Dernier message du pape Benoît XVI au monde : quatre éléments de
sagesse
Le 01 janvier 2024 -
E.S.M.
- Penseur brillant et écrivain prolifique, le pape
Benoît XVI a écrit 66 livres au cours de sa vie. Son
dernier ouvrage, « Qu'est-ce que le christianisme ? Les
derniers écrits », a été publié en italien le 20
janvier, quelques semaines seulement après sa mort à
l'âge de 95 ans.
Benoît XVI -
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Dernier message du pape Benoît XVI au monde : quatre éléments de sagesse
Le 01 janvier 2024 -
E.S.M. -
Penseur brillant et écrivain prolifique, le pape Benoît XVI a écrit
66 livres au cours de sa vie. Son
dernier ouvrage, « Qu'est-ce que le christianisme ? Les
derniers écrits », a été publié en italien le 20 janvier,
quelques semaines seulement après sa mort à l'âge de 95 ans le 31
décembre 2022. Ignatius Press a publié la traduction anglaise
du livre le 17 juillet.
Alors que les textes étaient initialement rédigés en allemand, Elio
Guerriero, le directeur italien de la revue théologique Communio,
les a traduits en italien, que Benoît voulait être la langue de
référence. Guerriero avait déjà collaboré avec le pape Benoît XVI
sur d'autres œuvres.
Dans ce dernier livre, le pape aborde un certain nombre de questions
importantes qu’il n’avait pas abordées auparavant. Il a également
clarifié et élargi sa réflexion sur diverses questions sociales et
théologiques.
Le pape Benoît XVI a délibérément réservé la publication du livre
après sa mort, une décision qui a beaucoup retenu l’attention. Il
explique son raisonnement dans une lettre
lettre citée dans la préface du livre : « Pour ma part, je ne
veux plus rien publier de mon vivant. La fureur des milieux
allemands qui s'opposent à moi est si forte que si quelque chose que
je dis paraît imprimé, cela provoque immédiatement un horrible
tumulte de leur part. Je veux m’épargner cela et épargner le
christianisme aussi.»
Concernant le moment de sa publication, le père Joseph Fessio, SJ,
rédacteur en chef d'Ignatius Press, a déclaré à CNA que «
le pape Benoît était très conscient que sa démission était
inhabituelle et pouvait semer la confusion. Il ne voulait pas donner
l’impression de mettre en place une sorte de magistère parallèle. Il
était très discret. »
Le livre serait une sorte de « dernier message au monde ».
"'Qu'est-ce que le christianisme ?' conclut la vie et les écrits
de l'un des plus grands hommes d'Église de tous les temps", a
déclaré Fessio. "C'est son dernier testament."
L'avant-propos du livre a été rédigé par Guerriero, qui a expliqué
le but de la publication : « Le présent volume n'est pas
seulement un recueil de textes déjà publiés avec quelques nouveaux
ajouts, mais plutôt une sorte de testament spirituel écrit dans un
esprit de sagesse par un cœur paternel, toujours attentif aux
attentes et aux espérances des fidèles et de l’humanité tout
entière. »
Avec seulement six chapitres, c'est une introduction accessible à
son œuvre. Les sujets abordés comprennent « Les religions du
monde et la foi chrétienne », «
Le dialogue islamo-chrétien », «
Juifs et chrétiens en dialogue », « Le
sacerdoce catholique » et «
Le sens de la communion ». Il comprend également des
réflexions honorant la vie de saint Jean-Paul II et du père jésuite
Alfred Delp, résistant contre le nazisme.
« Ce n’est pas très érudit. Chaque article serait accessible à
toute personne instruite », a déclaré Fessio. « Une grande
partie est destinée au monde, à tout le monde. »
Y a-t-il eu des surprises dans ce « dernier testament » d’un
grand leader de l’Église ? Oui, dit Fessio, mais pas plus que pour
les autres œuvres de Benoît.
"J'apprends de nouvelles choses chaque fois que je le lis, mais
je m'y attendais", a-t-il déclaré. « C’est un livre très
éclectique, avec de nombreuses idées contemporaines éclairantes. Il
a partagé ce qu’il pensait qu’il était important de dire.»
Parmi les nombreux noyaux de sagesse contenus dans le livre figurent
les suivants :
1. La sagesse silencieuse de saint Joseph
Benoît XVI avait une grande affection pour le père adoptif du
Christ, en l’honneur duquel il portait le nom, et il s’efforçait de
suivre son exemple. En particulier, il a trouvé que le silence de
saint Joseph était pour lui un guide de sagesse.
Il écrit dans le
livre: « [Il] m’a été donné par mes parents comme saint
patron à vie. Plus je vieillis, plus la figure de mon patron devient
claire pour moi. Pas une parole de lui ne nous a été transmise, mais
plutôt sa capacité d'écoute et d'action. Je comprends de plus en
plus que son silence est justement ce qui nous parle et souhaite,
au-delà des connaissances scientifiques, me guider vers la sagesse.»
Plus tard, le pape décrit comment saint Joseph est connu par ses
actions décisives, puisqu'aucun mot de lui n'apparaît dans
l'Écriture. À plusieurs reprises, Dieu révèle une certaine ligne de
conduite à Saint Joseph, et chaque fois que Saint Joseph poursuit
cette ligne immédiatement après avoir réalisé que c’est la volonté
de Dieu.
Sa vie était un « oui » constant à Dieu, ses actions étaient
plus éloquentes que les mots : comme l’a dit le pape Benoît XVI : «
Son silence est en même temps son message ».
2. L'amour et la joie à l'origine de
l'œuvre missionnaire
Le pape Benoît XVI réfléchit dans son livre sur le rôle que joue le
travail missionnaire dans le monde d’aujourd’hui, où le dialogue
interreligieux prend souvent sa place.
Il
a écrit : « La joie doit être communiquée. L'amour doit être
communiqué. La vérité doit être communiquée. Celui qui a reçu une
grande joie ne peut pas simplement la garder pour lui ; il doit le
transmettre. Il en va de même pour le don de l’amour et pour le don
de reconnaître la vérité qui se manifeste… Annonçons Jésus-Christ,
non pas pour gagner le plus de membres possible à notre communauté,
encore moins pour le pouvoir. Parlons de lui car nous sentons qu'il
faut transmettre cette joie qui nous a été donnée. Nous serons des
annonceurs crédibles de Jésus-Christ lorsque nous l’aurons
véritablement rencontré au plus profond de notre être, lorsque, par
sa rencontre, nous aurons reçu le don de la grande expérience de la
vérité, de l’amour et de la joie.»
3. Le message de la miséricorde de Dieu est
grandement nécessaire aujourd’hui
Dans un long passage du chapitre intitulé «
La foi n’est pas une idée, mais une vie », le pape explique
que l’homme moderne a soif d’assurance de la miséricorde de Dieu, ce
qu’il appelle un « signe des temps ».
Se référant à la parabole du Bon Samaritain, il écrit combien il est
important « que les hommes, au plus profond de leur cœur,
s'attendent à ce que le Samaritain leur vienne en aide ; qu'il se
penchera vers eux, oindra leurs blessures, les soignera et les
portera en sécurité.»
Il a écrit que saint Jean-Paul II et le pape François ont tous deux
placé la
miséricorde au centre de leur message en tant que papes : «
L’humanité attend la miséricorde… En dernière analyse, ils savent
qu’ils ont besoin de la miséricorde de Dieu et de sa tendresse. Dans
la dureté d’un monde technologique où les sentiments ne comptent
plus pour rien, on attend néanmoins de plus en plus d’un amour
salvateur donné gratuitement.»
4. Réflexions sur le Père Alfred Delp
Le pape Benoît XVI a un lien personnel avec le père jésuite Alfred
Delp, martyrisé dans l'Allemagne nazie, et exhorte les fidèles à «
raviver la mémoire de ce grand témoin de Jésus-Christ dans les
temps sombres », expliquant l'héritage de Delp en ces termes :
« Le Père Delp aurait certainement pu être tué dans son corps par
les bourreaux de l'époque, tout comme ses mains pouvaient être
enchaînées, mais la parole de Dieu n'est pas enchaînée et nous parle
encore et encore précisément à travers le témoignage sanglant des
martyrs. Que le Seigneur nous aide, à notre époque et de la manière
que nous demandons, à être à nouveau témoins de Jésus-Christ.
Catholic worldreport
- Traduction
E.S.M
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Sources
: Catholic
worldreport
-
E.S.M.
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constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 01.01.2024