Benoît XVI a signé sa seconde
encyclique "Spe Salvi" |
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Cité du Vatican, le 01 décembre 2007 -
(E.S.M.)
- Dans la lignée de la première (“Deus Caritas est”, janvier
2006), a déclaré lors de la présentation le cardinal Albert Vanhoye de
l'Institut pontifical Biblique, on retrouve dans cette encyclique le
Pape Benoît XVI à la fois théologien profond et berger attentif aux
nécessités de son troupeau.
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La signature du pape Benoît XVI -
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Benoît XVI a signé sa seconde encyclique "Spe Salvi"
Conférence de presse sur
"Spe Salvi" : La seconde Encyclique du pape Benoît XVI
La seconde
Encyclique du Pape Benoît XVI, signée aujourd'hui dans la
bibliothèque du Palais apostolique et présentée au Bureau de presse du
Saint-Siège, s'intitule "Spe Salvi" et parle de la valeur de l'espoir.
Dans la lignée de la première (“Deus
Caritas est”, janvier 2006), a déclaré lors de la présentation le
cardinal Albert Vanhoye de l'Institut pontifical Biblique, on retrouve dans
cette encyclique le Pape à la fois théologien profond et berger attentif aux
nécessités de son troupeau.
"Pour pouvoir affronter le présent avec tous ses
problèmes et ses difficultés – a ajouté le cardinal en reprenant certains
passages du document –, nous avons absolument besoin d'un espoir et d'un
espoir valable et ferme". Dans l'Encyclique, de nombreuses pages sont
dédiées à de grands témoins de l'espoir : "À commencer par Saint Augustin –
a rappelé le cardinal – qui vécut à une époque tragique, jusqu'à des temps
plus récents, ceux de Sainte Joséphine Bakhita : une Africaine du XIXème
siècle, faite esclave à l'âge de 9 ans, martyrisée par ses cruels maîtres,
et finalement affranchie, elle s'ouvre à l'espoir grâce à sa rencontre avec
le Dieu des chrétiens".
Espoir signifie, selon l'Encyclique du Saint Père,
aller au-delà du progrès et des avantages matériels qu'il procure : "Ce
n'est pas la science qui rachète l'homme – a ajouté le cardinal Georges
Marie Martin Cottier, théologien émérite de la Maison pontificale, en citant
des extraits du document papal –, l'homme est racheté par l'amour.
L'expérience d'un grand amour nous permet de l'entrevoir. En fait, l'être
humain a besoin de l'amour inconditionnel qui dépasse la fragilité et que la
mort ne peut détruire".
La liberté, a ajouté le cardinal, requiert la
conviction, qu'il faut incessamment reconquérir. Les meilleures structures
ne marchent que si des convictions sont vivantes au sein d'une communauté :
"Puisque l'homme – lit-on dans l'Encyclique – demeure toujours libre et que
sa liberté est également toujours fragile, le règne du bien définitivement
consolidé n'existera jamais en ce monde. (…) La liberté doit toujours de
nouveau être conquise pour le bien".
Citant le philosophe et sociologue
allemand Theodor W. Adorno qui avait affirmé que, vu de près, le progrès
correspondait à l'évolution de la fronde jusqu'à la bombe nucléaire, le
cardinal Cottier a invité à ne pas dissimuler cet aspect du 'progrès' : "Le
progrès – a-t-il conclu en se référant une nouvelle fois à l'Encyclique –
est ambigu, il offre des possibilités au bien, mais donne aussi au mal des
possibilités abyssales, qui n'existaient pas auparavant".
(GB/CN)
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Sources:
Agence Misna -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 01.12.2007 - BENOÎT XVI -
T. Sp.S. |