Quand le Pape Benoît XVI appelle, on
répond explique Mgr Bagnasco
ROME, le 02 Mai 2007
-
(E.S.M.)
- Le Pape Benoît XVI a choisi comme
successeur du cardinal Camillo Ruini qui a guidé la CEI pendant seize
ans, l’archevêque Angelo Bagnasco. Rencontre avec le nouveau
président de la CEI.
L’archevêque Angelo Bagnasco
avec Benoît XVI
Quand le Pape Benoît XVI appelle, on répond explique Mgr Bagnasco
L’archevêque de Gênes, Angelo Bagnasco, raconte aux lecteurs de 30Jours son
histoire de prêtre. Il a été nommé, en l’espace de quelques mois, pasteur de
l’Église de sa ville et président de tout l’épiscopat italien.
Interview d’Angelo Bagnasco par Gianni
Cardinale
Le 7 mars Benoît XVI a nommé le nouveau président de la Conférence
épiscopale italienne. Le Pape a choisi comme successeur du cardinal Camillo
Ruini qui a guidé la CEI pendant seize ans, l’archevêque Angelo Bagnasco.
Celui-ci avait depuis quelques mois pris la place à la tête du diocèse
de Gênes du cardinal Tarcisio Bertone, nommé secrétaire d’État.
La nomination de Bagnasco est arrivée quinze jours après que ce dernier
avait diffusé, pour le Carême, en tant qu’archevêque de Gênes, sa première
lettre pastorale intitulée Persévérer dans la prière. «Sans la prière»,
écrit Bagnasco dans sa lettre, «nous nous agitons, mais avec quelle
efficacité? C’est comme si nous voulions agir seuls, sans Lui qui fait
croître ce que nous semons».
Et l’on ne peut certes pas dire que Mgr Bagnasco se soit “agité” pour être
le successeur – à Gênes et à la CEI – de deux grandes personnalités de
l’Église italienne. Mais le Pape Benoît XVI l’a choisi et, comme Bagnasco
l’a souvent répété, «quand le Pape appelle, on
répond…».
30Jours a demandé à l’archevêque Bagnasco une entrevue pour qu’il présente
aux lecteurs son histoire de prêtre génois et raconte comment, en l’espace
de quelques mois, il est devenu pasteur de l’Église de sa ville et président
de tout l’épiscopat italien.
Pour lire cette interview se rendre sur le site 30Jours :
«Quand le Pape appelle, on
répond…»
Votre nomination est arrivée dans un moment délicat du débat politique et
culturel de notre pays: le projet de loi sur ce que l’on appelle les Dico [Pacs],
l’hypothèse d’une Note “contraignante” pour les hommes politiques, le
“Family Day”…
MGR BAGNASCO: Comme je l’ai déjà dit à maintes reprises, le besoin d’une loi
comme celle sur les Dico ne se faisait pas sentir: les problèmes auxquels
elle est censée répondre peuvent très bien se résoudre dans le cadre du
droit privé. Et puis, la présenter comme une façon chrétienne de légiférer
est un peu ridicule. Quant à la “Note” contraignante, on en discutera dans
le prochain Conseil permanent de la CEI [l’interview a été réalisée avant le
Conseil épiscopal permanent du 26-29 mars 2007]. En ce qui concerne le
“Family Day”, si les laïcs catholiques décident de façon unitaire et d’un
commun accord de le promouvoir et de l’organiser et s’ils prennent soin de
le faire de manière respectueuse et de sorte que des propositions positives
en sortent, ce ne seront certainement pas les évêques qui les en
empêcheront. Ils ont tout notre accord et notre soutien.
Hier, 30 avril 2007, nous apprenions que le pape Benoît XVI avait
personnellement téléphoné au président de la Conférence épiscopale
italienne, Mgr Angelo Bagnasco, pour lui exprimer sa solidarité suite aux
menaces dont il était l'objet. Cette annonce a été faite par le P. Federico
Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège.
Repères:
Benoît XVI a nommé le card. Bagnasco à la tête de
l'épiscopat italien:º
Benoît XVI
Benoît XVI résolument pour une Eglise gagnante:º
Benoît XVI
Benoît XVI: incohérent le chrétien qui soutient la
légalisation des unions de fait º
Benoît XVI
Sources: 30Jours -
E.S.M.
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un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 02.05.2007 - BENOÎT XVI -
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