Le bonheur, a déclaré Benoît XVI, a
un nom un visage une identité que les Anges connaissent |
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Le 03 octobre 2009 -
(E.S.M.)
- Le grand Docteur de l’Eglise, Saint Bernard Abbé, nous invite à
aimer de manière affectueuse les Anges, à leur faire confiance,
parce que ces Esprits Célestes nous ont été donnés par Dieu pour
nous accompagner et pour nous protéger dans le chemin de notre
vie
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Le bonheur, a déclaré Benoît XVI, a
un nom un visage une identité que les Anges connaissent
VATICAN - « AVE MARIA » par Monseigneur Luciano Alimandi - Les Anges,
Messagers de bonheur
Le 03 octobre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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« Aimons de manière affectueuse les Anges de Dieu, comme étant ceux qui
seront un jour nos cohéritiers, alors que, en attendant, ils sont nos guides
et nos tuteurs, établis, destinés à nous par le Père. A présent, en effet,
nous sommes enfants de Dieu. Nous le sommes, même si, actuellement, nous ne
le comprenons pas clairement, parce que nous sommes encore des enfants sous
des administrateurs et des tuteurs, et que, en conséquence, nous ne
différons en rien des serviteurs. Du reste, même si nous sommes encore des
enfants, et s’il nous reste un chemin très long et aussi très dangereux, que
devons-nous craindre avec des protecteurs aussi grands ? Ils ne peuvent être
ni vaincus ni séduits, et moins encore séduire, eux qui nous gardent dans
toutes nos voies. Ils sont fidèles, ils sont prudents, ils sont puissants.
Pourquoi être anxieux ? Suivons-les tout simplement, soyons proches d’eux,
et alors nous restons sus la protection du Dieu du Ciel »
(cf. Office des Lecture, Fête des Saints Anges Gardiens).
La fête des Saints Anges Gardiens, le 2 octobre, nous invite à renouveler
notre dévotion à ces Compagnons Célestes que la Providence Divine à mis à
nos côtés pour nous accompagner sur le sentier, parfois impraticable, de
l’existence humaine. Dans les desseins salvifiques de Dieu pour l’humanité
tout entière, les Anges n’ont pas un rôle marginal, et ils nous aident à
atteindre le but : la béatitude éternelle. Ils y vivent déjà en plénitude,
parce qu’ils sont plongés dans la Gloire Divine, et, comme le déclare Jésus,
« ils contemplent le Visage de Dieu » (cf. Mathieu
18, 10), mais ils désirent au plus profond d’eux-mêmes que, nous
aussi, un jour, avec eux, et avec les Saints du ciel, nous puissions
magnifier le Seigneur, en vivant avec Lui dans un bonheur qui n’aura jamais
de fin.
Les Anges sont des messagers du bonheur, qui nous indiquent constamment la
direction à suivre pour choisir le bien et pour éviter le mal, en vivant
dans la liberté des enfants de Dieu. Au milieu de nos luttes, ils sont à nos
côtés, pour nous défendre des esprits du mal, et pour nous soutenir dans la
bataille la plus dure, celle contre notre égoïsme.
Nous qui sommes à la recherche d’un « bien-être », d’une satisfaction
intérieure complète et d’une réalisation, nous devrions nous allier avec les
Anges, pour atteindre précisément, grâce aussi à leur guide, ce bonheur que
nous cherchons sans cesse.
Le bonheur de l’homme, a déclaré le Pape Benoît XVI, a un nom, un visage,
c’est-à-dire une identité, que les Anges connaissent parfaitement, et que
nous, croyants, nous connaissons nous aussi par une révélation divine : «
Chers amis, Jésus est votre véritable ami et Seigneur, instaurez une
relation de véritable amitié avec Lui! Il vous attend et ce n'est qu'en Lui
que vous trouverez le bonheur. Comme il est facile de se contenter des
plaisirs superflus que nous offre l'existence quotidienne; comme il est
facile de ne vivre que pour soi, en profitant en apparence de la vie! Mais
tôt ou tard, on se rend compte qu'il ne s'agit pas du véritable bonheur, car
celui-ci se trouve bien plus en profondeur: nous ne le trouvons qu'en Jésus.
Comme je l'ai dit à Cologne, ‘le bonheur que vous cherchez, le bonheur
auquel vous avez le droit de goûter, a un nom: Jésus de Nazareth’
(18 août 2005, Discours sur les rives du Rhin) ».
En effet, la Parole de Dieu nous déclare, à propos seulement de Jésus : « De
sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce sur grâce. Parce que la Loi fut
donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité nous sont venues par
Jésus-Christ » (Jean 1, 16-17). Et, aux Apôtres précisément, à ceux qui
devinrent les premiers « consacrés » du Seigneur dans le Sacerdoce
Ministériel, est révélée de manière explicite par le Seigneur lui-même,
l’action des Anges : « En vérité, en vérité, je vous le dis : vous verrez le
Ciel ouvert, et les Anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’Homme
» (Jean 1, 50-51).
La grâce de cette Année Sacerdotale pourra nous faire redécouvrir, en
premier à nous qui sommes prêtres, la coopération des Anges avec le
ministère sacerdotal. Comptant aussi sur leur aide, nous pouvons approfondir
notre identité pour annoncer au monde que le Christianisme est « la
religion du bonheur » : « Le prêtre, homme de la Parole divine et du
sacré certes, doit aujourd’hui plus que jamais être un homme de la joie et
de l’espérance. À des hommes qui ne peuvent plus concevoir que Dieu soit pur
Amour, il affirmera toujours que la vie vaut la peine d’être vécue et que le
Christ lui donne tout son sens parce qu’Il aime les hommes, tous les hommes.
La religion du Curé d’Ars est une religion du bonheur, non une recherche
morbide de la mortification, comme on l’a cru parfois : « Notre bonheur est
trop grand ; non, non, jamais nous ne le comprendrons »
[9 Nodet, p. 110] disait-il. ». (Benoît
XVI,
Message video-, aux participants à la Retraite Sacerdotale
Internationale à Ars, 29 septembre 2009).
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 03.10.2009 -
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