Benoît XVI nous invite à faire l’expérience de la miséricorde divine en ce temps de Carême


Le 01 mars 2009 - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI a salué les pèlerins francophones et notamment les pèlerins du diocèse d’Arras. "Ouvrons-nous à la grâce et à la nouveauté de l’Évangile ! Que ce temps du Carême nous donne de faire l’expérience de la miséricorde divine et nous aide à changer radicalement de vie !", a dit le Saint-Père.

Le pape Benoît XVI
Benoît XVI nous invite à faire l’expérience de la miséricorde divine en ce temps de Carême
Le 01 mars 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le pape Benoît XVI a salué les pèlerins francophones et notamment les pèlerins du diocèse d’Arras. "En ce premier dimanche de Carême, a dit le Saint-Père, Jésus nous invite à convertir notre cœur et à croire à la Bonne Nouvelle".

"Sachons répondre à cet appel du Seigneur par la prière, le jeûne et l’aumône", poursuit Benoît XVI. "Ouvrons-nous à la grâce et à la nouveauté de l’Évangile ! Que ce temps du Carême nous donne de faire l’expérience de la miséricorde divine et nous aide à changer radicalement de vie !"

Texte intégral des paroles du Saint-Père avant la prière de l'Angelus º Angelus de Benoît XVI, premier Dimanche de Carême

Premier dimanche de Carême (Synthèse de lectures)

DlEU FRAYE UN CHEMIN

Survient une catastrophe personnelle ou collective, et que nous sommes au plus obscur de la tempête, au cœur de la déréliction, nous sentons peu à peu la nécessité d'un nouveau départ ; nous connaissons tous cette expérience, cette exigence. Les textes de ce dimanche y font écho : l'alliance de Dieu est proclamée sur fond de déluge, la Bonne Nouvelle est annoncée par le Christ après l'arrestation de Jean Baptiste. De même, la perspective d'un Carême ne s'offre jamais à nous sur un fond d'harmonie. Mais loin de nous installer dans la morosité de l'échec ou de la crise, la parole de Dieu nous engage dans une création nouvelle (première lecture), à descendre de l'arche, à prendre le chemin d'une Galilée où annoncer l'Évangile. Encore faut-il placer toute sa confiance dans celui qui le fraye. Le psaume nous y invite en affirmant :
« II est droit, il est bon le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin. »
II est revigorant que la conscience du péché soit exprimée dans le même mouvement qui révèle le chemin pour en sortir. L'examen de conscience, si utile en temps de Carême, ne saurait être un enfermement ; comment un esprit demeurant accablé par son péché pourrait-il apercevoir « l'arc-en-ciel au milieu des nuages » (première lecture) ? Cet arc-en-ciel dont nous ne saisissons jamais l'ampleur au premier coup d'œil ? Ce signe discret et majestueux ?

Pierre, dans sa lettre, relisant la Genèse, nous montre l'enjeu du chemin ouvert par la Miséricorde : ni plus ni moins que la participation à la résurrection de Jésus Christ. Dans l'eau du déluge, l'Apôtre voit notre baptême qui est passage dans la mort du Christ vers notre salut (deuxième lecture) . La patience de Dieu, sa souffrance, ne se comprennent qu'en fonction de notre vocation la plus haute : la vie éternelle.

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Sources : www.vatican.va - (E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité) 01.03.2009 - T/Méditation