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19 Avril 2005
 

Benoît XVI nous invite à regarder les termes utilisés par Jésus pour se désigner lui-même

 

Le 03 janvier 2008 - (E.S.M.) - Du vivant de Jésus, explique Benoît XVI, certains cherchaient déjà à interpréter le mystère de sa personne en lui appliquant des catégories qui leur étaient familières et qui étaient donc supposées décrypter son mystère.

Le Fils de Dieu Pour agrandir l'icône: C'est ici

Benoît XVI nous invite à regarder les termes utilisés par Jésus pour se désigner lui-même

Chapitre 10, les affirmations de Jésus sur Lui-même (pages 347 à 383)
1) Les titres attribués à Jésus :

Du vivant de Jésus, explique Benoît XVI, certains cherchaient déjà à interpréter le mystère de sa personne en lui appliquant des catégories qui leur étaient familières et qui étaient donc supposées décrypter son mystère : on considère qu'il est un prophète qui est revenu, Élie ou Jérémie, ou bien encore Jean le Baptiste (cf. Mc 8, 28 ; Mt 16, 14 ; Lc 9, 19). Dans sa confession de foi, Pierre utilise, nous l'avons vu (chap. 9), d'autres titres plus nobles : Messie, Fils du Dieu vivant. Les efforts pour résumer le mystère de Jésus en lui donnant des titres qui interprétaient sa mission et sa nature se poursuivirent après Pâques. À partir de là, trois titres fondamentaux ressortent : Christ (Messie), Kyrios (Seigneur), Fils de Dieu.

En tant que tel, le premier titre était à peine compréhensible hors de la sphère sémitique. Il n'a pas tardé à être abandonné comme tel en se fondant avec le nom de Jésus : Jésus Christ. Le terme interprétatif est devenu un nom et ce passage au nom recèle aussi un message plus profond : il ne fait qu'un avec son ministère, sa mission et sa personne ne peuvent être dissociées. Sa mission est ainsi devenue une partie de son nom, et ce à juste titre.

Restaient alors les deux titres Kyrios et Fils, qui allaient tous les deux dans la même direction. Au fil du développement de l'Ancien Testament et du judaïsme primitif, observe Benoît XVI, le mot « Seigneur » était devenu une désignation de Dieu, faisant ainsi passer Jésus dans la communion ontologique avec Dieu lui-même, l'authentifiant comme le Dieu vivant désormais présent pour nous. De même, l'expression « Fils de Dieu » le reliait à l'être de Dieu lui-même. De quelle nature allait être ce lien ontologique ? Ce problème devait nécessairement donner lieu à des débats laborieux dès lors que la foi voulait aussi faire la preuve de sa raison et qu'elle aspirait à une connaissance claire. Est-il fils en un sens dérivé, celui d'une proximité particulière avec Dieu ? Ou bien l'expression indique-t-elle qu'en Dieu lui-même il y a le Père et le Fils ? Qu'il est vraiment « l'égal de Dieu », vrai Dieu né du vrai Dieu ? Le premier concile de Nicée (325) a exprimé le résultat de cette recherche laborieuse par le mot homoousios (« consubstantiel » « de même substance »), le seul terme philosophique passé dans le Credo. Et ce terme philosophique sert à conforter la pertinence de la parole biblique. Il veut nous dire que si les témoins de Jésus proclament que Jésus est « le Fils », ils ne le font pas dans le sens mythologique ou politique, les deux interprétations suggérées par le contexte de l'époque. Il faut le comprendre au pied de la lettre : oui, en Dieu lui-même a éternellement lieu le dialogue du Père et du Fils, qui sont vraiment le même et unique Dieu dans le Saint-Esprit.

Les titres christologiques de majesté que nous rencontrons dans le Nouveau Testament ont donné lieu à une abondante littérature. Mais la discussion sur ce sujet n'entre pas dans le cadre de ce livre. Celui-ci cherche à comprendre le chemin de Jésus sur terre et sa prédication et non pas l'élaboration théologique dont il a fait l'objet dans la foi et la pensée de l'Église primitive. En revanche, souligne Benoît XVI, nous devons regarder d'un peu plus près les termes utilisés par Jésus pour se désigner lui-même dans les Évangiles. Il y en a deux. D'un côté il se nomme avec prédilection « Fils de l'homme », de l'autre on trouve des textes, en particulier dans l'Évangile de Jean, dans lesquels il parle simplement de lui comme le « Fils ». Quant au titre de « Messie », Jésus ne se l'est jamais appliqué, et celui de « Fils de Dieu » se trouve dans sa bouche dans quelques passages de l'Évangile de Jean. Quand on lui donne des titres messianiques ou qu'on utilise des formules apparentées - comme, d'un côté, dans l'épisode de l'expulsion des démons, ou de l'autre dans la confession de foi de Pierre -, il enjoint à ses disciples de se taire. Il est vrai qu'au-dessus de la croix est ensuite inscrit — cette fois publiquement pour le monde entier — le titre du Messie : Roi des Juifs. Et s'il peut figurer dans les trois langues du monde de l'époque (cf. Jn 19, 19-20), c'est que les malentendus qu'il pouvait susciter sont désormais écartés. La croix en tant que trône donne au titre sa bonne interprétation. Regnavit a ligno Deus - Dieu règne par le « bois », c'est ainsi que l'Église antique a chanté cette nouvelle royauté.

à suivre...  La prochaine page sera consacrée au premier titre que Jésus a utilisés pour lui-même d'après les Évangiles : Le Fils de l'homme.

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Sources: www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 03.01.2008 - BENOÎT XVI - T/J.N.

 

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