée des temps à
venir. Il ne fait pas de doute que le Chant Grégorien, a écrit le Pape Jean
Paul II dans le Bref « Jubilari Feliciter » de 1980, reste le lien musical
qui unit les catholiques, qui fait sentir l’unité de l’Eglise, comme l’a
déclaré le Pape Benoît XVI. (Lire
aussi:
Benoît XVI souhaite le retour du chant grégorien:
Benoît XVI)
La célébration doit conserver un équilibre phonique homogène ; pour cela,
dans les chants et dans les prières, une voix douce est la plus adaptée,
elle correspond plus à l’attitude d’humilité et de discrétion que nous
devons avoir devant Dieu. Il faut donc éviter avec soin les paroles «
hurlées », mais utiliser les paroles dites avec douceur, qui sont les
prières propres de la prière faite dans le secret (cf Mathieu 6, 5). Dans ce
sens, la liturgie monastique bénédictine doit être considérée comme le type
auquel on doit s’inspirer. C’est pourquoi, à commencer par le prêtre qui
guide le Peuple de Dieu, que l’on recommence, notamment pour les solennités,
à chanter en Grégorien l’Ordinaire de la Messe - désormais connu dans chaque
langue - et pourquoi pas, des parties du Propre de la Messe.
Il y a aussi le silence pendant la liturgie, qui est fondamental pour
écouter Dieu qui parle à notre coeur. L’âme n’est pas faite pour le bruit,
et pour les discussions, mais pour le recueillement ; la preuve en est que
le bruit dérange. Avant tout, il faut redonner à l’église sa dignité de
Maison de Dieu, où personne ne parle à haute voix, à commencer par les
prêtres et par les ministres qui doivent donner l’exemple. L’église est le
lieu où tous s’adressent à Dieu dans un silence humble, et à voix basse.
Tout cela constitue le rite, qui est un terme qui signifie réitération, et
dont il ne faut pas avoir peur, parce que le fidèle en a besoin pour faire
mémoire du Christ. Les rites aident les fidèles à se familiariser avec le
langage liturgique, grâce à la répétition des gestes et des chants : c’est
un choix de style constant et homogène pour réaliser notre identité d’«
orants » (de gens qui prient et adorent) de la Majesté de Dieu, qui sont si
différents de la vie quotidienne assourdissante, de la fragmentation des
langages et des styles qui détournent l’attention du caractère central du
mystère.
A titre d’exemple, elles sont erronées et fallacieuses les Orientations et
les Normes pour les Acolytes et les Lecteurs préparées par une Commission
Liturgique diocésaine italienne. A propos du moment de la Consécration,
après avoir rappelé la possibilité d’encenser l’Hostie et le Calice
consacrés, il est écrit, avec un zèle qui prétend faire pour le mieux : « On
ne doit pas ajouter à ce moment des cierges, des clochettes, des
céroféraires et d’autres servants de Messe qui ne feraient que remplacer les
anciennes « tables de Communion », en empêchant de voir et de participer au
Mystère qui se célèbre sur l’autel. Pour l’utilisation de la clochette, il
faut dire que le numéro 150 « du Cérémonial des Évêques » déclare qu’il faut
tenir compte des coutumes locales ; mais, dans notre Eglise diocésaine, il
n’y a plus cette coutume »
En plus de mettre sur un même pied les personnes et les choses, et
l’ignorance sur la signification et la fonctions de la « clôture »
(balustrades en Occident et iconostase en Orient) qui, depuis l’époque juive
et paléochrétienne distinguait le Sanctuaire ou Presbyterium de la nef ou de
la salle, il semble pour celui qui a rédigé ces notes, que le Mystère doit
mieux se voir sans cette « partie » - à présent on utilise « presbytérale ou
ministérielle » - et donc que l’on peut mieux y participer. Pauvres
céroféraires, pauvres « tables de Communion » - ne parlons pas de
l’iconostase, parce qu’il n’est pax correct de dire du mal des Orientaux -
coupables de ne pas faire participer les fidèles. Là où, avec une idiotie
sans nom, on les a supprimées, il ne semble pas que la foi ait augmenté.
Nous sauverons le patrimoine de la foi en le laissant précisément dans son
habitat qu’est la liturgie, et non pas en le reléguant dans les musées
diocésains ou dans des concerts dans des églises.
Quant à la clochette, avec une décision sans appel, comme dans de nombreux
autres cas, une seule personne décide pour tous que « cette coutume n’existe
plus ». Mais si on circule un peu, on l’entend encore parce que, à ce qu’il
semble, malgré tous les efforts des ministres, il arrive que les fidèles
puissent être distraits, et que la clochette, beaucoup plus discrète qu’un
rappel verbal, aide à se recueillir au moment le plus solennel. La
clochette, sœur cadette des clochers - avec son timbre sonore, rappelle que
Dieu se souvient éternellement de nous. Alors, voulons-nous abolir la
clochette ? Heureusement que, à la fin, les Indications et des Normes
concluent en ces termes : « … L’Eglise ne nous offre pas des liturgies
intangibles réglées part des normes rigides »… Que chacun s’arrange comme il
peut. « Est-ce cela l’esprit de la liturgie dont parle Romano Guardini et
Joseph Ratzinger désormais pape Benoît XVI, et, entre les deux théologiens, le Concile ? Si la
liturgie n’est pas « opus Dei », à la louange de Sa Gloire, où l’ « ars celebrandi
» trouve-t-il son fondement ? Il est urgent de s’occuper de la
formation des futurs prêtres, de l’éducation des fidèles et en premier lieu
des « liturgistes ».
LES PAROLES DE LA DOCTRINE PAR l’Abbé Nicola Bux et l’Abbé
Salvatore Vitiello
Repères:
Benoît XVI invite à conserver avec soin l’héritage de la musique sacrée
Paroles au terme du concert de la Fondation "Domenico Bartolucci"
Message de Benoît XVI pour la Journée de
musique sacrée
Sources: -
www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 05.03.2007 - BENOÎT XVI - Liturgie -
Musique sacrée - Doctrine |