Appel de Benoît XVI : Renier la Famille signifie menacer la Paix


Cité du Vatican, le 02 janvier 2008 - (E.S.M.) - « La négation ou même la restriction des droits de la famille, en obscurcissant la vérité de l'homme, menace les fondements mêmes de la paix ». « La paix - a affirmé le pape Benoît XVI - est avant tout un don divin à implorer constamment et, en même temps, un engagement à porter en avant avec patience en restant toujours dociles aux commandements du Seigneur ».

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L'appel du Pape Benoît XVI : « Renier la Famille fondée sur le mariage signifie menacer la Paix »
Synthèse de l'homélie du Saint-Père
« La négation ou même la restriction des droits de la famille, en obscurcissant la vérité de l'homme, menace les fondements mêmes de la paix ». Benoît XVI l'a réaffirmé à nouveau dans l'homélie de la Messe pour la « Journée Mondiale pour la paix, qui cette année a pour thème « Famille humaine, communauté de paix ». Pour le Pape, qui a cité le Message rendu public le 11 décembre dernier, « la famille naturelle, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, est berceau de la vie et de l'amour et la première et irremplaçable éducatrice à la paix ». « C'est précisément pour cela - a expliqué le pape - que la famille est la principale agence de paix ». Et l'humanité, qui est une « grande famille, si elle veut vivre en paix, ne peut pas ne pas s'inspirer de ces valeurs sur lesquelles se fonde et se tient la communauté familiale ». « Nous aspirons tous à vivre dans la paix, mais la paix véritable, celle annoncée par les anges dans la nuit de Noël, n'est pas une simple conquête de l'homme ou le fruit d'accords politiques », a ensuite rappelé du Saint Père.

« La paix - a affirmé Benoît XVI - est avant tout un don divin à implorer constamment et, en même temps, un engagement à tenir avec patience en restant toujours dociles aux commandements du Seigneur ». Dans son intervention, Benoît XVI a rappelé que cette année « la coïncidence providentielle de diverses célébrations, nous encourage encore à un effort plus soutenu pour réaliser la paix dans le monde : il y a soixante ans, en 1948, l'Assemblée Générale des Nations Unies a rendu publique la « Déclaration universelle des droits de l'homme » ; il y a quarante ans mon vénéré Prédécesseur Paul VI célébra la première Journée Mondiale de la Paix ; cette année en outre, nous nous rappellerons du 25è anniversaire de l'adoption de la part du Saint Siège de la « Charte des droits de la famille ». À la lumière de ces célébrations significatives - a ajouté le Saint Père - j'invite chaque homme et chaque femme à prendre conscience de façon plus lucide de l'appartenance commune à l'unique famille humaine et à s'engager pour que la cohabitation sur la terre reflète toujours cette conviction dont dépend l'instauration d'une paix véritable et durable ».

Le Saint Père a ensuite évoqué la nativité de Jésus. « L'Enfant qui pleurait dans la mangeoire, apparemment semblable à tous les enfants du monde, est en même temps totalement différent : Il est le Fils de Dieu, Il est Dieu, vrai Dieu et vrai homme ». Benoît XVI a évoqué avec ces mots le mystère de l'incarnation du Verbe et de la maternité divine de Marie, qu'il a défini « grand et certainement pas facile à comprendre avec la seule intelligence humaine ». « À l'école de Marie - a poursuivi le Pape - nous pouvons accueillir avec le cœur ce que les yeux et les esprits ne réussissent pas tous seuls à percevoir ». « Il s'agit - a expliqué Benoît XVI - de dons si grands que c'est seulement dans la foi, qu'il nous est donné de les recevoir sans tout comprendre. Et c'est précisément dans ce chemin de foi que Marie vient à notre rencontre, nous soutient et nous guide ». Du reste, a rappelé le Saint Père dans l'homélie de la Messe célébrée à Saint Pierre avec les Cardinaux Tarcisio Bertone, secrétaire d'État, et Renato Raffaele Martino, président du Conseil Pontifical de Justice et Paix, « le titre de Mère de Dieu est, avec celui de Saint Vierge, le plus ancien et est le fondement de tous les autres titres avec lesquels la Vierge a été vénérée et continue à être invoquée de génération en génération, en Orient et en Occident. Elle est la mère parce qu'elle a engendré de sa chair, Jésus; parce qu'elle a adhéré totalement à la volonté du Père. Et dans son cœur, Marie a continué à conserver les évènements dont elle sera le témoin et la protagoniste, jusqu'à la mort en croix et la résurrection de son Fils Jésus ».

« Chers frères et sœurs - a conclu le Pape - nous commençons aujourd'hui une nouvelle année et nous prenons par la main l'espérance chrétienne; nous la commençons en implorant sur elle, la bénédiction divine et nous implorons, par l'intercession de Marie, Mère de Dieu, le don de la paix : pour nos familles, pour notre ville, pour le monde entier. Seigneur - a invoqué Benoît XVI - fais resplendir ton visage sur nous, bénis-nous. Nous pouvons en être certain : si nous ne nous lassons pas de rechercher son visage, si nous ne cédons pas à la tentation du découragement et du doute, si parmi les nombreuses difficultés que nous rencontrons nous restons toujours attachés à Lui, nous expérimenterons la puissance de son amour et de sa miséricorde. Que le fragile Enfant que la Vierge aujourd'hui montre au monde, nous rende des semeurs de paix, témoins de Lui, Prince de la paix ».

Texte intégral de l'homélie du Saint Père º Benoît XVI préside la messe en la Journée Mondiale de la Paix
Texte original du discours du Saint Père ºItalien
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Sources: www.vatican.va - E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.01.2008 - BENOÎT XVI