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Unicité et universalité du mystère salvifique du Christ

 

Cité du Vatican, le 01 mars 2008  - (E.S.M.) - Quatrième partie du discours inaugural de l’Année Académique 2007-2008 de l’Institut de Théologie d’Assise, prononcé par S. Exc. Mgr Angelo Amato. En corrélation avec les affirmations christologiques, la Déclaration consacre trois autres chapitres à l’énoncé de la doctrine ecclésiologique, en rappelant plusieurs aspects essentiels du Mystère de l’Eglise.

Le pape Benoît XVI et Mgr Amato

Unicité et universalité du mystère salvifique du Christ

Rubrique : Théologie

VATICAN - « Dominus Jesus et les Religions », par S. Exc. Mgr Angelo Amato, Archevêque Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (4° partie)

L’Osservatore Romano a bien voulu nous permettre de publier le texte intégral du discours inaugural de l’Année Académique 2007-2008 de l’Institut de Théologie d’Assise, prononcé par S. Exc. Mgr Angelo Amato, Archevêque Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, sur le thème suivant : « ‘Dominus Jesus’ et les religions. La traduction dans les différentes langues a été faite par l’Agence Fides, et n’a pas été corrigée par l’Auteur.

La doctrine ecclésiologique: l’Eglise sacrement de salut

En corrélation avec les affirmations christologiques, la Déclaration consacre trois autres chapitres à l’énoncé de la doctrine ecclésiologique, en rappelant plusieurs aspects essentiels du Mystère de l’Eglise.

En lien avec l’unicité et l’universalité du mystère salvifique du Christ, on affirme l’existence d’une Eglise Unique : « compte tenu de l'unicité et de l'universalité de la médiation salvifique de Jésus-Christ, on doit croire fermement comme vérité de foi catholique en l'unicité de l'Église fondée par le Christ. Tout comme il existe un seul Christ, il n'a qu'un seul Corps, une seule Épouse: une « seule et unique Église catholique et apostolique » (Dominus Jesus, n° 16).

Pour ce qui concerne la relation entre l’Eglise et le Royaume de Dieu, on rappelle que l’Eglise est le Royaume du Christ déjà présent « en germe et commencement » dans l’histoire, même si son accomplissement et sa pleine réalisation ne se réaliseront pleinement qu'à la fin ou accomplissement de l'histoire, à la fin des temps (Dominus Jesus, n°18).

En lien avec l’universalité salvifique du mystère du Christ, on précise la nécessité de l’Eglise pour le salut de l’humanité. Dans le dessein de Dieu, l’Eglise, en tant que « sacrement universel de salut » (Lumen Gentium, 48), et en tant qu’elle est unie intimement au Christ son Chef, a une relation indispensable avec le salut de chaque homme.

A propos des modalités concrètes de réalisation de cet influx salvifique, la Déclaration déclare : « Sur la modalité de transmission aux non-chrétiens de la grâce salvifique de Dieu, toujours donnée par le Christ en l'Esprit et dans un rapport mystérieux avec l'Église, le Concile Vatican II s'est contenté d'affirmer que Dieu la donne ‘par des voies connues de lui’ » (Dominus Jesus, n°21). Cette affirmation sera approfondie par la suite.

On ne peut donc considérer l’Eglise comme une voie de salut à côté d’autres voies, représentées par les autres religions, lesquelles lui seraient complémentaires ou équivalentes. On ne peut diminuer la fonction unique et particulière de l’Eglise comme instrument de salut pour l’humanité entière. « S'il est vrai que les adeptes d'autres religions peuvent recevoir la grâce divine, il n'est pas moins certain qu'objectivement ils se trouvent dans une situation de grave indigence par rapport à ceux qui, dans l'Église, ont la plénitude des moyens de salut » (Dominus Jesus, n°22).

L'identité réaffirmée

Comme on peut le voir, la Déclaration ne dit pas des choses nouvelles. En effet, tout est repris dans le Magistère conciliaire et postconciliaire de l’Eglise. Elle réaffirme toutefois, avec un langage clair et précis, plusieurs éléments doctrinaux qui forment le centre de l’identité catholique, et qui ont été souvent perdus, ou niés par des thèses ambiguës ou erronées. La recherche théologique n’est pas arrêtée, au contraire, elle est appelée à plusieurs reprises à poursuivre sa réflexion.

Dans le chapitre sur l’unicité et l’universalité du mystère salvifique du Christ, par exemple, la théologie est expressément « invitée à examiner les aspects et les éléments positifs de ces religions: entrent-ils dans le plan divin de salut? » (n°143)

Il faut en outre étudier à fond l’affirmation conciliaire (Lumen Gentium, 62) concernant la médiation unique du Rédempteur, qui n’exclut pas mais suscite chez les créatures leur propre collaboration : « Il faut élucider le contenu de cette médiation participée, qui doit rester guidée par le principe de l'unique médiation du Christ » (n°14)

Il faut aussi présenter comme il convient le don mystérieux de la grâce donnée aussi aux non croyants : « le Concile Vatican II s'est contenté d'affirmer que Dieu la donne ‘par des voies connues de lui’. La théologie cherche à approfondir cette idée » (n°21).

Enfin, la Déclaration, depuis l’Introduction, avait précisé que le dialogue interreligieux, tout comme le dialogue œcuménique, devaient poursuivre leur voie, étant donné que « De la pratique et de la théorisation du dialogue entre la foi chrétienne et les autres traditions religieuses, naissent de nouvelles questions; il faut les affronter en parcourant de nouvelles pistes d'investigation, en avançant des propositions et en suggérant des comportements, qui doivent être soumis à un discernement attentif » (n°3). La Déclaration a seulement voulu fermer ces chemins qui conduisent à des voies sans issue. De cette manière, elle dégage le dialogue interreligieux du danger d’une religiosité universelle indifférenciée, avec un plus petit dénominateur commun, et elle le ramène en revanche sur la voie de la vérité, dans le respect de sa propre identité et de l’identité des autres : « L'Église en effet, guidée par la charité et le respect de la liberté, doit en premier lieu annoncer à tous la vérité définitivement révélée par le Seigneur, et proclamer la nécessité, pour participer pleinement à la communion avec Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, de la conversion à Jésus-Christ et de l'adhésion à l'Église par le baptême et les autres sacrements » (Dominus Jesus, n°22). (4 - à suivre)

1e partie Jean Paul II et l'Encyclique Missionnaire « Redemptoris Missio »
2e partie
La Déclaration Dominus Jesus de Jean Paul II en continuité avec le Concile Œcuménique Vatican II
3e partie Les trois affirmations doctrinales de « Dominus Jesus »
 

Sources: www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 01.03.2008 - T/Théologie

 

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